11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 02:30

Pierre de Ronsard 
 
né en septembre 1524 au Château de la Possonnière, près du village de Couture-sur-Loir en Vendômois et mort le 28 décembre 1585 au Prieuré de Saint-Cosme en Touraine,

 
est un des poètes français les plus importants du XVIe siècle.
« Prince des poètes et poète des princes », Pierre de Ronsard, est une figure majeure de la littérature poétique de la Renaissance.



 
VIe livre des Poèmes
 
Les paroles que dit Calypso
ou qu'elle devait dire
voyant partir Ulysse de son île
 
A Jean-Antoine de Baïf, poète excellent
«Donques, coureur fuitif et vagabond,
Qui n'as honneur ni honte sur le front,
Que tous les dieux, auxquels tu fais injure,
Vont punissant pour ton âme parjure,
Par mer, par terre, et t'ôtant chaque jour
De ta maison le désiré retour,
Te vont tramant d'une filasse brune
Coup dessus coup, fortune sur fortune,
Mal dessus mal, méchef dessus méchef,
Qui sans te perdre est pendu sur ton chef, 
Pour allonger ta misérable vie, 
Qui par ton fils te doit être ravie,
Quand de son dard en un poison trempé 
(Sauvant tes boeufs) seras à mort frappé.
Quoi? vagabond, que des Dieux la vengeance
Poursuit partout ! est-ce la récompense
Que tu me dois de t'avoir reçu nu,
Cassé, froissé à ce bord inconnu ?
Battu du foudre ; hélas ! trop pitoyable !
Je te fis part ensemble et de ma table,
Et de mon lit, homme mortel, et moi 
Sur qui la mort n'a puissance ni loi, 
Fille à ce Dieu qui partout te tourmente.
Que je vivais bien heureuse et contente,
Dedans mon antre, ah ! avant que le sort
T'eût fait flotter à mes bords demi-mort,
A calfourchon sur les ais de ta proue
(Naufragé vif dont la vague se joue)
Sans compagnons, que les feux envoyés
Du ciel avaient en ton lieu foudroyés :
Pauvres chétifs, qui furent, sans leur faute,
Punis pour toi, âme méchante et caute ! 
Je devais croire au dieu marin Proté,
Qui dès longtemps, prophète, avait chanté
Que finement trompée je seroie
Par un guerrier qui reviendrait de Troie,
Qui aurait vu de la mer les périls, 
Aurait connu Antiphate et Éris,
Lestrygons, et le borgne Cyclope,
Qui te mangea les meilleurs de ta trope.
Et te voyant, aux marques qu'il disait
Je te connus : mais amour me nuisait
Qui me gagna dès la première vue :
Si que l'esprit et l'âme toute émue
Et la raison, me laissèrent d'un coup ;
Et si voyais, dedans tes yeux, beaucoup
De signes vrais que tu étais Ulysse,
Homme méchant, artisan de malice.
Aux jours d'été, quand le soleil ardent
De ses rayons la terre allait fendant,
La crevassant jusqu'au fond de son centre,
Tous deux assis dessous le frais d'un antre
Où le ruisseau jasait à l'environ,
Ayant la tête au creux de mon giron,
Moi t'accolant ou baisant ton visage,
Je connus mieux ton malheureux courage.
Car me contant qu'environ la mi-nuit,
Étant par toi Diomède conduit,
Tu détournas les beaux coursiers de Thrace,
Tuas Dolon, que la Troyenne audace
Avait induit pour savoir si les Grecs
Voudraient combattre, ou s'ils fuiraient après
Que la jeune Aube, à la main safranée
Aurait au ciel la clarté ramenée ;
Puis me contant qu'en vêtement d'un gueux.
Rebobiné, rapetassé, bourbeux,
Cherchant ton pain d'huis en huis, à grand'peine
Entras en Troie, et parlas à Hélène,
Qui te montra tous les forts d'Ilion,
Te fit embler le saint Palladion,
Et sain et sauf sortir hors de la ville ;
Puis discourant que l'enfançon Achille
Reçut par toi les armes en la main ;
Puis me contant que les Grégeois en vain
Aux murs Troyens eussent fait mille brèches
Sans Philoctète et ses fatales flèches,
Que tu trompas d'une parjure foi,
Voulant apprendre à Pyrrhe comme toi
D'être méchant, ce qu'il ne voulut faire,
Te haïssant d'un ardente colère,
Prince bien né. Certes je prévis bien
Que ta finesse et toi ne valaient rien,
Et qu'à la fin je serais abusée
Du beau parler d'une âme si rusée.
Que gémis-tu d'un soupir si amer,
Les yeux tournés sur le dos de la mer,
Enflant pensif de sanglots ta poitrine ?
Fais ton bateau et sur la mer chemine,
Voilà du bois et des outils assez
Pour tes carreaux rudement compassés,
Dont tu bâtis ta barque naufragère,
Sans aucun art, d'une main trop légère.
Va, marche, fuis où la mer et le vent
Te porteront : j'espère que souvent,
Comme un plongeon, humant l'onde salée,
Je me verrai par mon nom appelée
Pour ton secours ; mais dusses-tu mourir,
Je ne saurais sur l'eau te secourir :
Car je n'ai point dessus la mer puissance,
Bien que la mer me donne ma naissance.
Mais, las ! devant que choir en péril tel,
Il vaudrait mieux être fait immortel
Près Calypso, dont un Dieu te sépare,
Que retenter cet élément barbare
Qui n'a point d'yeux, de cœur ni de pitié :
Mais orageux et plein d'inimitié
Semble aux putains, qui contrefont les belles,
Pour être après meurtrières et cruelles :
La mer qui sait ainsi que toi piper,
Se fait bonasse afin de te tromper.
Où est la foi que tu m'avais donnée,
Sous le serment du nocier Hyménée ?
Quand dextre en dextre en jurant me promis
Un lit certain qu'en oubli tu as mis,
Et par le vent autant que toi volage
