8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 02:25

Les dames des entreportes - Vallée de Joux - Doubs


Un sire de Joux avait trois filles : Loïse, Berthe et Hermance d'une grande beauté. Leur défaut étaitde séduire les jeunes hommes du voisinage. Une fois leurs conquêtes assurées, elles les délaissaient .
Trois jeunes seigneurs, les plus séduisants et les plus courageux du comté de Bourgogne, n'avaient pas abandonné l'idée de se faire aimer d'elles. Ils firent bonne garde autour du château, avec la bénédiction du sire de Joux qui rêvait de les avoir pour gendres. Mais en vain.
Cédant à la colère et à l'impatience, le père décida que les vainqueurs d'un tournoi auraient pour récompense la main de ses trois filles et ce, bon gré, mal gré. On annonça la joute à plus de cent lieues à la ronde, mais peu de chevaliers se présentèrent, chacun connaisant trop bien l'humeur capricieuse des belles demoiselles de Joux. La fortune des armes sourit à Bras-de-Fer, Raymond le Bossu et Hugues-au-Pied-Fourchu, dont la méchanceté n'avait d'égale que la laideur.
Le jour des noces, les fiancées voilées s'étaient fait remplacer par des servantes. La supercherie découverte, leur poursuite s'organisa en direction de Pontarlier puis du défilé des Entreportes, où les seigneurs abusés les rejoignirent. Mais lorsqu'ils voulurent prendre dans leurs bras les demoiselles de Joux, ils n'étreignirent que... trois statues de pierre que l'on peut encore voir aujourd'hui et qui sont connues sous le nom de "Dame des Entreportes".

Les dames d'Entreportes

Les dames d'Entreportes

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 00:13


Le Sabot de Frotey-lès-Vesoul - Haute-Saône

 


A Frotey-lès-Vesoul - Haute-Saône, sur le rebord de la colline et dominant la falaise, les évents, les Pluies et le gel ont sculpté la roche en forme de sabot.

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SELON la légende, il y a fort Longtemps, le sire de Montaigu était parti à la guerre, et sa jeune et ravissante femme se morfondait dans son château des environs de Vesoul. Elle en vint à souhaiter un peu de distraction. Un bel étranger survint demandnt l'Hospitalité, et fut . par cet homme cultivé et raffiné, 
Un jour, Cet hôte Jusque là réservé, Lui déclara sa flamme et lui assura qu'elle pouvait se considerer comme libre, son mari tardant à de croisade, il n'était certainement plus de monde. Insensible, la châtelaine resta de marbre, et songea que ce soupirant devenait compromettant, et ne pouvait rester auprès d'elle. En réfléchissant, Elle fut tout à coup Tiree de ses pensées et se sentit défaillir de joie, des cavaliers mettaient pied à terre dans la cour du château, parmi eux se tropuvait son mari.
Apprenant cette nouvelle Qui déjouait ses projets, L'étranger grimaça de colère. il se para alors de deux cornes, deux Ailes noires. Un coup de tonerre ébranla le chateau et dans une forte odeur de soufre, le diable s'envola dans le ciel par une fenêtre ouverte et aller se poser près du chateau de la Motte. C'est alors qu'il découvrit qu'il avait perdu un sabot et  il s'aperçut avec stupeur sue Celui-ci venait de se changer en pierre. 
Les Châtelains morts depuis des siècles, Mais le  sabot est toujours là, rappelant "la puissance de la vertu sur le vice". Et comme d'autres pierres de la région, Elle a Le pouvoir mystérieux de tourner sur elle-même.

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 02:41

LEGENDE COMTOISE

 

"Notre Dame de la Solborde"

 

De jeunes bergers menaîent paître leurs moutons dans la vallée d'Echenoz-La-Méline, près de Vesoul en Haute-Saône.

