26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 01:08
Marceline Desbordes-Valmore,

née à Douai le 20 juin 1786 et morte à Paris le 23 juillet 1859,

est une poétesse française.




La voix d'un ami

Si tu n'as pas perdu cette voix grave et tendre
Qui promenait mon âne au chemin des éclairs
Ou s'écoulait limpide avec les ruisseaux clairs,
Eveille un peu ta voix que je voudrais entendre.

Elle manque à ma peine, elle aiderait mes jours.
Dans leurs cent mille voix je ne l'ai pas trouvée.
Pareille à l'espérance en d'autres temps rêvée,
Ta voix ouvre une vie où l'on vivra toujours !

Souffle vers ma maison cette flamme sonore
Qui seule a su répondre aux larmes de mes yeux.
Inutile à la terre, approche-moi des cieux.
Si l'haleine est en toi, que je l'entende encore !

Elle manque à ma peine ; elle aiderait mes jours.
Dans leurs cent mille voix je ne l'ai pas trouvée.
Pareille à l'espérance en d'autres temps rêvée,
Ta voix ouvre une vie où l'on vivra toujours !


Illustration mcp
La voix d'un ami
http://img1.picmix.com/output/pic/original/5/0/7/8/2648705_be413.jpg

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 01:06
"Femmes et Fleurs"
 par les grands peintres (58)

Alfred Stevens (1823-1906)
A la campagne
Stevens-alfred-a-la-campagne.jpg

Alfred Stevens (1823-1906)
Cupidon et Hymen 
Stevens-alfred--Cupidon-et--Hymen.jpg

Alfred Stevens (1823-1906)
Dans le jardin
Stevens-alfred--dans-le-jardin.jpg

Alfred Stevens (1823-1906)
Printemps
stevens-alfred-printemps-copie-1.jpg

Alfred Stevens (1823-1906)
La Parisienne
Stevens-alfred_La_Parisienne_1880.jpg

Alfred Stevens (1823-1906)
La Parisienne Japonaise
Stevens-alfred-_La_Parisienne_japonaise.JPG

Alfred Stevens (1823-1906)
Après-midi dans le parc
Stevens-alfred-apres--midi-dans-le-parc.jpg

Alfred Stevens (1823-1906)
Fleurs d'automne
Stevens-Alfred-Autumn_flowers--1-.jpg

Alfred Stevens (1823-1906)
La lecture
Stevens-Alfred-Lecture.jpg

Alfred Stevens (1823-1906)
Portrait de femme
stevens-alfred--portrait_of_a_woman-.jpg

Alfred Stevens (1823-1906)
La boule de verre
Stevens_Alfred_La_Boule_De_Verre.jpg

Alfred Stevens (1823-1906)
Femme et chat
Stevens_Alfred_femme-et-chat.jpg

Alfred Stevens (1823-1906)
Rêverie
Stevens_Alfred_Reverie.jpg
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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 01:04
Pour le thème du mois de septembre
de la communauté "douce France"

"Les Ponts"
par les grands peintres (11)

Georges Braque (1882-1963)
Le Viaduc de l'Estaque 
z-braque-le-viaduc-de-l-Estaque.jpg

Georges Braque (1882-1963)
Le Viaduc de l'Estaque
z-braque--viaduc-de-l-estaque.jpg
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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 01:01
Marceline Desbordes-Valmore,

née à Douai le 20 juin 1786 et morte à Paris le 23 juillet 1859,

est une poétesse française.



Trop tard

Il a parlé. Prévoyante ou légère,
Sa voix cruelle et qui m'était si chère
A dit ces mots qui m'atteignaient tout bas :
"Vous qui savez aimer, ne m'aimez pas !

"Ne m'aimez pas si vous êtes sensible,
"Jamais sur moi n'a plané le bonheur.
"Je suis bizarre et peut-être inflexible ;
"L'amour veut trop : l'amour veut tout un coeur

"Je hais ses pleurs, sa grâce ou sa colère ;
"Ses fers jamais n'entraveront mes pas. "
Il parle ainsi, celui qui m'a su plaire... 
Qu'un peu plus tôt cette voix qui m'éclaire

N'a-t-elle dit, moins flatteuse et moins bas : 
"Vous qui savez aimer, ne m'aimez pas !
"Ne m'aimez pas ! l'âme demande l'âme.
"L'insecte ardent brille aussi près des fleurs :

"Il éblouit, mais il n'a point de flamme ;
"La rose a froid sous ses froides lueurs.
"Vaine étincelle échappée à la cendre,
"Mon sort qui brille égarerait vos pas."

