une petite promenade bucolique dans mon village EVANS (611 habitants) par cette belle journée de Mars
A la sortie du village côté Mercey Le Grand :
Les Etangs
une petite promenade bucolique dans mon village EVANS (611 habitants) par cette belle journée de Mars
A la sortie du village côté Mercey Le Grand :
Les Etangs
HERALDIQUE
BLASON D'EVANS Lors des guerres, le chevalier armé d'un heaume, d'un haubert, d'une large épée et d'une lance se distingue à ses armoiries. |
|
V° SIECLE
472 à 496 (gallo-romain, burgonde ou mérovingien)
Les burgondes (peuplade arienne originaire de Scandinavie l'Ile de Bornholm – sur les rives de la Baltique), arrivés depuis le II° siècle en POMERANIE, se sont déplacés vers l'ouest et fondés un royaume vers 413 sur les bords du Rhin (terres accordées par l'empereur romain Jovin) ; ils jalonnent ensuite leur marche victorieuse de postes destinés à assurer l'occupation du pays (villages dont le nom se termine par «ans» comme EVANS), . Ces appellations sont composées du nom du chef de tribu, suivi de la désinence germanique «ing».
Evans viendrait du nom propre «aiwald» qui signifie l'ami de la forêt. Aiwalding est devenu peu à peu Aywuans, Ayvans, Esvans, EVANS.
XII° SIECLE
C'est en 1145, qu'apparaît le nom d'EVANS (ESVANS carte de CASSINI).
La chapelle d'EVANS, sur la colline, devint au moyen âge un lieu de pèlerinage très fréquenté. On y venait de très loin «pour la guérison des maladies épileptiques et de la folie.»
Au XI° siècle Evans faisait partie de la prévôté de Fraisans.
EVANS a certainement pris son indépendance en 1147 ; un parchemin indique le nom de Evrard d'EVANS, reconnu parmi les nobles du Comté. Evrard peut être considéré comme le premier seigneur d'EVANS
On ne trouve plus la trace du premier château féodal construit sur les hauteurs d'EVANS, ce château en ruines a été rasé et détruit en 1813. Si l'on en croit les historiens anciens, en creusant on pourrait retrouver les fondations. Il ne reste que très peu de documents, mais parmi ceux qui subsistent, le château pouvait avoir 30 à 40 mètres de façade, était entouré d'une muraille dont la base était baignée dans un vaste étang, alimenté par le ruisseau plus abondant qu'aujourd'hui, et séparait le château du village, construit en face, sur la colline de la Citadelle.
La seigneurie d'EVANS est rurale. Elle est divisée entre la réserve du seigneur, directement exploitée par le seigneur lui-même et ses agents, et le reste des tenures (fief ou lot de terre) exploitées par des paysans contre une redevance annuelle en argent le cens) ou en nature par des journées de travail sur la propriété du seigneur (les corvées)
Le seigneur d'Evans se partageait le territoire de Berthelange avec d'autres seigneurs : le « préhender » de Berthelange (chanoine de Besançon), les seigneurs de Salans et l'Abbaye de Corcelles.
Abbatiale de Corcelles
L'abbaye de CORCELLES est une abbaye cistercienne féminine dont les origines sont très anciennes. Les documents médiévaux les plus anciens datent de 1161. Un document daté de 1185, « le grand privilège de LUCIUS III » énumère en détail les biens et droits dont jouissait l'abbaye après une année d'existence ». Leur modicité par rapport aux monastères masculins est flagrante. Leur variété et leur complémentarité dénotent la priorité mise à satisfaire les seuls besoins domestiques quotidiens. La fusion avec OUNANS-DOLE se fera en 1609.
A cette période, dans les villages comme EVANS, les rendements agricoles s'accroissent grâce à la maîtrise de nouvelle technique : travail du fer améliorant l'outillage et permettant l'invention de la charrue, maîtrise de l'énergie hydraulique, donnant naissance au moulin à eau. La vie devant plus facile, les familles font des enfants, jusqu'au XIV° siècle.
que l'on peut voir au musée de BESANCON et LONS LE SAUNIER ou existant encore DANS LE VILLAGE
Une importante découverte archéologique connue de «dépôt de vaisselle de bronze» est maintenant visible au musée de LONS LE SAUNIER. Cet important dépôt de vaisselle de bronze, daté des environs 950 avant J.-C. fut découvert fortuitement en 1998 au fond d'une doline, à environ 1,50 m de profondeur.
C'est en décapant l'épaisse couche de terre végétale aucentre de la doline – presque 8 m d'épaisseur de terre arable au centre – qu'une vingtaine de récipients de bronze ont été arrachés du sol par le godet de la pelle mécanique : il s'agissait de tasses kirkendrup ou Jenisovice, d'un chaudron à 2 anses à attaches doubles cruciformes, d'une grande passoire, de fiasques de type Blanot, et d'un grand vase biconique.