Jettes en vain le sacré mariage,
Dont tu te ris en te jouant de moi ;
Sans faire cas de Dieu ni de ta foi,
Ni d'abuser de l'honneur des déesses ?
Aussi tu dois de cent vagues épaisses,
(Poussé par force au rivage étranger)
Froisser ton chef parjure et mensonger ?
Ah ! tu devrais non pas froisser ta tête,
Mais l'abîmer au fort de la tempête,
Et cette langue apprise à bien mentir,
Dont mainte dame a pu se repentir
De l'avoir crue : et ne suis la première
Pleurant ta bouche à tromper coutumière
C'est quelque honneur tromper son ennemi,
Ou soit qu'il veille ou qu'il soit endormi,
Quand la guerre est par armes échauffée ;
Mais ce n'est mie à l'homme grand trophée,
Et grand honneur il n'a jamais reçu
De décevoir un cœur déjà déçu.
O méchant Grec ! bien petite est la gloire
Quand deux trompeurs ensemble ont la victoire
Sur une femme au cœur simple et benin :
Un Dieu volage, inconstant et malin,
Un homme caut qui trompe par finesse
Non les Troyens, mais les plus fins de Grèce
Puisque Mercure est descendu pour toi,
Je ne veux plus te retenir chez moi :
Suis ton chemin, cherche par le naufrage
De ton pays le sablonneux rivage.
Que portes-tu, méchant, en ta maison
Sinon finesse, et fraude et trahison,
Trompant par feinte et par fausse pratique
Déesse, dieux, et grande république,
Que tu as pu par un cheval dompter,
Que dix bons ans n'avaient su surmonter ?
Que vas-tu voir en ton île pierreuse,
Où ne bondit la jument généreuse
Ni le poulain ? que vas-tu voir sinon
Une putain riche d'un beau renom,
Ta filandière et vieille Pénélope ?
Qui vit gaillarde au milieu de la trope
Des jouvenceaux, qui départent entre-eux,
A table assis, des moutons et des bœufs,
Boivent ton vin ; cependant que la lyre
Les fait danser, le bouffon les fait rire ;
Qui pour avoir plus de commodité
A fait aller en Sparte la cité
Son Télémaque, enfant qui se lamente
Que jour à jour s'appetisse sa rente,
Et cependant qu'elle veut à plaisir
Quelque ribaud pour son mari choisir ?
Il me souvient qu'assis dessous l'ombrage,
Baisant tes yeux, ton front et ton visage,
Toi me trompant d'un parler éloquent,
Tu me contais, Pénélope moquant,
Qu'elle était sotte, et n'avait d'autre étude
Qu'à ne souffrir qu'une laine fût rude,
Pour en ourdir quelque ouvrage nouveau,
Toujours filant et virant le fuseau
Tourbillonneux, mordant de la gencive
Les nœuds du fil tout baveux de salive.
Ici auras soit de jour soit de nuit
Gaillarde épouse et auras chaste lit ;
Quand je voudrais devenir variable,
Je ne saurais : mon île est voyageable
Tant seulement aux vents et aux oiseaux,
Et non aux pas des hommes et chevaux :
Car de bien loin ma terre séparée
Du continent, des flots est emmurée,
Et rien n'aborde au feu de Calypson,
Pour te donner ou martel ou soupçon.
Bien, prends le cas que la rame Phéaque
Te reconduise au rivage d'Ithaque,
Terre pierreuse et pays sablonneux :
Il te faudra d'un habit haillonneux
Vêtir ton corps, il faudra prendre guerre,
A coups de poing te battre comme un hère,
Et t'accoster seulement d'un porcher :
Voilà, finet, ce que tu vas chercher,
Et cependant ta finesse ici laisse
Un reaume acquis, chaste lit et déesse».
Disant ainsi, tout le cœur lui faillit :
Un tremblement sa poitrine assaillit ;
Le cœur lui bat, elle se pâma toute ;
Du haut du front lui tomba goutte à goutte
Jusqu'aux talons une lente sueur,
Et les cheveux lui dressèrent d'horreur.
Puis, retournant les yeux devers son île,
Disait pleurant : «Terre grasse et fertile,
Lieu que les dieux en propre avaient élu,
Pour tes forêts autrefois tu m'as plu,
Pour tes jardins, pour tes belles fontaines,
Et pour tes bords bien émaillés d'arènes :
Mais maintenant ta beauté me déplaît,
Pour le départ de cet homme qui est
Ton seul honneur, or puisqu'il s'en absente,
Tu n'es plus rien qu'une île mal plaisante.
Las ! si au moins, homme méchant et fin,
J'avais au ventre un petit Ulyssin
Qui te semblât, je serais confortée,
M'éjouissant d'une telle portée :
Mais tu t'en vas, larron de mon bonheur,
N'ayant de quoi défendre mon honneur.
Arrête un peu, souffre que je te baise,
Pour rafraîchir cette amoureuse braise,
Qui m'arde le cœur, et qu'en cent mille lacs
Ton col aimé j'enlace de mes bras.
Mais où fuis-tu ! tu n'as ni mât, ni voile,
Robes, habits, ni chemises, ni toile
Pour te vêtir, ni vivres pour manger :
Attends au moins, vagabond étranger,
Que je t'en donne, afin que la famine
Ne te consomme errant sur la marine.
Ainsi tu vois que bénin est mon cœur,
Le tien de fer, acéré de rigueur,
Inexorable, impitoyable et rude,
Qui pour le bien m'uses d'ingratitude,
Cœur de lion, de tigre et de rocher,
A qui l'on peut justement reprocher
Qu'étant issu du genre Sisyphide,
Bien ne te plaît que fraude et qu'homicide».
A tant se tut : mais Ulysse toujours,
Sans s'émouvoir, dola par quatre jours
Tillac, carène, et les fentes étoupe
De lente poix : il cheville la poupe,
Ferre la proue, et poussant plus avant
Sa barque en mer, courbe la voile au vent,
Le jour cinquième, et laissa loin derrière
Ile, déesse, et larmes et prière.
 