Il parle ainsi, lui que j'ai cru si tendre.
Ah ! pour forcer ma raison à l'entendre,
Il dit trop tard, ou bien il dit trop bas :
"Vous qui savez aimer, ne m'aimez pas. "

Création mcp
Trop tard
http://img1.picmix.com/output/pic/original/8/3/6/7/2647638_b6c3b.jpg
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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 01:00
"Femmes et Fleurs"
 par les grands peintres (57)


 Agapit Stevens (1849-1917)
La femme au miroir
Stevens-Agapit---1849-1917--la-femme-au-miroir.jpg

 Agapit Stevens (1849-1917)
Gitane
Stevens-Agapit--gitane.jpg

 Agapit Stevens (1849-1917)
Indécision
Stevens-Agapit--indecision.jpg

Agapit Stevens (1849-1917)
Jeune napolitaine au bouquetStevens-Agapit--jeune-napolitaine-au-bouquet.jpg

Agapit Stevens (1849-1917)
Jeune fille à la mer
Stevens-Agapit--jeune-fille-a-la-mer.jpg
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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 00:58
Pour le thème du mois de septembre
de la communauté "douce France"

"Les Ponts"
par les grands peintres (10)

Joseph Mallord William Turner (1775-1851) 
Le pont de Grenoble
turner-le-pont-de-grenoble--1824.jpg

Joseph Mallord William Turner (1775-1851) 
Les ponts de la Moselle - koblenz
turner-les-ponts-de-la-Moselle_koblenz.jpg

Joseph Mallord William Turner (1775-1851) 
Mézières - le Pont de Pierre et l'Eglise Notre Dame
turner-Mezieres-le-pont-de-pierre-et-l-eglise-notre-dame.jpg

Joseph Mallord William Turner (1775-1851) 
Paris - Pont-Neuf
Turner-parispont_neuf.jpg

Joseph Mallord William Turner (1775-1851) 
Chateau d'Alnwick, Northumberland.
turner_william-Chateau-d-Alnwick--Northumberland-jpg

Joseph Mallord William Turner (1775-1851) 
Coucher de soleil écarlate
turner-coucher-soleil-ecarlate.jpg

Joseph Mallord William Turner (1775-1851) 
Incendie Chambre des Lords I
turner-incendie-chambre-des-lords.jpg

Joseph Mallord William Turner (1775-1851) 
Incendie Chambre des Lords II
turner-incendie-chambre-lords.jpg

Joseph Mallord William Turner (1775-1851) 
Liege - Le Pont du Torrent
Turner-liege-le-pont-du-Torrent.jpg

Joseph Mallord William Turner (1775-1851) 
Venise - Le Pont des Soupirs
turner-venise-pont-soupirs1.jpg
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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 01:21
Marceline Desbordes-Valmore,

née à Douai le 20 juin 1786 et morte à Paris le 23 juillet 1859,

est une poétesse française.


Prière pour lui

Dieu ! créez à sa vie un objet plein de charmes,
Une voix qui réponde aux secrets de sa voix !
Donnez-lui du bonheur, Dieu ! donnez-lui des larmes ;
Du bonheur de le voir j'ai pleuré tant de fois !

J'ai pleuré, mais ma voix se tait devant la sienne ;
Mais tout ce qu'il m'apprend, lui seul l'ignorera ;
Il ne dira jamais : "Soyons heureux, sois mienne !"
L'aimera-t-elle assez celle qui l'entendra ?

Celle à qui sa présence ira porter la vie,
Qui sentira son coeur l'atteindre et la chercher ;
Qui ne fuira jamais, bien qu'à jamais suivie,
Et dont l'ombre à la sienne osera s'attacher ?

Ils ne feront qu'un seul, et ces ombres heureuses
Dans les clartés du soir se confondront toujours ;
Ils ne sentiront pas d'entraves douloureuses
Désenchaîner leurs nuits, désenchanter leurs jours !

Qu'il la trouve demain ! Qu'il m'oublie et l'adore !
Demain ; à mon courage il reste peu d'instants.
Pour une autre aujourd'hui je peux prier encore :
Mais... Dieu ! vous savez tout ; vous savez s'il est temps !

création mcp
Prière pour lui
http://img1.picmix.com/output/pic/original/8/7/6/6/2646678_2f3bb.jpg
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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 01:20
"Femmes et Fleurs"
 par les grands peintres (56)

Marie Spartali Stillman (1844-1927)
La rose du jardin d'Armida
Spartali-Stillman-la-rose-du-jardin-d-Armida.jpg

Marie Spartali Stillman (1844-1927)
Béatrice
Spartali-Stillman--1844-1927--Beatrice-1895.jpg

Marie Spartali Stillman (1844-1927)
Sonnets d'amour
Spartali-Stillman--1844-1927--Love-Sonnets--1894.jpg

Marie Spartali Stillman (1844-1927)
Message d'amour
Spartali-Stillman--1844-1927--Love-s-Messenger--c.-1885.jpg

Marie Spartali Stillman (1844-1927)
 L'Enfance de Sainte Cecily
spartali-stillman--L-Enfance-de-Saint-Cecily.jpg