Ils avaient remarqué  que quelques-unes de leurs bêtes prenaient l'habitude de s'écarter des pâtures habituelles, et de monter jusqu'au Trou de la Roche, où elles se mettaient à bêler longuement. Ils les y suivirent un jour, et découvrirent près de la grotte d'où coule "la Méline", une statue ancienne de la Vierge. Ils la laissèrent là, en ayant pris soin cependant de la placer en un lieu décent, et descendirent au village annoncer leur découverte. Les habitants d'Echenoz, accompagné du vicaire, montèrent vénérer la statue miraculeuse. On la prit avec respect et on la transporta en procession jusqu'à l'église où un autel digne d'elle avait été préparé.
Le lendemain, la statue avait disparu. On la chercha et elle fut retrouvée à Solborde, là où les jeunes bergers l'avaient trouvée. On y édifia une chapelle qui devint un lieu de pélérinage.


Cet endroit est un lieu de pèlerinage depuis 1663. Cette vierge accomplit, dit-on,depuis cette date, de nombreux miracles comme en témoignent les offrandes et remerciements visibles dans la chapelle. Cela est même attesté par une charte du roi d'Espagne Charles II en date du 15 février 1666 reproduite dans la pierre et apposée au chœur de la chapelle.

La grotte de Solborde est une résurgence dont l'eau se mêle à celle du ruisseau de la Fontaine du diable pour former la Méline
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Notre Dame de la Solborde
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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 00:43

 LEGENDE COMTOISE

Les maréchaux de la lutinière


La Lutinière, au bas du champ de foire d'AMANCEY (Doubs), est une étroite excavation entre deux roches. C'est l'entrée du souterrain où travaillaient jadis des nains maréchaux, qui aimaient rendre service aux hommes. Il suffisait de déposer le soir, le soc de charrue ou le fer à cheval défectueux et d'y joindre un petit gâteur fourré de beurre ou de confiture pour que le lendemain matin, la pièce fut refaite à neuf.

Un imbécile déposa, un jour, à l'entrée de la lutinière, un vieux fer rouillé et un gâteau garni de bouse de vache. 
Depuis lors, on entend encore les bruits de la forge souterraine, mais elle ne travaille plus pour les gens d'Amancey.

Dessin de Denis Thévenin - Professeur de dessin (Vesoul 70)
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Amancey
 est un petit village situé dans le département du Doubs de la région de la Franche-Comté.
Il existe au bas du champ de foire d'Amancey et du communal de la Lavière, dans le Doubs, une ouverture étroite entre deux rochers gris élevés. Cette ouverture paraît être l'entrée d'une cavité souterraine et profonde où les eaux se jouent dans les temps de grandes pluies et produisent des bruits semblables à ceux d'un tambour. Ceci est le fait réel qui a sûrement donner à ce souterrain le nom de tambourin. Une légende locale rapporte que dans cette cavité les lutins et mauvais esprits de la contrée se rassemblent de temps en temps pour y célébrer leurs fêtes et leurs danses maudites. De là sans doute est venu le nom de lutinière, donné aussi au tambourin d'Amancey.

cascade L’ermite du Grand Bois à Amancey dans la reculée de Norvaux.
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La reculée de Norvaux
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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 03:33


