24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 03:27
 
Guillaume APOLLINAIRE
( Wilhelm Albert Włodzimierz Apolinary de Wąż-Kostrowicki) 
 
né le 26 août 1880 à Rome et mort pour la France le 9 novembre 1918 à Paris
 
est un poète et écrivain français, né polonais, sujet de l'Empire russe.
 
Il est considéré comme l'un des poètes français les plus importants du début du xxe siècle, auteur de poèmes tels que La Chanson du mal-aimé, zone ou  Le Pont Mirabeau ; mais son oeuvre érotique est également passée à la postérité. Il pratiqua dans les dernières années de sa vie le calligramme (terme de son invention désignant ses poèmes écrits en forme de dessins ).
 
poète et théoricien de l'Esprit nouveau, il donna des conférences sur le cubisme, et fut sans doute un précurseur majeur du surréalisme dont il a forgé le nom.
 
 
 
Le Chat
 
Je souhaite dans ma maison :
Une femme ayant sa raison,
Un chat passant parmi les livres,
Des amis en toute saison
Sans lesquels je ne peux pas vivre.
 
Guillaume Apollinaire
 
 
Guillaume Appollinaire - poète - le chat
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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 01:19
 
René Armand François Prudhomme,
dit Sully Prudhomme, né à Paris le 16 mars 1839 et mort à Châtenay-Malabry le 6 septembre 1907, est un poète français, premier lauréat du Prix Nobel de littérature en 1901.
 
Son premier recueil, Stances et Poèmes (1865) est loué par Sainte-Beuve et lance sa carrière. Il renferme son poème le plus célèbre, Le Vase brisé, élégante métaphore du cœur brisé par un chagrin d'amour.
 
 
 
 
 
POESIE SUR LA TERRE
 
Enfant sur la terre on se traîne,
Les yeux et l'âme émerveillés,
Mais, plus tard, on regarde à peine
Cette terre qu'on foule aux pieds.
 
Je sens déjà que je l'oublie,
Et, parfois, songeur au front las,
Je m'en repens et me rallie
Aux enfants qui vivent plus bas.
 
Détachés du sein de la mère,
De leurs petits pieds incertains
Ils vont reconnaître la terre
Et pressent tout de leurs deux mains;
 
Ils ont de graves tête-à-tête
Avec le chien de la maison;
Ils voient courir la moindre bête
Dans les profondeurs du gazon;
 
Ils écoutent l'herbe qui pousse,
Eux seuls respirent son parfum;
Ils contemplent les brins de mousse
Et les grains de sable un par un;
 
Par tous les calices baisée,
Leur bouche est au niveau des fleurs,
Et c'est souvent de la rosée
Qu'on essuie en séchant leurs pleurs.
 
J'ai vu la terre aussi me tendre
Ses bras, ses lèvres, autrefois!
Depuis que je la veux comprendre,
Plus jamais je ne l'aperçois.
 
Elle a pour moi plus de mystère,
Désormais, que de nouveauté;
J'y sens mon cœur plus solitaire,
Quand j'y rencontre la beauté;
 
Et, quand je daigne par caprice
Avec les enfants me baisser,
J'importune cette nourrice
Qui ne veut plus me caresser.
 
 
René-François Sully Prudhomme
 
 
 
 
https://img1.picmix.com/output/pic/original/2/6/8/7/1797862_813f3.gif
 
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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 23:12

 

KDO D'AMITIE DE MARCELLINE

 

KDO DE MARCELLINE
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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 03:43
 
Aloysius BERTRAND   (1807-1841)
 
Louis Jacques Napoléon Bertrand, dit Aloysius Bertrand est un poète romantique, dramaturge et journaliste français,
 
né le 20 avril 1807 à Ceva (Piémont), mort le 29 avril 1841, à l'hôpital Necker de Paris.
Considéré comme l'inventeur du poème en prose, il est  l'auteur de Gaspard de la nuit (1842).son oeuvre posthume la plus connue.
 
 
 
Les deux anges
 
- " Planons, lui disais-je, sur les bois que parfument 
les roses ; jouons-nous dans la lumière et l'azur des 
cieux, oiseaux de l'air, et accompagnons le printemps 
voyageur. "
 
La mort me la ravit échevelée et livrée au sommeil d'un
évanouissement, tandis que, retombé dans la vie, je 
tendais en vain les bras à l'ange qui s'envolait.
 
Oh ! si la mort eût tinté sur notre couche les noces du 
cercueil, cette sueur des anges m'eût fait monter aux 
cieux avec elle, ou je l'eusse entraînée avec moi aux 
enfers !
 
Délirantes joies du départ pour l'ineffable bonheur de 
deux âmes qui, heureuses et s'oubliant par-tout où elles 
ne sont plus ensemble, ne songent plus au retour.
 
Mystérieux voyage de deux anges qu'on eût vus, au point 
du jour, traverser les espaces et recevoir sur leurs 
blanches ailes la fraîche rosée du matin !
 
Et dans le vallon, triste de notre absence, notre couche 
fût demeurée vide au mois des fleurs, nid abandonné sous 
le feuillage.
 
 
Aloysius BERTRAND - poète - Les deux anges
Aloysius BERTRAND   (1807-1841)

Aloysius BERTRAND (1807-1841)

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 03:06
Une petite balade comtoise aux abords de la forêt communale de mon village d'EVANS.
Balade comtoise - "LE GROS CHENE A EVANS"
EVANS
le gros chêne
Balade comtoise - "LE GROS CHENE A EVANS"
 
 
Le chêne d'evans mesure en mai 2003,
- 5 mètres de circonférence,
- 1 mètre 60 de diamètre et 20 mètres de haut.
 