Marie Spartali Stillman (1844-1927)
Femme au jardin
Spartali-Stillman-1--femme-au-jardin.jpg

Marie Spartali Stillman (1844-1927)
Les colombes au manoir de Kelmscott- Oxfordshire
Spartali-Stillman-Marie-les-colombes-au-manoir-de-Kelmscott.jpg

Marie Spartali Stillman (1844-1927)
Les fleurs au jardin du manoir
Spartali-Stilmmman-fleurs-au-jardin-du-manoir.jpg

Marie Spartali Stillman (1844-1927)
Lys du couvent
Spartali_Stillman-_Marie-Lys-au-couvent.jpg

Marie Spartali Stillman (1844-1927)
Madonna Pietra degli Scrovigni
Spartali_Stillman_-1884-Madonna-Pietra-degli-Scrovigni.jpg

Marie Spartali Stillman (1844-1927)
Le jardin enchanté
Spartali_Stillman_-1889-Le-Jardin-enchante.jpg
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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 01:15
Pour le thème du mois de septembre
de la communauté "douce France"

"Les Ponts"
par les grands peintres (9)

Alfred Sisley (1839-1899)
Aqueduc à Marly
sisley-aqueduc-a-marly.jpg

Alfred Sisley (1839-1899)
Le Pont de Hampton Court
sisley-Pont-de-Villeneuve-La-Garenne.jpg


Alfred Sisley (1839-1899)
Pont de Villeneuve La Garenne
sisley-Le-Pont-de-Hampton-Court.jpg




Alfred Sisley (1839-1899)
Passerelle d'Argenteuil
Sisley_Passerelle-d-argenteuil.jpg
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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 01:07
Marceline Desbordes-Valmore,

née à Douai le 20 juin 1786 et morte à Paris le 23 juillet 1859,

est une poétesse française.



Les roses

L'air était pur, la nuit régnait sans voiles ;
Elle riait du dépit de l'amour :
Il aime l'ombre, et le feu des étoiles,
En scintillant, formait un nouveau jour.

Tout s'y trompait. L'oiseau, dans le bocage,
Prenait minuit pour l'heure des concerts ;
Et les zéphyrs, surpris de ce ramage,
Plus mollement le portaient dans les airs.

Tandis qu'aux champs quelques jeunes abeilles
Volaient encore en tourbillons légers,
Le printemps en silence épanchait ses corbeilles
Et de ses doux présents embaumait nos vergers.

Ô ma mère ! On eût dit qu'une fête aux campagnes,
Dans cette belle nuit, se célébrait tout bas ;
On eût dit que de loin mes plus chères compagnes
Murmuraient des chansons pour attirer mes pas.

J'écoutais, j'entendais couler, parmi les roses,
Le ruisseau qui, baignant leurs couronnes écloses,
Oppose un voile humide aux brûlantes chaleurs ;
Et moi, cherchant le frais sur la mousse et les fleurs,

Je m'endormis. Ne grondez pas, ma mère !
Dans notre enclos qui pouvait pénétrer ?
Moutons et chiens, tout venait de rentrer.
Et j'avais vu Daphnis passer avec son père.

Au bruit de l'eau, je sentis le sommeil
Envelopper mon âme et mes yeux d'un nuage,
Et lentement s'évanouir l'image
Que je tremblais de revoir au réveil :

Je m'endormis. Mais l'image enhardie
Au bruit de l'eau se glissa dans mon coeur.
Le chant des bois, leur vague mélodie,
En la berçant, fait rêver la pudeur.

En vain pour m'éveiller mes compagnes chéries,
En me tendant leurs bras entrelacés,
Auraient fait de mon nom retentir les prairies ;
J'aurais dit : " Non ! Je dors, je veux dormir ! Dansez ! "

Calme, les yeux fermés, je me sentais sourire ;
Des songes prêts à fuir je retenais l'essor ;
Mais las de voltiger, (ma mère, j'en soupire,)
Ils disparurent tous ; un seul me trouble encor,

Un seul. Je vis Daphnis franchissant la clairière ;
Son ombre s'approcha de mon sein palpitant :
C'était une ombre, et j'avais peur pourtant,
Mais le sommeil enchaînait ma paupière.

Doucement, doucement, il m'appela deux fois ;
J'allais crier, j'étais tremblante ;
Je sentis sur ma bouche une rose brûlante,
Et la frayeur m'ôta la voix.

Depuis ce temps, ne grondez pas, ma mère,
Daphnis, qui chaque soir passait avec son père,
Daphnis me suit partout pensif et curieux :
Ô ma mère ! Il a vu mon rêve dans mes yeux !

François Pascal Simon, baron Gérard (1770-1837)
Daphnis et Chloé
zzz-Gerard-Daphnis-Chloe-2.jpg
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