Légendes comtoises

La vouivre du chateau de Vaulgrenant - Jura


Jadis, au chateau de Vaulgrenant, vivait une belle chatelaine.
Elle donnait des fêtes somptueuses où de jeunes seigneurs des villages environnants étaient invités. Les mendiants étaient toujours refoulés, et jamais aucune aumone ne fut distribuée.
Ces dérèglements la perdirent. Une sorcière décida de la punir pour son coeur de pierre et sa mauvaise réputation, elle la condamna à vivre dans un corps de serpent puis en vouivre, toutes les nuits. Folle de rage, elle ruinait et terrorisait les villageois.
Elle avait eu un fils, qu'elle avait appelé Georges, aussi beau que sa mère, mais aussi sage, bon et pieux, qu'elle avait été perverse. Il entreprit de délivrer la terre de Vaulgrenant de la vouivre méchante. Il combattit la bête, la terrassa et la tua en la faisant écraser par son cheval, elle et son escarboucle.
Sa victoire avait apporté la paix et la prospérité à toute la région, désormais libérée, mais il était tombé dans une profonde tristesse.
Un jour, il demanda à l'archange Saint-Michel qui avait vaincu le démon :
- Que doit-on faire du fils qui a tué sa mère ?
- Il doit être brûlé et ses cendres doivent être jetées au vent !
Georges fut brûlé et ses cendres furent jetées au vent. Mais elles ne s'envolèrent pas ; elles restèrent agglutinées.
Une jeune fille passant par là, remua du bout du pied ce tas de cendres. Et voici qu'au milieu, il y avait une belle pomme, une pomme de paradis. Elle la ramassa et la mangea. Mais elle devint grosse et mit bientôt au monde un garçon.
Lorsqu'il fut baptisé, il ouvrit la bouche et dit :
- Je m'appelle Georges et je nais pour la seconde fois.
Il mena une vie aussi édifiante que celle commencée dans sa première existence.
Le peuple l'honore sous le nom de Saint-Georges.
St. George de Hans von Aachen
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le dragon - créature ailée s'apparentant à un reptile géant, Dans un sens plus large il englobe des créatures telles que la vouivre ou le lindworm.


Le chateau de Vaulgrenant - Pagnoz - Jura

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Pagnoz est une  commune française, située dans le département du Jura et la région Franche-Comté.

Ce château médiéval ne présente aujourd’hui que quelques remarquables vestiges, mis à jour par une association de bénévoles, et révélateurs de l’importance et de la puissance des seigneurs qui s’y sont succédé pendant environ sept siècles, du XIe au XVIIe siècle.
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Ce château forteresse perché sur une arête rocheuse, domine la plaine.
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Situation exceptionnelle pour surveiller la route dite « du sel et du bois » venant de Salins et passant par Pagnoz pour se diriger vers Dole et la vallée de la Saône.
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il fut, comme toutes les forteresses comtoises, détruit sur ordres de Louis XIV entre 1668 et 1674.
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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 20:38

Virginie, la belle sultane
de Chatelay - Jura

Légende d'après une histoire vraie


Jeanne Lanternier naquit à Chatelay - Jura, petit village aux abords de la forêt de Chaux, où ses parents exerçaient la profession de manouvriers tisserands, allant de ferme en ferme pour peigner le chanvre.
Jeanne devint une très belle jeune fille et abandonna son nom de baptème pour celui de "Virginie". Elle fit sa communion en l'église de Chissey en 1831.

Eglise de Chissey - Jura
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En 1833, un incendie ravagea la ferme familiale. Ruinés, ses parents émigrèrent en Algérie, en compagnie de paysans Franc-comtois. En 1853, un village portant le nom de Vesoul-Benian - (canton de Bou-Medfa) fut créé. Ce Vesoul se singularise par le fait que sa population, en quasi-totalité, provenait du même département). 
Les Lanternier s'installèrent à Dely Ibrahim. 

Dély Ibrahim - Algérie - un des premiers villages français
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Trois années plus tard, en 1836, Ils furent enlevés par des pillards.,en compagnie de deux allemandes,et vendus à l'émir Abd El-Kader (un soldat bisontin faisant partie des troupes du Maréchal Bugeaud rapporta cet évènement).

le marché aux esclaves de Jean-Léon Gérôme (1824-1904) 
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l'Emir Abdelkader
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Jean, le père de Virginie, mourut dans un cachot, tandis que sa fille fut offerte au beau-père d'Abd el Kader, le sultan du Maroc Abd er-Rhaman, en compagnie de sa mère,  ses deux amies allemandes. Un long voyage fut entreprit à dos de mulet, dans des palanquins, à l'abri des regards.

