Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 00:25
François de Vigny (cinquième aïeul du poète Alfred de Vigny) 

fut anobli par lettres patentes du 7 février 1570 enregistrées en la chambre des comptes le 26 mai de la même année

Le bain
Fragment d'un poème de Suzanne

C'était près d'une source à l'onde pure et sombre.
Le large sycomore y répandait son ombre :
Là,
Suzanne, cachée aux deux déjà brûlants,
Suspend sa rêverie et ses pas indolents,
Sur une jeune enfant, que son amour protège,
S'appuie, et sa voix douce appelle le cortège
Des filles de
Juda, de
Gad et de
Ruben
Qui doivent la servir et la descendre au bain;
Et toutes à l'envi, rivales attentives,

Détachent sa parure entre leurs mains actives.
L'une ôte la tiare où brille le saphir
Dans l'éclat arrondi de l'or poli d'Ophir;
Aux cheveux parfumés dérobe leurs longs voiles,
Et la gaze brodée en tremblantes étoiles;
La perle, sur son front enlacée en bandeau,
Ou pendante à l'oreille en mobile fardeau;
Les colliers de rubis, et, par des bandelettes,
L'ambre au cou suspendu dans l'or des cassolettes.
L'autre fait succéder les tapis préparés

Aux cothurnes étroits dont ses pieds sont parés;
Et, puisant l'eau du bain, d'avance elle en arrose
Leurs doigts encore empreints de santal et de rose.
Puis, tandis que
Suzanne enlève lentement
Les anneaux de ses mains, son plus cher ornement,
Libres des nœuds dorés dont sa poitrine est ceinte,
Dégagés des lacets, le manteau d'hyacinthe,
Et le lin pur et blanc comme la fleur du lys,
Jusqu'à ses chastes pieds laissent couler leurs plis.
Qu'elle fut belle alors !
Une rougeur errante

Anima de son front la blancheur transparente,
Car, sous l'arbre où du jour vient s'éteindre l'ardeur,
Un œil accoutumé blesse encor sa pudeur;
Mais, soutenue enfin par une esclave noire,
Dans un cristal liquide on croirait que l'ivoire
Se plonge, quand son corps, sous l'eau même éclairé,
Du ruisseau pur et frais touche le fond doré.

Hugues Merle (1823-1881)
Suzanne au bain
Suzanne-au-bain-1874-Hugues-Merle.jpg
Partager cet article
Repost0
10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 00:23
"Baigneuses"
 
par les grands peintres (6)

Antoine Calbet (1860-1944)
La baigneuse
4-facp-CALBET--Baigneuse.jpg

Antoine Calbet (1860-1944)
Baigneuse au bord d'une fontaine
4-facpCALBET--Baigneuses-autour-d-une-fontaine.jpg

Thomas Couture (1815-1879)

Petite baigneuse
4-faCouture-Petite-baigneuse--jpg

Henri Fantin-Latour (1836-1904)
Petite baigneuse
4-Fantin-latour-petite-baigneuse-brune-jpg

Henri Fantin-Latour (1836-1904)
Les baigneuses
4-Fantin-Latour--les-baigneuses-quot.jpg

Henri Fantin-Latour (1836-1904)
Baigneuses
4-Fantin-LatourBaigneuses-1896.jpg

Albert Fourié (1854-1937)
La-baigneuse
4-FOURIE-Albert--France---1854--1937-la-baigneuse.jpg

Albert Fourié (1854-1937)
Baigneuses
4-fourie_albert-Baigneuses.jpg

Albert Fourié (1854-1937)
Au bord de l'eau
4-fourier-Au-bord-de-l-eau.jpg

Jean-Honoré Fragonard (1732-1806)
Les Baigneuses
4-Jean_Honore_Fragonard_les_Baigneuses.jpg
Partager cet article
Repost0
10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 00:20

Pour le thème de juillet

de la communauté "douce France"

La montagne

Massif du Jura



Vue depuis le Mont'Or - Jura sur la Vallée de l'Orbe

A gauche Le village des Echampés-Jougne - (Doubs - France)

Au centre le Village de Ballaigues (canton de Vaud - Suisse)

Partager cet article
Repost0
9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 00:27
Jean Tortel,
 
né à Saint-Saturnin-lès-Avignon (Vaucluse) le 4 avril 1904 et mort le 2 mars 19931, 

est un poète et essayiste français.


