10 avril 2013
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Joseph-Maximilien Buchon, dit Max Buchon,
né le 8 mai 1818 à Salins (Jura) où il est mort le 14 décembre 1869, est un poète, romancier et traducteur français.
A sa mort, Victor Hugo écrivit :
« Il laisse comme poète une œuvre et comme citoyen un exemple ».
« Il laisse comme poète une œuvre et comme citoyen un exemple ».
Entre 1848 et 1851, Buchon travailla à Salins comme rédacteur du journal Rouge.
Son ami d'enfance Gustave Courbet le place dans son tableau monumental de 1855, L'Atelier du peintre, et donne de lui un portrait
Buchon traduisit aussi en français des œuvres de Jeremias Gotthelf, qu'il fit connaître en France.
Dans ses Scènes de la vie comtoise, il décrit les conditions de vie de la population comtoise du XIXe siècle,… dans un langage à la fois savoureux et authentique, qui témoigne d'un profond amour de la province, de ses paysages et de ses gens.
Le printemps
Voici que le printemps revient, les deux mains pleines
De trésors, à combler les vallons et les plaines.
Profitons de ces jours de blanches floraisons,
Pour courir les grands bois et les grands horizons.,
La sève monte, monte aux branches des vieux aunes,
Aux branches des lilas et des ébéniers jaunes.
Les pigeons, sur les toits, empressés et charmants.
Semblent se faire entre eux beaucoup de compliments.
Le ciel est transparent comme un cristal de roche.
D'un renouveau complet on sent si bien l'approche,
Qu'on tend naïvement les bras sans se lasser,
A l'univers entier, comme pour l'embrasser.
Le joli moi de mai, fidèle à sa consigne,
Festonne de bourgeons les archets de la vigne ;
Les oiseaux amoureux chantent sur tous les tons,
Et, dans les cerisiers, grouillent les hannetons.