16 octobre 2019 3 16 /10 /octobre /2019 23:29

Halloween et sorcières en peinture et illustrations - 

Jacob van Oostsanen (1470-1533) Saul et la sorcière d'Endor

 

Jacob van Oostsanen (1470-1533) Saul et la sorcière d'Endor

Jacob van Oostsanen (1470-1533) Saul et la sorcière d'Endor

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16 octobre 2019 3 16 /10 /octobre /2019 23:28

Halloween et sorcières en peinture et illustrations - 

Adam Elsheimer (1578-1610) sorcière d'Endor

 

Adam Elsheimer (1578-1610) sorcière d'Endor

Adam Elsheimer (1578-1610) sorcière d'Endor

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16 octobre 2019 3 16 /10 /octobre /2019 23:27

Halloween et sorcières en peinture et illustrations - 

Jan van de Velde, le Jeune (1593-1641)  1626 la sorcière

 

Jan van de Velde, le Jeune (1593-1641)  1626 la sorcière

Jan van de Velde, le Jeune (1593-1641)  1626 la sorcière

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16 octobre 2019 3 16 /10 /octobre /2019 22:28

Halloween et sorcières en peinture et illustrations - 

Jacques Raymond Brascassat 1804-1867) La sorcière

 

Jacques Raymond Brascassat 1804-1867) La sorcière

Jacques Raymond Brascassat 1804-1867) La sorcière

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16 octobre 2019 3 16 /10 /octobre /2019 21:13

François-René, vicomte de Chateaubriand, né à Saint-Malo le 4 septembre 1768 et mort à Paris le 4 juillet 1848, est un écrivain, mémorialiste et homme politique français. Il est considéré comme l'un des précurseurs du romantisme français et l'un des grands noms de la littérature française.

Londres, 1796 -Poésies diverses

 

 

 

 

Les Tombeaux champêtres

 

 

Dans les airs frémissants j’entends le long murmure
De la cloche du soir qui tinte avec lenteur ;
Les troupeaux en bêlant errent sur la verdure ;
Le berger se retire et livre la nature
A la nuit solitaire, à mon penser rêveur
Dans l’orient d’azur l’astre des nuits s’avance,
Et tout l’air se remplit d’un calme solennel.
Du vieux temple verdi sous ce lierre immortel
L’oiseau de la nuit seul trouble le grand silence.
On n’entend que le bruit de l’insecte incertain,
Et quelquefois encore, au travers de ces hêtres,
Les sons interrompus des sonnettes champêtres
Du troupeau qui s’endort sur le coteau lointain.

 

 

Dans ce champ où l’on voit l’herbe mélancolique
Flotter sur les sillons que forment ces tombeaux,
Les rustiques aïeux de nos humbles hameaux
Au bruit du vent des nuits dorment sous l’if antique.
De la jeune Progné le ramage confus,
Du zéphyr, au matin, la voix fraîche et céleste,
Les chants perçants du coq ne réveilleront plus
Ces bergers endormis sous cette couche agreste.
Près de l’âtre brûlant une épouse modeste
N’apprête plus pour eux le champêtre repas ;
Jamais à leur retour ils ne verront, hélas !
D’enfants au doux parler une troupe légère,
Entourant leurs genoux et retardant leurs pas,
Se disputer l’amour et les baisers d’un père.
Souvent, ô laboureurs ! Cérès mûrit pour vous
Les flottantes moissons dans les champs qu’elle dore ;
Souvent avec fracas tombèrent sous vos coups
Les pins retentissants dans la forêt sonore.
En vain l’ambition, qu’enivrent ses désirs,
Méprise et vos travaux et vos simples loisirs :
Eh ! que sont les honneurs ? L’enfant de la victoire,
Le paisible mortel qui conduit un troupeau,
Meurent également ; et les pas de la gloire,
Comme ceux du plaisir, ne mènent qu’au tombeau.
Qu’importe que pour nous de vains panégyriques
D’une voix infidèle aient enflé les accents ?
Les bustes animés, les pompeux monuments,
Font-ils parler des morts les muettes reliques ?

 

 

Jetés loin des hasards qui forment la vertu,
Glacés par l’indigence aux jours qu’ils ont vécu,
Peut-être ici la mort enchaîne en son empire
De rustiques Newtons de la terre ignorés,
D’illustres inconnus dont les talents sacrés
Eussent charmé les dieux sur le luth qui respire :
Ainsi brille la perle au fond des vastes mers ;
Ainsi meurent aux champs des roses passagères
Qu’on ne voit point rougir, et qui, loin des bergères,
D’inutiles parfums embaument les déserts.

 

 