La baigneuse est innocente

La baigneuse est innocente
Elle est blanche elle est dorée
Elle est transparente
Invisible à beaucoup

Et surprise entre l’eau et les feuilles
Fléchit légèrement les seins cachés
Par de longs doigts qui tremblent

Je ne sais d’où cette clarté surgit
Ou de l’irrespirable gouffre
Ou bien d’un espace inconnu
Aux corps impurs

Et seule
Mais ruisselle mais scintille
Seule et mouillée

Embarrassés des basses branches
Qui bougent pour toucher un corps
Nu absolument nu
Engagée sans pudeur à travers les désirs

Auguste Renoir (1841-1919)
Jeune baigneuse
11-jeune-femme-se-baignant-renoir.jpg

(Jean Tortel)
Partager cet article
Repost0
9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 00:26

"Baigneuses"
 
par les grands peintres (5)

Jacques Charlier (1706-1790)
La baigneuse
3-covCHARLIER-Jacquesla-baigneuse.jpg

Charles Louis Auguste Cousin (1807-1887)
Le miroir des bois
3-cowCOUSIN-Charles---ANTIGNA-Alexandre--d-apres-Le-miroir.jpg

Louis Dauvergne (1828-1899)
les baigneuses
3-dauvergne-louis-les-baigneuses-copie-1.jpg

Edgar Degas (1834-1917) 
Baigneuse assise au bord de la mer
3-Degas-Baigneuse-assise-au-bord-de-la-mer.jpg

Edgar Degas (1834-1917) 
Deux Baigneuses
3-degas-deux-baigne-.in-19-cor-d66be3.jpg

Herbert James Draper (1863-1920)
Baigneuse
3-draper-herbert-baigneuse.jpg

Herbert James Draper (1863-1920)
Dans une crique
3-DRAPER-Herbert-James--Angleterre-1863-1920-.jpg

Carolus-Duran (1837-1917)
Baigneuses de fontainebleau
3-duCAROLUS-DURAN--CHARLES-EMILE-AUGUSTE-baigneuses-de-font.jpg

Amaury-Duval (1808-1885)
La baigneuse
4-Eugene-amaury_duval_la-baigneuse.jpg

Amaury-Duval (1808-1885)
Baigneuse antique
4-Eugene-Emmanuel--AMAURY-DUVAL--dit-BAIGNEUSE-ANTIQUE.jpg
Partager cet article
Repost0
9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 00:25

Pour le thème de juillet
de la communauté "douce France"
 
 
La montagne
 
Massif du Jura


Le crêt au Merle -  Jura . 
Il culmine à une altitude de 1 448 m.
numerisation0022.jpg

Partager cet article
Repost0
8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 01:40

"Baigneuses"
 
par les grands peintres (4)


Gustave Courbet (1819-1877)
La femme à la vague 
3-Courbet-1868la-femme-a-la-vague.jpg

Gustave Courbet (1819-1877)
Baigneuse au bord de l'eau
3-courbet-baigneuse-au-bord-de-l-eau.jpg

Gustave Courbet (1819-1877)
Baigneuse
3-Courbet--Baigneuse184.jpg

Gustave Courbet (1819-1877)
Baigneuse à la source
3-courbet-baigneuse-source.jpg

Gustave Courbet (1819-1877)
femme nue allongée sur le sable
3-courbet-femme-nue-alllongee-sur-le-sable.jpg

Gustave Courbet (1819-1877)
La source
3-courbet-la-source.jpg

Gustave Courbet (1819-1877)
Les Baigneuses
3-courbet-les_baigneuses.jpg

Gustave Courbet (1819-1877)
Trois Baigneuses
3-courbet-trois-baigneuses.jpg

Gustave Courbet (1819-1877)
La Baigneuse et son chien
3-courbet-femme-nue-et-son-chien.jpg
Partager cet article
Repost0
8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 01:33
Pour le thème de juillet
de la communauté "douce France"
 
 
La montagne
 
Massif du Jura

Le mont d'Or est un sommet du massif du Jura, dans le département du Doubs, proche de la frontière suisse. Il s'élève à 1 461 m d'altitude ce qui en fait le point culminant du département du Doubs.

Nature sauvage au sommet du Mont d'Or
numérisation0020-copie-1




Trolles au sommet du Mont d'Or
numerisation0021.jpg

Partager cet article
Repost0
7 juillet 2013 7 07 /07 /juillet /2013 00:54

Camille-André Lemoyne,

né à Saint-Jean-d'Angély le 27 novembre 1822 et mort 28 février 1907 dans cette même ville,

est un poète et romancier français.

André Lemoyne figure dans la liste des poètes nommés dans la lettre de Rimbaud à Paul Demeny, dite Lettre du Voyant.




Recueil : Les charmeuses (1864).
Baigneuse.

Si je suis reine au bal dans ma robe traînante, 
Noyant mon petit pied dans un flot de velours, 
Je suis belle en sortant de mes grands cerceaux lourds : 
Je n'ai rien à gagner dans leur prison gênante.