Un des deux inventeurs du dépôt, enseignant, et devenu depuis prospecteur bénévole pour l'archéologie, a procédé ensuite à de nombreuses prospections sur le site, recueillant au total, une cinquantaine de récipients.
EVANS est ainsi devenu le plus important dépôt de vaisselle de bronze connu en Europe. Ce service complet permettait de préparer, filtrer et distribuer un breuvage à plusieurs dizaines de personnes. Il est daté du X° siècle avant J.-C..
Si la plus grande part des pièces provient de l'Europe de l'Est (le chaudron connu seulement à 3 exemplaires), les tasses de kirkendrup, les fiasques semblent provenir d'un atelier de l'Est de la France (Vallée de la Saône)
(voir article dans wikipedia)
. La voie romaine
La voie romaine, une des plus importantes, qui allait de Lyon au Rhin, passait sur la commune ; elle est encore visible à différents endroits sur le territoire d'EVANS.
Le principal vestige des romains, c'est la route qui conduisait de Lyon à la frontière du Rhin, elle est encore repérable sur la commune.
Entre Dole et Evans, on a reconnu 8 cimetières, tous distants des habitations et en bordure de la voie (472 à 496 – gallo-romain, burgonde ou mérovingien)
. A Evans, au nord en direction de Berthelange, au lieudit «Lavernoz» on a découvert de nombreuses pièces de cette période : tombeaux, poteries, tuiles, monnaies de l'époque romaine) conservées au musée de BESANCON et datant de 471 à 496 de l'époque romaine.
En juin 1986, près du château d'eau, il a été découvert un sarcophage et plusieurs tombeaux en pierre d'un seul bloc, d'une longueur de 2 m et percés d'un trou dans le milieu Ces tombes orientées sans ordre apparent, incluses dans un ensemble de murs assez complexe, laisse supposer une église paléochrétienne.
Le musée de Besançon, possède venant d'Evans, une plaque-boucle, un ardillon, une bague de fer, un disque à renflement central, et une pièce de bronze ajourée, qui pourrait être un ornement de char.
Aux «Combes d'Evans» tout près de la voie ferrée, les labours un peu profond mettent à jour, un pavage grossier, qui dénote d'anciennes habitations Non loin de là, dans la contrée dite «au champs sarrazin» et «au village sarrazin», Monsieur BRUAND a découvert en 1850, un vaste tumulus contenant de nombreux ossements humains, d'une grandeur extraordinaire, avec des sabres, scramasaxes et débris d'armures de cuivre,(armes de l'époque franque ou mérovingienne, des médailles et des monnaies variées. Une multitude de sépulture inviolées doit occuper la superficie du plateau qui domine la Combes (725 / 732)
château du 17° siècle – transformé en ferme
Après avoir pris part à d'autres batailles dans le sud de la province.) Lorsque le Comte Jean Claude de POLIGNY seigneur d'EVANS rentra chez lui, le village était détruit, il ne restait que la tour du château.
Il construisit alors sur l'autre rive, à la place des anciennes écuries, le nouveau château encore existant, achevé en 1663.
Construction d'une fontaine communale qui devait servir d'abreuvoir et lavoir
1867 – 1870
Creusement du grand puits sur la partie haute du village à EVANS.
1895
A EVANS, construction près du château à côté de la fontaine déjà pourvue d'un abreuvoir, d'un lavoir couvert.
Le 25 Novembre 1923,
C'est l'inauguration du monument aux morts, en hommage à tous nos morts pour la France pendant la guerre de 14 - 18. On peut lire sur la stele le nom de 15 jeunes gens
ARCHITECTURE SACREE
Église du 18° siècle avec clocher à dôme. (photo)sur les ruines de l'antique chapelle seigneuriale, une vaste église, qui engloberait l'oratoire sous lequel étaient enterrés ses ancêtres. La construction de la nef et du chœur était terminée en 1732
Réfection de la toiture du dôme de l'Église et un nouveau coq la surplombe
2004
La statue de la Vierge nous accueillant à l'entrée de l'Église a été et restaurée et repeinte dans ses couleurs d'origine, (et inaugurée en août 2004) par Madame DEBUSNE, une artiste du village.
Un oratoire fut érigé sur la colline de la Citadelle en 1948. « LA STATUE DE NOTRE DAME DE LA PAIX » fut bénie solennellement ce 15 Août par le Chanoine René JEANJACQUOT, enfant du pays.
catégorie sculpture, menuiserie, peinture ; autel retable, tableau : «le baptême du Christ» (maître autel).
Matériaux : bois, taillé, peint, doré ; toile
Dimensions : h = 800, la = 400
Siècle : 4° quart du 18° siècle.
- Le gros chêne «sessile ou rouvre» de plus de 250 ans
- Les rives du Doubs (lieu dit la fin basse)