Son âge est incertain mais on peut lui attribuer 270 ans de vie. Il a connu la révolution française
 
Au printemps 2003, il a bénéficié d'un toilettage, qui lui assurera une meilleure longévité. 
Le Chêne abandonné
Recueil : "Les Poèmes dorés"
 
Dans la tiède forêt que baigne un jour vermeil,
Le grand chêne noueux, le père de la race,
Penche sur le coteau sa rugueuse cuirasse
Et, solitaire aïeul, se réchauffe au soleil.
Anatole FRANCE (1844-1924)
chêne sessile ou chene rouvre
 
Origine: Feuillus d'Europe.
 
Famille des Fagaceae Synonyme : Cupulaceae
 
arbre de 20 à 40 mètres de Hauteur.
 
Le tronc peut atteindre 2 m de diamètre.
 
Longévité: 500 à 1000 ans
 
Floraison en mai à la feuillaison :
- Feuilles: Caduques, alternes, lobées, et longs pétioles
- Fleurs Mâles en chatons pendant à la base des pousses de l'année
- Fleurs femelles en glomérules fixées directement vers l'extrémité des pousses de l'année  
                                         
Fruits:  à maturité en octobre, Glands sessiles de forme assez variable, directement sur le rameau, groupés par 2 ou 3 : cupule glabre. 
                                        
Ecorce d'abord lisse et verdâtre, mince, puis grisâre, à fissurations verticales nettement dominantes
 
Houppier ample, mais assez claire, feuilles pétiolées
 
Bois : aubier blanc jaunâtre; coeur très différencié brun plus ou moins variable selonles crus.
Balade comtoise - "LE GROS CHENE A EVANS"
Balade comtoise - "LE GROS CHENE A EVANS"
Balade comtoise - "LE GROS CHENE A EVANS"

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 16:47
 
Charles DOVALLE
 
né à Montreuil-Bellay le 23 juin 1807 - 1829 
est poète romantique , il écrit des poèmes remarqués et se lance avec ardeur dans la vie littéraire., Il publie des poésies en forme de chansons.
 
Il a également écrit sous le pseudonyme de "Mlle Pauline A de Poitiers" pour le "Mercure" (en 1827) et publie des poèmes dans des revues.
 
Egalement critique théâtral, il commet un calembour facile sur Mirra, le directeur du théâtre des Variétés : « on ne dira jamais que c'est un Mira-beau ». Ce dernier, qui était laid et vindicatif, le provoque en duel
Il est abattu au troisième échange, il avait à peine 22 ans.
 
 
 
Le sylphe
 
L'aile ternie et de rosée humide,
Sylphe inconnu, parmi les fleurs couché,
Sous une feuille, invisible et timide,
J'aime à rester caché.
 
Le vent du soir me berce dans les roses ;
Mais quand la nuit abandonne les cieux, 
Au jour ardent mes paupière sont closes :
Le jour blesse mes yeux.
 
Pauvre lutin, papillon éphémère,
Ma vie, à moi, c'est mon obscurité !
Moi, bien souvent, je dis : " C'est le mystère 
Qui fait la volupté ! "
 
Et je m'endors dans les palais magiques, 
Que ma baguette élève au fond des bois, 
Et dans l'azur des pâles véroniques 
Je laisse errer mes doigts.
 
Quant tout à coup l'éclatante fanfare
A mon oreille annonce le chasseur,
Dans les rameaux mon faible vol s'égare,
Et je tremble de peur.
 
Mais, si parfois, jeune, rêveuse et belle, 
Vient une femme, à l'heure où le jour fuit, 
Avec la brise, amoureux, autour d'elle 
Je voltige sans bruit.
 
J'aime à glisser, aux rayons d'une étoile, 
Entre les cils qui bordent ses doux yeux ; 
J'aime à jouer dans les plis de son voile 
Et dans ses longs cheveux.
 
Sur son beau sein quand son bouquet s'effeuille,
Quand à la tige elle arrache un bouton,
J'aime surtout à voler une feuille
Pour y tracer mon nom...
 
Oh ! respectez mes jeux et ma faiblesse,
Vous qui savez le secret de mon coeur !
Oh ! laissez-moi, pour unique richesse,
De l'eau dans une fleur.
 
L'air frais du soir ; au bois, une humble couche ; 
Un arbre vert pour me garder du jour... 
Le sylphe, après, ne voudra qu'une bouche 
Pour y mourir d'amour !
 
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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 02:56

  JE VOUS SOUHAITE A TOUS

UN BON WEEK END

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 00:09

Je  souhaite à tous un Bon Vendredi

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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 01:07

Je vous souhaite à tous un "Bon Jeudi"

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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 01:05
 
François Édouard Joachim COPPEE
né le 26 janvier 1842 à Paris où il est mort le 23 mai 1908,
Est un poète, dramaturge et romancier français.
Il fut le poète populaire et sentimental de Paris et de ses faubourgs
 
 
Ritournelle
 
Dans la plaine blonde et sous les allées,
Pour mieux faire accueil au doux messidor, 
Nous irons chasser les choses ailées, 
Moi, la strophe, et toi, les papillons d'or.
 
Et nous choisirons les routes tentantes,
Sous les saules gris et près des roseaux,
Pour mieux écouter les choses chantantes, 
Moi, le rythme, et toi, le choeur des oiseaux.
 
Suivant tous les deux les rives charmées 
Que le fleuve bat de ses flots parleurs, 
Nous vous trouverons, choses parfumées, 
Moi, glanant des vers, toi, cueillant des fleurs.
 
Et l'amour, servant notre fantaisie, 
Fera, ce jour-là, l'été plus charmant : 
Je serai poète, et toi poésie ; 
Tu seras plus belle, et moi plus aimant.
 
François COPPÉE - poète - Ritournelle
François Édouard Joachim COPPEE

François Édouard Joachim COPPEE

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