Voyant mes cheveux d'or ondoyer sur mes reins, 
La Vénus à la Conque aurait pâli d'envie. 
Comme elle, sur les eaux, tritons et dieux marins, 
Tout frémissants d'amour, longtemps m'auraient suivie.

Ingres n'a pas trouvé de plus riche dessin. 
Quel merveilleux accord dans la grâce des lignes ! 
Ni taches, ni rousseurs... Pas de vulgaires signes 
Jurant sur les tons purs de l'épaule ou du sein.

Ma bouche est un écrin meublé de perles fines. 
J'ai de grands yeux plus doux que la fleur d'un bluet. 
Pour me faire si blanche avec ce corps fluet, 
Ma mère au fond d'un rêve a dû voir des hermines.

Que n'étais-je à la cour de France au temps jadis ! 
Quels sonnets m'eût chantés la Pléiade charmée ! 
Sous le ciel d'Italie, aux jours de Léon Dix, 
Le divin Sanzio m'eût peinte et m'eût aimée !

Depuis longtemps déjà vous avez les yeux clos 
(Hélas ! comme à regret je fleuris la dernière), 
Diane de Poitiers, la belle Ferronnière, 
Et Marion Delorme, et Ninon de Lenclos !

Ah ! dans l'ordre des temps quelles métamorphoses ! 
Les poètes sont morts... les amours sont grossiers... 
Adieu le gentilhomme ! — Il faut plaire aux boursiers. 
Gros phalènes ventrus se vautrant sur les roses.

Jean Auguste Dominique Ingres (1780-1867)
Venus Anadyomene
Jean-Auguste-Dominique-Ingres---Venus-Anadyomene.jpg
Partager cet article
Repost0
7 juillet 2013 7 07 /07 /juillet /2013 00:51
Charles-Augustin Sainte-Beuve
 
né le 23 décembre 1804 à Boulogne-sur-Mer et mort le 13 octobre 1869 à Paris

est un critique littéraire et écrivain français. 


À Madame Récamier.
Une jeune femme au bain
(Sur un portrait de Gérard.)

Dans ce frais pavillon de marbre et de verdure,
Quand le flot naturel avec art détourné,
Pour former un doux lac, vient baiser sans murmure
Le pourtour attiédi du pur jaspe veiné ;

Quand le rideau de pourpre assoupit la lumière,
Quand un buisson de rose achève la cloison ;
Chaste au sortir du bain ; ayant laissé derrière
Humide vêtement, blanche écume et toison ;

De fine mousseline à peine revêtue,
Assise, un bras fuyant, l'autre en avant penché ;
Son beau pied, non chaussé, d'albâtre et de statue,
S'éclairant, au parvis, d'un reflet détaché,

Au parvis étoilé, d'où transpire et s'exhale
Par les secrets d'un art, magicien flatteur,
Quelque encens merveilleux, quelque rose, rivale
Des roses du buisson à naïve senteur ;

Simple, et pour tout brillant, dans l'oubli d'elle-même,
À part ce blanc de lys et ces contours neigeux,
N'ayant de diamant, d'or et de diadème,
Que cette épingle en flèche attachant ses cheveux ;

N'ayant que ce dard-là, cette pointe légère,
Pour dire que l'abeille aurait bien son courroux,
Et pour nous dire encor qu'elle n'est pas bergère,
Un cachemire à fleurs coulant sur ses genoux ;

Sans miroir, sans ennui, sans un pli qui l'offense,
Sans rêve trop ému ni malheur qu'on pressent,
Mêlant un reste heureux d'insouciante enfance
À l'éclair éveillé d'un intérêt naissant ;

Qu'a-t-elle, et quelle est donc, ou mortelle ou déesse,
Dans son cadre enchanté de myrte et de saphir,
Cette élégante enfant, cette Hébé de jeunesse,
Hébé que tous les Dieux prendraient peine à servir ?

Elle est trouvée enfin la Psyché sans blessure,
La Nymphe sans danger dans les bains de Pallas ;
C'est Ariane heureuse, une Hélène encor pure,
Hélène avant Paris, même avant Ménélas !

Une Armide innocente, et qui de même enchaîne ;
Une Herminie aimée, ignorant son lien ;
Aux bosquets de Pestum une jeune Romaine
Songeant dans un parfum à quelque Émilien !

C'est celle que plus tard, non plus Grecque naïve,
Fleur des palais d'Homère et de l'antique ciel,
Mais Béatrix déjà, plus voilée et pensive,
Canove ira choisir pour le myrte immortel !

Mais à quoi tout d'abord rêve-t-elle à l'entrée
De son bel avenir, au fond de ses berceaux ?
À quoi s'oublie ainsi la jeune Idolâtrée ?
À quelle odeur subtile ? à quel soupir des eaux ?