Le sultan Abd er-Rhaman de Eugène Delacroix en 1845
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L'expédition arriva enfin à Fez où le sultan examina ses cadeaux. Les allemandes ne furent pas dignes de son harem, mais lorsqu'il vit la très belle Virginie, l'émir la céda à son fils, Mohammed qui en tomba tout de suite amoureux, et demanda à l'épouser.

L’Esclave blanche de Jules-Jean-Antoine Lecomte du Nouÿ (1845-1923)
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La jurassienne se convertit à l'islam et vécut avec son époux dans un palais de Marrakech. Elle devint donc la grande sultane et maîtresse absolue, étant la premiere demoiselle que le prince épousait. Elle lui donna un fils.

N'oubliant jamais son Jura natal, lors de sa venue en france à l'occasion de l'exposition universelle, la sultane jurassienne rendit une visite à son village. Les habitants de Chatelay témoignèrent de son retour durant une journée de 1855, elle serait allée se recueillir en l'église de chissey.

Iconographie exposition universelle - 1855
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En 1859, Sidi Mohammed monta sur le trône du Maroc. 

Sidi Mohammed
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On peut supposer que Virginie Lanternier est l'ancêtre de l'actuel roi Mohammed VI..........?
(source almanach comtois n° 3)
Arlette Schneider, écrivaine et artiste  née à Alger, a écrit un roman historique sur cette histoire, voir l'article  :

une jurassienne à la cour du Maroc

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 00:50
Rochefort sur Nenon (Doubs) :  une terre de légendes
 
LE SAUT DE LA PUCELLE
LEGENDES COMTOISES - LE SAUT DE LA PUCELLE - Doubs
Près de ROCHEFORT SUR NENON, une falaise abrupte surplombe le Doubs.
Une jeune bergère, jadis, gardait là-haut ses bêtes lorsqu'une bande de soldats surgit et se précipita vers elle.
Elle s'enfuit, éperdue, et arriva, poursuivie par les soudards lubriques, au bord du rocher. Entre le viol et la mort, elle n'hésita guère. Elle se recommanda à la Vierge et se jeta dans le vide.
Elle tomba doucement, comme portée par les airs, jusqu'au Doubs dont les eaux la soutinrent merveilleusement jusqu'à la rive.
La falaise en garde le nom de SAUT DE LA PUCELLE et une chapelle en porte témoignage.
LEGENDES COMTOISES - LE SAUT DE LA PUCELLE - Doubs

A Rochefort sur Nenon, au sommet des Roches, Lieu très prisé des amateurs d’escalade et de sensations fortes, aux beaux jours, une très belle ascension jusqu’au sommet de la falaise, vous profiterez d’un  panorama admirable sur la plaine du Doubs depuis le saut de la pucelle.

LEGENDES COMTOISES - LE SAUT DE LA PUCELLE - Doubs
LEGENDES COMTOISES - LE SAUT DE LA PUCELLE - Doubs
 
 
Charles Nodier écrivain franc-comtois disait d’ailleurs : «  Le spectacle de la  nature tourmente tous les sens,  l’œil se trouble, l’oreille s’effraie, la pensée se fatigue». Ne restent que les émotions…
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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 02:58
LES ROSES DE Claudine de MONTJOIE
 
A la fin du XVI° siècle, Jean de Montjoie avait une fille, Claudine, pieuse et charitable. Tout ce qu'elle avait en propre, elle le distribuait en aumônes aux pauvres. Souvent même, quand il ne restait plus rien et que la misère se faisait pressante chez ses protégés, elle descendait dans les cuisines du chateau pour s'y ravitailler. Ce qui ne plaisait nullement à son père, le baron, un homme dur et cupide. 
 
Un jour qu'elle sortait dissimulant dans les plis de son manteau des pains, qu'elle avait soustraits, elle le rencontra:
- Que portez-vous là Claudine ? demanda -t-il sèchement.
Elle entrouvrit son manteau : des roses blanches et roses en tombèrent. Il en ramassa une dont le parfum l'envoûta, il la gardera toute sa vie.
 