Ces vers, Baïf, ami des bons esprits,
Je chante au lit quand la fièvre m'a pris,
Pour mieux charmer le chagrin qui me ronge,
Me consolant (soit que je veille ou songe)
Par poésie, et ne veux autre bien :
Car ayant tout,sans elle je n'ai rien.
 
Newell Convers Wyeth – Ulysse et Calypso, 1929

Newell Convers Wyeth – Ulysse et Calypso, 1929

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11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 02:20

Dans la mythologie grecque, Calypso (en grec « celle qui dissimule ») est une nymphe de la mer.


Mythe
Calypso «aux belles boucles» passe pour être une nymphe, fille d'Atlas, selon Homère et le pseudo-Apollodore. Hésiode la range quant à lui parmi les Océanides et le poète du Catalogue des femmes lui prête des amours mystérieuses mais prolifiques avec Hermès dont elle aurait eu le peuple entier des Céphalléniens. Elle est considérée comme la reine de l'île mythique d'Ogygie, où elle mène une vie solitaire dans une caverne entourée d'autres nymphes.

Dans l’Odyssée, elle recueille Ulysse après son naufrage et tombe éperdument amoureuse de lui. Elle réussit à le retenir sur son île pendant sept ans, lui offrant même l'immortalité s'il consent à rester près d'elle. Mais Zeus prend pitié de ce que lui dit sa chère fille Athéna et envoie Hermès son fils lui donner l'ordre de relâcher Ulysse. Elle le laissera partir achever sa quête.
Selon certaines traditions, elle aurait eu deux fils du héros, à savoir Nausinoos et Nausithoos.