À quel chant de colombe ?... à sa harpe éloignée ?
À l'abeille, au rayon ?... au piano de son choix ?
Peut-être au char magique où luit la Destinée,
Au frère du Consul, à ceux qui seront Rois ?

À l'épée, au génie, à la vertu si sainte,
À tout ce long cortège où chacun va venir
La nommer la plus belle, et dans sa chaste enceinte,
S'irriter, se soumettre, et bondir, et bénir ?

Car qui la vit sans craindre, en ces heures durables,
En ces printemps nombreux et si souvent nouveaux,
Les sages et les saints eux-mêmes égarables,
Les pères et les fils, enchaînés et rivaux ?

Heureuse, elle l'est donc ; tout lui chante autour d'elle ;
Un cercle de lumière illumine ses pas ;
C'est miracle et féerie ! — Arrêtez, me dit-elle ;
Heureuse, heureuse alors, oh ! ne le croyez pas !

— Elle a dit vrai... — Du sein de la fête obligée,
En plein bal, que de fois (écoutez cet aveu),
Songeant au premier mot qui l'a mal engagée,
Retrouvant tout d'un coup l'irréparable vœu,

Le retrouvant cruel, mais respectable encore,
(Car, même dans le trouble et sous l'attrait, toujours,
La Décence à pas lents, la Crainte qui s'honore,
De leur ton cadencé notèrent ses détours),

Que de fois donc, sentant cette lutte trop forte,
Du milieu des rivaux qui n'osent l'effleurer,
En hâte de sortir, un pied hors de la porte,
Elle se mit, ainsi que Joseph, à pleurer !

Et pleurant sous les fleurs, et de sa tête ornée
Épanchant les ennuis dans un amer torrent,
Elle dit comme Job : « Que ne suis-je pas née ! »
Tant le bonheur d'hymen lui semble le plus grand !

Que de fatigue aussi, de soins (si l'on y pense),
Que d'angoisse pour prix de tant d'heureux concerts,
Triomphante Beauté, que l'on croit qui s'avance
D'une conque facile à la crête des mers !

L'Océan qui se courbe a plus d'un monstre humide,
Qu'il lance et revomit en un soudain moment.
Quel sceptre, que d'efforts, ô mortelle et timide,
Pour tout faire à vos pieds écumer mollement !

Ces lions qu'imprudente, elle irrite, elle ignore,
Dans le cirque, d'un geste, il faut les apaiser ;
Il faut qu'un peuple ardent qui se pousse et dévore
À ce ruban tendu s'arrête sans oser.

Ô fatigue du corps ! ô fatigue de l'âme !
Scintillement du front qui rougit et pâlit !
Que sa rosée a froid ! Cette rougeur de flamme
Cache un frisson muet qu'en vain elle embellit !

Ah ! c'est depuis ce temps, même depuis l'automne,
Quand la fête est ailleurs, quand l'astre pâle a lui,
Quand tout débris sauvé, toute chère couronne,
Au souvenir sacré se confond aujourd'hui ;

Lorsque causant des morts, des amitiés suprêmes,
Dans ce salon discret, le soir, à demi-voix,
Pour vous qui les pleurez, pour les jeunes eux-mêmes,
Le meilleur du discours est sur ceux d'autrefois,

C'est seulement alors, qu'assurée avec grâce,
Recouvrant les douleurs d'un sourire charmant,
Vous acceptez la vie, et, repassant sa trace,
Vous lui pardonnez mieux qu'aux jours d'enchantement.

Le dévouement plus pur, l'amitié plus égale,
Les mêmes, quelques-uns, chaque fois introduits,
Le bienfait remplissant chaque heure matinale,
Le génie à guérir, à sauver des ennuis ;

Au soir, quelque lecture ; aux jours où l'on regrette,
Un chant d'orage encor sur un clavier plus doux ;
Puis l'entretien que règle une muse secrète,
Tout un bel art de vivre éclos autour de vous :

Sur le mal, sur le bien, sur l'amour ou la gloire,
Sur tout objet, cueillir un rayon adouci,
En composer un mieux, à quoi vous voulez croire,
Voilà, voilà votre art, votre bonheur aussi !

Aimez-le, goûtez-en la pâleur inclinée ;
Il fuyait ce bain grec où nous vous admirons.
— Rappelons-nous l'aveu de la plus fortunée,
Mortels, sous tant de jougs où gémissent nos fronts !

François Pascal Simon, baron Gérard (1770-1837)
Portrait de Juliette de Récamier
Francois-Gerardjuliette_recamier.jpg
Partager cet article
Repost0

 

*

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Recherche

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Catégories

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Evans - Le gros chêne

 

 

 

 

 

 

 

Evans - le chateau

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Evans clocher

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mes Blogs Amis À Visiter

Fontaine du vigneron - Salins les Bains