19 mai 2013
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Edith Stein, en religion sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix,
née le 12 octobre 1891 à Breslau, dans l'Empire allemand.
Arrêtée par la SS, elle est déportée le 2 août 1942, internée au camp d'Auschwitz, dans le territoire polonais occupé par l'Allemagne nazie où elle fut mise à mort le 9 août 1942,
est une philosophe et théologienne allemande d'origine juive devenue religieuse carmélite. Elle a été canonisée par le pape Jean-Paul II le 11 octobre 1998. «Philosophe crucifiée», co-sainte patronne de l'Europe par le pape Jean-Paul II le 1er octobre 1999, à l'ouverture du synode des évêques sur l'Europe, en même temps que Brigitte de Suède et Catherine de Sienne.
Esprit Saint
Qui es-tu, douce lumière qui m'inondes
Et illumines l'obscurité de mon coeur ?
Tu me conduis par la main comme une mère,
Et si Tu me lâchais, je ne saurais faire un pas de plus.
Tu es l'espace qui enveloppe mon être et le garde en lui,
Abandonné de Toi, il tomberait dans l'abîme du néant
dont Tu me tiras pour m'élever à la lumière.
Toi, plus proche de moi que je ne le suis de moi-même,
Plus intérieur que mon être le plus intime
Et pourtant insaisissable et inouï.
Surprenant tout nom
Esprit Saint, Amour éternel.
N'es-tu pas la douce manne
qui déborde du coeur du Fils
Dans mon coeur, Nourriture des anges et des bienheureux ?
Lui qui s'éleva de la mort à une vie nouvelle
m'a éveillée aussi du sommeil de la mort
à une vie nouvelle et me donne vie nouvelle jour après jour.
Sa plénitude viendra un jour m'inonder,
Vie de Ta vie, oui Toi-même
Esprit Saint, Vie éternelle.
Es-tu le rayon qui jaillit du trône du juge éternel
Et fait irruption dans la nuit de l'âme,
Qui jamais ne se connut elle-même ?
Miséricordieux, impitoyable, il pénètre les replis cachés.
Effrayée à la vue d'elle-même,
Elle est saisie d'une crainte sacrée,
Le commencement de cette sagesse,
Qui nous vient d'en haut et nous ancre solidement dans les hauteurs
Par Ton action qui nous crée à neuf,
Esprit Saint, Rayon qui pénètre tout.
Es-Tu la plénitude de l'esprit et de la force
Par laquelle l'Agneau délie les sceaux
De l'éternel dessein de Dieu ?
Envoyés par Toi, les messagers du jugement chevauchent de par le monde
Et séparent d'un glaive acéré
Le royaume de la lumière du royaume de la nuit.
Alors le ciel devient nouveau et nouvelle la terre
Et tout vient à sa juste place Sous ton souffle
Esprit Saint, Force victorieuse.
Es-Tu le maître qui édifie la cathédrale éternelle,
Qui de la terre s'élève dans les cieux ?
Vivifiées par Toi, les colonnes s'enlacent bien haut
Et se dressent à jamais inébranlables.
Marquées du nom éternel de Dieu,
Elles se haussent dans la lumière
Et portent la coupole puissante
Qui couronne la cathédrale sacrée,
Ton oeuvre qui embrasse le monde,
Esprit Saint, Main de Dieu qui façonne.
Est-ce Toi qui créas le miroir clair
Tout proche du trône du Très-Haut,
Pareil à une mer de cristal,
Où la divinité se contemple avec amour ?
Tu Te penches sur la plus belle oeuvre de ta création,
Reflet lumineux de Ton propre rayonnement
Et de tous les êtres, pure beauté Unie à la figure aimable De la Vierge,
Ton épouse immaculée
Esprit Saint, Créateur de l'univers.
Es-tu le doux cantique d'amour et de crainte sacrée
Qui retentit près du trône de La Trinité,
Qui marie en lui le son pur de tous les êtres ?
Harmonie qui assemble les membres à la Tête,
Et se répand plein d'allégresse,
Libre de toute entrave dans Ton jaillissement
Esprit Saint, Allégresse éternelle.