Calypso
par les grands peintres



Max Beckmann (1884-1950) 
Calypso et Ulysse
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François Boucher (1703-1770)
Diane et Calypso
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d'après Pieter Bruegel (vers 1525-1569)
Fête de Calypso pour Ulysse 
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Arnold Böcklin (1827-1901)
Calypso et Ulysse
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Arnold Böcklin (1827-1901)
Calypso et Ulysse
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Pierre-Jacques Cazes (1676-1754)
Télémaque racontant ses aventures à Calypso
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d'après William Hamilton (1730-1803)
Calypso accueille Télémaque et Mentor 
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George Hitchcock (1850–1913)
Calypso
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Jacob Jordaens (1593-1678)
Ulysse construisant un navire avant de quitter Calypso
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Jacob Jordaens (1593-1678)
Ulysse construisant un navire avant de quitter Calypso
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Angelica Kauffmann (1741-1807)
Calypso appelant le ciel et la terre pour témoins de son affection pour Ulysse
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Angelica Kauffmann (1741-1807)
Calypso
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Gérard de Lairesse (1641-1711)
Calypso et Ulysse
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Gérard de Lairesse (1641-1711)
Calypso reçoit l'ordre de Zeus transmis par Hermès de laisser partir Ulysse
9 calypso2Calypso reçoit l'ordre de Zeus transmis par Herm



Gérard de Lairesse (1641-1711)
Mercure, Calypso et Ulysse (1682)
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Henri Lehmann (1814–1882
Calypso
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d'après Joos de Momper (1564-1635)
Calypso et Ulysse
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Charles-Joseph Natoire (1700-1777)
Télémaque dans l'île de Calypso
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Dominique Louis Féréol Papety (1815-1849)
Télémaque et Calypso
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Jean Raoux (1677-1734)
Télémaque raconte ses aventures à Calypso
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Sir William Russell Flint (1880-1969)
Ulysse et Calypso
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Jan Styka (1858-1925)
Calypso

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Jan Styka (1858-1925)
Calypso promet l'immortalité à Ulysse
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Jan Styka (1858-1925)
Ulysse et Calypso 
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Newell Convers Wyeth (1882-1945)
Ulysse et Calypso
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11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 01:02

Fête : 11 mai
 
Estelle
 
Etymologie : Étoile (latin).
 
Quelle personnalité attachante ont ces femmes nées pour aimer, séduire, faire plaisir et répandre autour d'elles paix, harmonie et beauté. L'équilibre filtre au travers de leur attitude, ainsi qu'une impression de calme et de douceur. Soucieuses de plaire, les "Estelle" sont prêtes à fournir beaucoup d'efforts pour être aimées, aussi se montrent-elles agréables, serviables, conciliantes et affectueuses et soignent-elles leur apparence physique. Elles savent prendre des responsabilités et se montrent perfectionnistes. Elles sont très perméables à l'atmosphère dans laquelle elles évoluent : elles sont intuitives, réceptives et sensitives. Leur émotivité ainsi que leur imagination sont également développées, et il leur arrive fréquemment de s'évader dans des rêveries plus ou moins chimériques pour fuir les dures réalités de la vie.
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10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 01:56

 

Les bancs

 

à Evans - Jura

près du cimetière


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10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 01:48

 

Fête : 10 mai

 
Solange
 
Etymologie : Solennelle (latin).
 
Les "Solange" sont des femmes dynamiques qui possèdent beaucoup d'entrain, se montrent joviales, sympathiques, chaleureuses et accueillantes. Elles sont originales et s'intéressent à des sujets divers. Toutefois, comme elles sont hypersensibles, elles peuvent apparaître dans un premier temps réservées et méfiantes.  Leur véritable nature est autoritaire et volontaire, même si leur hyperémotivité trouble parfois leur équilibre. Cyclothymiques et ayant des réactions vives, elles peuvent se montrer, du fait de cette inégalité d'humeur, instables ou versatiles. Par ailleurs, elles sont nerveuses et excitables, ce qui ne facilite guère leurs échanges avec les autres. Tantôt repliées sur elles-mêmes, tantôt enjouées : il n'est pas toujours facile de saisir leur véritable personnalité. Fières, elles sont partagées entre leur désir de diriger leur propre vie et une tendance à rechercher la facilité . D'esprit vif, elles sont critiques et sensibles à l'humour.
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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 02:14
Jules Verne, 

né le 8 février 1828 à Nantes en France et mort le 24 mars 1905 à Amiens en France, 

est un écrivain français dont une grande partie des œuvres est consacrée à des romans d'aventures et de science-fiction (ou d'anticipation).

