Paul Verlaine est un écrivain et poète français né à Metz (Moselle) le 30 mars 1844 et mort à Paris le 8 janvier 1896.
Le clown
Bobèche, adieu ! bonsoir, Paillasse ! arrière, Gille !
Place, bouffons vieillis, au parfait plaisantin,
Place ! très grave, très discret et très hautain,
Voici venir le maître à tous, le clown agile.
Plus souple qu'Arlequin et plus brave qu'Achille,
C'est bien lui, dans sa blanche armure de satin ;
Vides et clairs ainsi que des miroirs sans tain,
Ses yeux ne vivent pas dans son masque d'argile.
Ils luisent bleus parmi le fard et les onguents,
Cependant que la tête et le buste, élégants,
Se balancent sur l'arc paradoxal des jambes.
Puis il sourit. Autour le peuple bête et laid,
La canaille puante et sainte des Iambes,
Acclame l'histrion sinistre qui la hait.
Thérèse Bussière
Le clown
Ses yeux sont deux étoiles
Sa bouche fraise rouge
Et sous son maquillage
Aussi blanc que la neige,
Les secrets de son coeur
Cachés comme un trésor
Pour l’amour des enfants
Et leurs éclats de rire,
Il invente une vie
De rêve et d’harmonie
Quand le grand chapiteau
S’allume dans la nuit.
Jacques Charpentreau, né aux Sables-d'Olonne (Vendée) le 25 décembre 1928 et mort à Paris le 8 mars 2016, est un poète, nouvelliste, romancier, et essayiste français.
Petit Clown blanc
Le petit clown blanc de la lune
Joue du violon, bat du tambour,
Jongle avec des noyaux de prunes,
Des diamants, des pommes d'amour,
Dans la douce nuit de velours.
Le petit clown blanc de la lune
Se balance au ciel en rêvant ;
Par-dessus la mer et les dunes,
Il se laisse bercer au vent
Sur son grand trapèze volant.
Le petit clown blanc de la lune
Me regarde au fond de la nuit.
Il console mes infortunes,
Il me sourit, pâlit et puis
Le petit clown s'en va sans bruit.
Yvette Bronner, écrit des poèmes relatant des rencontres et de l'espérance. Elle aime beaucoup la nature et son environnement.
Ses poèmes, sont dans le recueil Florilège.
Elle est aussi membre du Groupe Poétique François Villon.
Clown au violon
A peine se lève le rideau
Apparaît le Clown rayonnant et beau
Il fait une entrée triomphale en trébuchant
Sous les applaudissements
Et les cris de joie des enfants
Avec son costume bariolé
Ses chaussures à pointure démesurée
Il danse avec allégresse la farandole
En faisant des grimaces de guignol
Dans ses mains il tient un violon
Et fredonne des chansons
Par les refrains le public lui répond
Avec le foulard il essuie son nez rouge et rond
Tire une élégante révérence avec son chapeau melon
Le spectacle se termine
Les enfants font triste mine
Le Clown derrière son sourire permanent fait ses adieux
Mais lui est-il toujours Si heureux ?