Dès lors, il la laissa faire, et dès ce jour répandit sa bonté.
A l'endroit du miracle, il fit ériger un oratoire. Claudine y fut enterrée lorsqu'elle mourut, considérée comme une Sainte.
70 ans après sa mort, dans le caveau familial, on découvrit le corps de Claudine en parfaite conservation, on la mit dans un tombeau vitré où elle fut vénérée.
LEGENDES COMTOISES - MONTJOIE LE CHATEAU - Doubs - LES ROSES DE Claudine de MONTJOIE
Montjoie-le-Château
était le siège de l'ancienne seigneurie de Montjoie qui regroupait plusieurs villages.
 Montjoie le Chateau

Montjoie le Chateau

Les ruines du donjon du chateau de Montjoie

Les ruines du donjon du chateau de Montjoie

En 1414, la famille des seigneurs de Glère-Montjoie s'éteint. La succession est prise par les barons de Thuillères-Montjoie, originaires de Lorraine. En 1440, la baronnie est réunie à l'Empire d'Allemagne. En 1635, après trois semaines de siège, le château est pris d'assaut et brûlé par 12000 soldats français (la Franche comté n'était pas française)  conduits par le Maréchal de la Force. Les barons de Montjoie habiteront désormais Vaufrey.
Un vieux pressoir à cidre et une fontaine sont à découvrir dans le village.
Vaufrey - La fontaine aux lions qui gardent le quatre points cardinaux

Vaufrey - La fontaine aux lions qui gardent le quatre points cardinaux

La commune compte deux puits naturels : celui du "Sanglier" (30m) et celui du "Feu" (22m).

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 23:59
LE SAUVEMENT DE MAHAUT DE CHALON
 
Mahaut fille de Jean de Chalon dit l'Antique et d'Isabelle de Courtenay, suivait une partie de chasse dans les environs du chateau d'Arlay.
 
Elle était toute à ses pensées, et se retrouva soudain seule, perdue dans la forêt. La nuit tombait. Elle continua néanmoins dans l'espoir de trouver un chemin ou une issue qui la mènerait hors du bois, vers un village.
 
Elle arriva dans une clairière et y engagea son cheval. Mais à peine eut-il fait quelques pas qu'il s'enlisa dans le terrain marécageux, dont il ne put se retirer malgré ses efforts.
 
Malgré les ténèbres, Mahaut avait reconnu le lieu : La Fontaine Ebron, dont les eaux mal drainées devenaient boues dangereuses ; un peu à côté, les ruines d'un ancien monastère qu'on disait hanté de revenants. Dans l'obscurité, les ombres prenaient pour la pauvre jeune fille des dimensions gigantesques et terrifiantes, les bruits les plus faibles devenaient étrangement menaçants. Elle crut voir, elle vit des fantômes effrayants, des animaux énormes, des monstres épouvantables.
 
