9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 00:41
Boris Leonidovitch Pasternak
né le 10 février 1890 à Moscou et mort le 30 mai 1960 à Peredelkino près de Moscou, est un poète et romancier russe.
 
SES PRINCIPALES OEUVRES
 
Un jumeau dans les nuages (1914)
Par-dessus les barrières (1917)
Ma sœur la vie (1917)
L'an 1905 (1927)
Le Lieutenant Schmidt (1927)
Sauf-conduit (1931)
Seconde naissance (1932)
Le Docteur Jivago (1957)
Boris Leonidovitch Pasternak - 10 février 1890 (Docteur Givago)
 
Essai d'autobiographie (1958)
POEMES DIVERS
 
Citations
 
De plus, souvenez-vous : jamais, en aucune circonstance, il ne faut désespérer. Espérer et agir, voila notre devoir dans le malheur. Un désespoir inactif, c'est le refus et l'oubli du devoir.
Le Docteur Jivago (1957) 
 
Les enfants sont francs, sans gêne et n'ont pas honte de la vérité, alors que nous, par peur de paraître arriérés, nous sommes prêts à renier tout ce qui nous est cher, nous disons du bien de ce qui est repoussant, nous approuvons ce qui est incompréhensible.
Le Docteur Jivago (1957) 
 
Transformer la vie ! Ceux qui parlent ainsi en ont peut-être vu de toutes les couleurs, mais la vie, ils n'ont jamais su ce que c'était, ils n'en ont jamais senti le souffle, l'âme. L'existence pour eux, c'est une poignée de matière brute qui n'a pas été ennoblie par leur contact et qui attend d'être travaillée par eux. Mais la vie n'est pas une matière ni un matériau. La vie, si vous voulez le savoir, n'a pas besoin de nous pour se renouveler et se refaçonner sans cesse, pour se refaire et se transformer éternellement. Elle est à cent lieues au-dessus de toutes les théories obtuses que vous et moi pouvons faire à son sujet.
Le Docteur Jivago (1957) 
 
 
Car c'est seulement dans la mauvaise littérature que les vivants sont divisés en deux camps et n'ont aucun point de contact. Dans la réalité, tout est tellement entremêlé ! Il faut être d'une irrémédiable nullité pour ne jouer qu'un seul rôle dans la vie, pour n'occuper qu'une seule et même place dans la société, pour signifier toujours la même chose !.
Le Docteur Jivago (1957) 
 
L'appartenance à un type, c'est la mort de l'homme, sa condamnation. Si l'on ne peut le faire entrer dans une catégorie, s'il n'est pas représentatif, il possède déjà la moitié de ce qu'on est en droit d'exiger de lui : il est affranchi de lui-même, il détient une parcelle d'immortalité.
Le Docteur Jivago (1957) 
 
Peut-être faut-il que parmi tous les personnages qui figurent dans une vie, il se trouve une force inconnue, un être presque symbolique qui vient à votre secours sans qu'on l'appelle [. .. ].
Le Docteur Jivago (1957) 
 
Trois années de changements, d'imprévu, de voyages ; la guerre, la révolution, tous leurs bouleversements, les fusillades, les scènes de ruine, les scènes de mort, les destructions, les incendies, tout cela se tranforma en un vide dénué de sens. Après un long intermède, le premier événement d'importance, c'était cette course vertigineuse du train vers une maison encore intacte, dont la moindre pierre était précieuse. C'était la vie, c'était cela l'épreuve, c'était cela le but des chercheurs d'aventures, c'était cela le but final de l'art : retrouver les siens, rentrer chez soi, recommencer sa vie.
Le Docteur Jivago (1957)
 
Oh, comme parfois on aimerait laisser le faux sublime, les ténèbres épaisses du bavardage humain, pour se réfugier dans l'apparent silence de la nature, dans le bagne muet d'un long travail obstiné, dans l'ineffable du sommeil profond, de la vraie musique et du calme langage des coeurs, qui fait taire l'âme comblée.
Le Docteur Jivago (1957) 
 
Aussi loin que remontaient ses souvenirs, il n'avait jamais cessé de se demander avec étonnement comment, avec les mêmes bras et les mêmes jambes, le même langage et les mêmes habitudes, on pouvait être autre chose que tous les autres et par-dessus le marché quelque chose qui ne plaisait guère et qu'on n'aimait pas ? Il ne comprenait pas une situation où, si l'on était pire que les autres, on ne pouvait pas faire de son mieux pour se corriger et s'améliorer.
Le Docteur Jivago (1957) 
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commentaires

A
une jolie découverte!!merci ma belle<br /> je te souhaite une douce soirée<br /> bisous
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L
Bonjour Marie,<br /> Comment vas-tu ? Je t'avoue que j'ai eu peur en lisant ton dernier commentaire sur mon blog, j'espère qu'il n'y a pas trop de dégats dans ta cuisine, et qu'il y a eu plus de peur que de mal... en<br /> tout cas je suis contente que tu n'es rien eu car il en faut peu pour se retrouver avec des conséquences monstres !!!<br /> <br /> Je t'embrasse ma douce et te souhaite un bon vendredi.
Répondre
L
je découvre les oeuvres de ce personnage
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