184 poésies et chansons de Jules Verne ont été répertoriées jusqu'à présent.


J'aime ces doux oiseaux...

J'aime ces doux oiseaux, qui promènent dans l'air 
Leur vie et leur amour, et plus prompts que l'éclair, 
Qui s'envolent ensemble ! 
J'aime la fleur des champs, que l'on cueille au matin, 
Et que le soir, au bal, on pose sur son sein 
Qui d'enivrement tremble !

J'aime les tourbillons des danses, des plaisirs, 
Les fêtes, la toilette, et les tendres désirs 
Qui s'éveillent dans l'âme ! 
J'aime l'ange gardien qui dirige mes pas, 
Qui me presse la main, et me donne tout bas 
Pour les maux un dictame !

J'aime du triste saule, au soir muet du jour, 
La tête chaude encor, pleine d'ombre et d'amour, 
Qui se penche et qui pense ! 
J'aime la main de Dieu, laissant sur notre coeur 
Tomber en souriant cette amoureuse fleur 
Qu'on nomme l'espérance !

J'aime le doux orchestre, en larmes, gémissant 
Qui verse sur mon âme un langoureux accent, 
Une triste harmonie ! 
J'aime seule écouter le langage des cieux 
Qui parlent à la terre, et l'emplissent de feux 
De soleil et de vie.

J'aime aux bords de la mer, regardant le ciel bleu, 
Qui renferme en son sein la puissance de Dieu, 
M'asseoir toute pensive ! 
J'aime à suivre parfois en des rêves dorés 
Mon âme qui va perdre en des flots azurés 
Sa pensée inactive !

J'aime l'effort secret du coeur, qui doucement 
S'agite, la pensée au doux tressaillement, 
Que l'on sent en soi-même ! 
Mieux que l'arbre, l'oiseau, la fleur qui plaît aux yeux, 
Le saule tout en pleurs, l'espérance des Cieux... 
J'aime celui qui m'aime.

Joséphine Wall (1947)
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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 02:13

 

 

L’Ascension
est une fête chrétienne célébrée quarante jours après Pâques (en comptant le dimanche de Pâques). C’est pourquoi elle tombe toujours un jeudi, généralement au mois de mai. Dans la tradition et la foi chrétienne, elle marque l’élévation au ciel de Jésus de Nazareth après sa résurrection et la fin de sa présence terrestre.
Le Jeudi de l’Ascension est jour férié dans plusieurs pays.

L'ascension
par les grands peintres


Pieter Aertsen dit Lange Pier (Pierre le Long) (1508-1575)
L'Ascension du Christ
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Guariento di Arpo (1310/20-1368/70)
L'Ascension du Christ
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Guariento di Arpo (1310/20-1368/70)
L'Ascension du Christ
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Louis Cretey (vers 1635-1702) 
L'Ascension du Christ
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Théophane le Crétois (vers 1500 - 1559)
L'Ascension
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John Singleton Copley (1738-1815)
Ascension
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Salvador Dalí (1904-1989)
Ascension 
4 ascension dali




Albrecht Dürer (1471-1528) 
Ascension
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Fra angelico (vers 1400-1455) 
Ascension
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Il Garofalo (1481-1559)
L’Ascension du Christ
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Giotto (1267-1337) 
L’Ascension
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Giotto (1267-1337) 
L’Ascension
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El Greco (1541-1614)
L'ascension de Jésus
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Hans von Kulmbach (vers 1480-vers 1522)
L’Ascension du Christ
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Andrea Mantegna (1431-1506) 
L’Ascension du Christ.
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Mikhaïl Vassilievitch Nesterov (1862-1942)
L'ascension
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Mariotto di Nardo (actif entre 1394 et 1424) 
Ascension
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Pietro Perugino (Il Perugino) (né v. 1448-1523)
L'ascension du Christ.
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Pietro Perugino (Il Perugino) (né v. 1448-1523)
L'ascension du Christ.
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Rembrandt (1606-1669) 
L'ascension du Christ.
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Luca Della Robbia (1400-1481)
L’Ascension du Christ.
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Andreï Roublev
(v.1370 -v1428)
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Le Tintoret (1518-1594) 
Ascension du Christ (1581)
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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 02:00
Fête : 9 mai
 
Pacôme
 
Etymologie : Pacifier (latin).
 