Elle se tordit les mains, les tendit vers le ciel et murmura :
- Sainte Mère de Dieu, si vous me gardez de ces dangers, je bâtirai ici-même, une nouvelle abbaye, où je me ferai nonne.
Elle fut exaucée et c'est ainsi que fut établi le prieuré de Sauvement, dont Mahaut fut la première prieure.
LEGENDES COMTOISES - MAHAUX DE CHALON
Le château d’Arlay est un château privé du XVIII° siècle au pied des ruines d’un ancien château fort du XIII° siècle, du village jurassien d’Arlay (12 km au nord de Lons-le-Saunier).
Il est classé monument historique depuis 1996 et ouvert au tourisme l’été (réputé plus ancien « château-vignoble » de France)
LEGENDES COMTOISES - MAHAUX DE CHALON
LEGENDES COMTOISES - MAHAUX DE CHALON
LEGENDES COMTOISES - MAHAUX DE CHALON
Baume-les-Messieurs
Abbaye Saint-Pierre
Gisant de Mahaut de Chalon (1244-), fille de Jean de Chalon l'Antique et d' Isabelle de Courtenay, supérieure du prieuré du Sauvement. Transféré en 1767 de Sauvement à Baume par le prince de Baulpemont.
L'abbaye de Baume-les-Messieurs est située à l'extrémité d'une étroite vallée glaciaire creusée dans le premier plateau jurassien, au confluent de ruisseaux nés dans les alvéoles de la reculée : le Dard (qui naît aux Grottes de Baume) et la Seille dont la vallée conduit à Voiteur, non loin de Lons-le-Saunier : la rivière navigable sur une partie de son cours rejoint ensuite la Saône au sud de Tournus, à une trentaine de kilomètres de Cluny dont la congrégation a eu fortement partie liée avec l'abbaye jurassienne. L'abbaye, isolée au commencement, est depuis longtemps jouxtée par le village de Baume-les-Messieurs.
LEGENDES COMTOISES - MAHAUX DE CHALON
Tombeau de MAHAUT
Épitaphe : "CI GIET MAHAZ VIRGE POR CUY CESTE MAYSONS FU FUNDEE QUI FU FILLE AU NOBLE BARON IEHAN CONTE DE BERGOGNE ET SEGNOUR DE SALINS LAQUEL IL OT DE SA BELLE DAME YSABEL SA FEMME QUI FU FILLE MONSEIGNOUR ROBERT DE CORTENAI CUSIN GERMEIN LE REY PHILIPPE DE FRANCE."
LEGENDES COMTOISES - MAHAUX DE CHALON
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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 02:50

LE BASILIC DE CUSANCE

 

Le basilic était un serpent volant, né d'un oeuf de coq couvé par un crapaud. Il logeait habituellement dans les fentes des murs de maison ou nichait dans les combles ; il apportait la misère à ceux qui l'hébergaient ainsi involontairement ; parfois même la mort, car son regard était meurtrier.

 

        Un basilic avait élu domicile dans le monastère de CUSANCE, proche de BAUMES LES DAMES. L'une après l'autre, les moniales, surprises par son regard mouraient. Une seule survécut, la dernière. lorsqu'elle aperçut le basilic, elle tourna son miroir vers lui. Il se vit et périt aussitôt, foudroyé par son propre regard.

LEGENDES COMTOISES - CUSANCE (Doubs)

Cusance est une commune française située dans le département du Doubs en Franche-Comté

LEGENDES COMTOISES - CUSANCE (Doubs)

 

La légende d'Ermanfroy
 
La légende fait prendre naissance à la maison de Cusance dans celle d'Ermanfroy et de Vandelin (waldelene)  chanceliers du roi Clotaire II. Venant d'apprendre la mort de leur père ils décidèrent de quitter la cour pour se rendre auprès de leur mère. Ermanfroi ne resta pas longtemps dans la maison familiale, il vendit tous ses biens, en distribua le bénéfice aux pauvres, accorda la liberté à ses "esclaves" et se retira à l'abbaye de Luxeuil où il se distingua par sa discipline religieuse. Le prieur de l'abbaye lui permit de fonder en 631, dans la terre de Cusance, (diocèse de Besançon )un couvent pour remplacer celui élevé par ses parents une douzaine d'années auparavant ; il en fut le premier abbé et introduisit la règle de Saint-Colomban (La règle est généralement jugée sévère, et comme insistant sur les mortifications.Elle s’articule autour d’une liste des devoirs du moine, découlant de dix vertus, et des punitions en cas de manquement à ces devoirs. ,  il y reçut jusqu'à trois cent religieux. Ermanfroi mourut le 25 septembre 670, il fut inhumé avec son frère dans l'église de Cusance.
LEGENDES COMTOISES - CUSANCE (Doubs)
LEGENDES COMTOISES - CUSANCE (Doubs)
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