Nuit Dorandher auteur
26/12/2010
Le silence du sable avait un parfum de cannelle ...
Le silence du sable avait un parfum de cannelle
l’épice se mouvait via le vent
Les dunes gigotaient dans leur habits de flanelle
Et les touareg tatouaient sur les tympans
Des morceaux de vide et de plume
Douceur chantante des environs éparpillés
Regarde dignement la douleur s’inhume
Et ton pouvoir resplendit dans l’étendue déployée
Ô le grand drap immense aux plis sinueux
Le satin songeur et les matins avides
D’âmes enchaînées par des câbles ligneux
Satellites perdus dans le souffle placide
Orbites révulsées prunelles détournées
Le chemin poussiéreux danse dans la mare
Bordée d’épines de roses et de pavots sacrés
Explore, explore le bouquet et sa fanfare
Explose mille fois et repose une seule
Les dattes sucrées mûrissent en un clignement
Quand les pores dilatées seules capables d’un clin d’œil
S’effacent au milieu d'éclats chancelants
Le silence du sable avait un parfum de cannelle
Et l’épice se mouvait via le vent ...
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