Pacôme est un homme entier, courageux, énergique et viril, qui se veut sévère. Sous une certaine rudesse et des airs conquérants, il a une grande sensibilité qu'il tend à maîtriser, ainsi qu'une certaine séduction qu'il n'entretient que discrètement. Timide, inquiet au fond de lui-même, il doute de ses capacités, mais il compense parfaitement par une activité nettement au-dessus de la moyenne et une volonté à toute épreuve. Il évolue avec une aisance naturelle, s'adapte rapidement, peut montrer du savoir-faire, voire un certain opportunisme. Pourtant il est plutôt strict, déteste la flatterie, le mensonge, les faux-semblants, et surtout l'injustice... Capable de colères violentes lorsqu'il fait face à une iniquité, il est alors redoutable! 
 
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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 02:30
 
Marie-Joseph Blaise de Chénier était un homme politique et écrivain français, né le 28 août 1764 et mort à Paris le 10 janvier 1811 soit huit ans après avoir été élu à l’Académie-Française. Il est à la tête d’une œuvre prolifique, des pièces de théâtres,  poésies,  et d’écrits divers.
S’il est aujourd’hui moins reconnu dans le domaine littéraire que son frère, le poète André Chénier, il reste néanmoins célèbre pour avoir écrit "FENELON",  contribué à l’écriture du Chant du départ, l’hymne du Premier Empire ainsi qu’à La Marseillaise avec son couplet des enfants  (La Marseillaise ayant été composée par le Jurassien Rouget de l'Isle)

Citations :
 
Arrêtez: malheur à l'homicide!
Le sang retombera sur sa tête perfide.
Caïus Gracchus (1792)

C'est le bon sens, la raison qui fait tout: 
Vertu, génie, esprit, talent et goût.
Hymne à la Raison (1794)


A la liberté 


Descends, ô liberté ! fille de la nature : 
Le peuple a reconquis son pouvoir immortel ;
Sur les pompeux débris de l'antique imposture
Ses mains relèvent ton autel.

Venez, vainqueurs des rois : l'Europe vous contemple ; 
Venez ; sur les faux dieux étendez vos succès ; 
Toi, sainte liberté, viens habiter ce temple ;
Sois la déesse des Français.

Ton aspect réjouit le mont le plus sauvage,
Au milieu des rochers enfante les moissons ;
Embelli par tes mains, le plus affreux rivage 
Rit, environné de glaçons.

Tu doubles les plaisirs, les vertus, le génie ;
L'homme est toujours vainqueur sous tes saints étendards ;
Avant de te connaître, il ignorait la vie : 
Il est créé par tes regards.

Au peuple souverain tous les rois font la guerre ; 
Qu'à tes pieds, ô déesse, ils tombent désormais ! 
Bientôt sur les cercueils des tyrans de la terre 
Les peuples vont jurer la paix.
Marie-Joseph de Chenier



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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 02:28
8 mai 1945 - Victoire des Alliés

 
8 MAI 1945
 
Victoire des Alliés
sur l'Allemagne nazie et la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe marquée par la capitulation de l'Allemagne
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Les cérémonies à l'Arc de Triomphe, le 8 mai 1945. Source : ECPAD
 
 
La capitulation allemande :
Le 7 mai 1945, à 2 h 41, l'acte de capitulation allemande est signé à Reims. Les combats doivent cesser le 8 mai à 23 h 01.
 
La nouvelle est communiquée officiellement le 8 mai à 15 h 00.
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Le lendemain, 9 mai, à 0 h 16, la capitulation générale est signée à Berlin.
 
La France, signataire aux côtés des Alliés de ces deux actes, est représentée à Reims par le général Sevez, à Berlin par le général de Lattre de Tassigny.
La reddition sans conditions de l'Allemagne nazie met fin en Europe à un conflit de six ans qui a fait plusieurs dizaines de millions de morts.
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Le 8 mai a été déclaré jour férié de commémoration en France le 20 mars 1953.
 
Le président Charles de Gaulle supprime le caractère férié de ce jour par le décret du 11 avril 1959.
 
Pour se placer dans une logique de réconciliation avec l'Allemagne, le président Giscard d'Estaing supprime également la commémoration de la victoire alliée en 1945.
 
C'est à la demande du président François Mitterrand que cette commémoration et ce jour férié seront rétablis, par la loi du 23 septembre 1981.
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