Là dorment dans l’oubli des poètes sans gloire,
Des orateurs sans voix, des héros sans victoire :
Que dis-je ? des Titus faits pour être adorés.
Mais si le sort voila tant de vertus sublimes,
Sous ces arbres en deuil combien aussi de crimes
Le silence et la mort n’ont-ils point dévorés !
Loin d’un monde trompeur, ces bergers sans envie,
Emportant avec eux leurs tranquilles vertus,
Sur le fleuve du temps passagers inconnus,
Traversèrent sans bruit les déserts de la vie.
Une pierre, aux passants demandant un soupir,
Du naufrage des ans a sauvé leur mémoire ;
Une muse ignorante y grava leur histoire
Et le texte sacré qui nous aide à mourir.
En fuyant pour toujours les champs de la lumière.
Qui ne tourne la tête au bout de la carrière ?
L’homme qui va passer cherche un secours nouveau :
Que la main d’un ami, que ses soins chers et tendres,
Entrouvrent doucement la pierre du tombeau !
Le feu de l’amitié vit encor dans nos cendres.
Pour moi qui célébrai ces tombes sans honneurs,
Si quelque voyageur, attiré sur ces rives
Par l’amour de rêver et le charme des pleurs,
S’informe de mon sort dans ses courses pensives,
Peut-être un vieux pasteur, en gardant ses troupeaux,
Lui fera simplement mon histoire en ces mots :
« Souvent nous l’avons vu, dans sa marche posée,
Au souris du matin, dans l’orient vermeil,
Gravir les frais coteaux à travers la rosée,
Pour admirer au loin le lever du soleil.
Là-bas, près du ruisseau, sur la mousse légère,
A l’ombre du tilleul que baigne le courant,
Immobile il rêvait, tout le jour demeurant
Les regards attachés sur l’onde passagère.
Quelquefois dans les bois il méditait ses vers
Au murmure plaintif du feuillage et des airs.
Un matin nos regards, sous l’arbre centenaire,
Le cherchèrent en vain au repli du ruisseau ;
L’aurore reparut, et l’arbre et le coteau,
Et la bruyère encor, tout étoit solitaire.
Le jour suivant, hélas ! à la file allongé.
Un convoi s’avança par le chemin du temple.
Approche, voyageur ! lis ces vers, et contemple
Ce triste monument que la mousse a rongé. »

 

 

Épitaphe.

Ici dort à l’abri des orages du monde
Celui qui fut longtemps jouet de leur fureur.
Des forêts il chercha la retraite profonde,
Et la mélancolie habita dans son coeur.
De l’amitié divine il adora les charmes,
Aux malheureux donna tout ce qu’il eut, des larmes.
Passant, ne porte point un indiscret flambeau
Dans l’abîme où la mort le dérobe à ta vue ;
Laisse le reposer sur la rive inconnue,
De l’autre côté du tombeau.

 

François-René de Chateaubriand (1768-1848) - poète - Les Tombeaux champêtres
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16 octobre 2019 3 16 /10 /octobre /2019 21:03

Gaston Couté, né à Beaugency dans le Loiret le 23 septembre 1880, mort à Paris-10e le 28 juin 1911, est un poète libertaire et chansonnier français, connu pour ses textes antimilitaristes, sociaux et anarchistes utilisant parfois le patois beauceron ou l'argot.

 

 

Requiescat in pace

 

Comme s’effeuille une rose
L’amante dolente aux traits
Ravagés par la chlorose
Est morte au soir des regrets
Et sur le bord de sa fosse
Le vieux prêtre au dos cassé
A glapi de sa voix fausse
Requiescat in pace !…

 

Et maintenant pauvre chère
Elle git loin du soleil
Sous le grand champ en jachère
Où tout est paix et sommeil
Défunts tous les jours d’ivresse
Et les nuits de l’an passé
Défunts comme ma maîtresse
Requiescat in pace !…

 

Plus n’ai la force de vivre
Et par les tristes hivers
Sertis de larmes de givre
J’erre en sanglotant mes vers
Dans le vent qui les emporte
Mon pauvre coeur trépassé
Dort sur celui de la morte
Requiescat in pace !…

 

 

 Gaston Couté (1880-1911) - poète - Requiescat in pace
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16 octobre 2019 3 16 /10 /octobre /2019 20:19

Jacopone da Todi né vers 1230 à Todi, en Ombrie, et mort à Collazzone le 25 décembre 1306) est un poète franciscain italien du XIII°  siècle. Il est l'auteur d'une centaine de poèmes d'inspiration religieuse, tantôt empreints de ferveur, tantôt rédigés sur le mode de la polémique.

Traduit par Paul Baillère, dans
Poètes lyriques d’Italie et d’Espagne,

 

 

 

La ronde des saints
                                                    Una rota si fa in cielo...

 

 
Les Saints, dans les jardins du Ciel,
Forment une ronde dansante
Auprès de l’Amour éternel
Que sa propre flamme alimente.

 


Mêlés à la ronde sans fin,
Tournent aussi des groupes d’anges,
Et tous, devant l’Époux divin,
Dansent et chantent ses louanges.

 


C’est un frémissement d’amour
De bonheur pur et d’allégresse,
Une chaîne ondoyante, autour
Du Sauveur qui fait leur ivresse.

 


Leurs clairs vêtements sont tissés
De pourpre et de blancheur parfaite
Ils ont tels que des fiancés
Des festons de fleurs sur leur tête.

 


Ils sont jeunes comme à trente ans
Sous ses belles grappes fleuries,
Tout leur est joie et passe-temps,
Et leurs cortèges éclatants
Semblent des flots de pierreries.

 

Fra Angelico - ronde des saints

Fra Angelico - ronde des saints

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16 octobre 2019 3 16 /10 /octobre /2019 00:22

Carte Bonne Fête Wendy - 18 octobre

 

Carte Bonne Fête Wendy - 18 octobre

Carte Bonne Fête Wendy - 18 octobre

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16 octobre 2019 3 16 /10 /octobre /2019 00:21

Carte Bonne Fête Gwenn - Masculin - 18 octobre

 

Carte Bonne Fête Gwenn - Masculin - 18 octobre

Carte Bonne Fête Gwenn - Masculin - 18 octobre

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16 octobre 2019 3 16 /10 /octobre /2019 00:20

Carte Bonne Fête Gwenn - Féminin - 18 octobre

 

Carte Bonne Fête Gwenn - Féminin - 18 octobre

Carte Bonne Fête Gwenn - Féminin - 18 octobre

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