29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 00:52
29 avril 2012
Journée nationale du souvenir de la déportation
Cette journée marquera le 67ème anniversaire de la libération des camps nazis. 
Monument de la déportation à BESANCON - 25 
(sculpteur Georges Oudot) 
29 avril - Journée nationale du souvenir de la déportation
29 avril - Journée nationale du souvenir de la déportation
 
Quelques années après la fin de la Seconde Guerre mondiale (1939-45), la République française décide d'honorer la mémoire des victimes de la déportation, en particulier des déportés de France dans les camps de concentration ou d'extermination nazis.
 
Depuis l'adoption de la loi du 14 avril 1954, le dernier dimanche d'avril est consacré "Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation".
 
Le nombre des déportés de France dans les camps de concentration ou d'extermination nazis au cours de la Seconde Guerre mondiale est estimé à plus de 150 000 personnes, dont 80 000 victimes de mesures de répression (principalement des politiques et des résistants) et 75 000 juifs, victimes de mesures de persécution touchant également les Tsiganes. Au total, disparaissent plus de 100 000 déportés partis de France.
 
Avec la libération des camps puis le retour des premiers survivants, le monde entier mesure l'ampleur de la déportation et de son horreur.
Le Chant des marais
 
Loin, vers l'infini, s'étendent
Les grands prés marécageux.
Pas un seul oiseau ne chante
Dans les arbres secs et creux.
Ô terre de détresse
 
Où nous devons sans cesse piocher, piocher !
Dans ce camp morne et sauvage,
Entouré de murs de fer,
Il nous semble vivre en cage,
Au milieu d'un grand désert.
Ô terre de détresse
 
Où nous devons sans cesse piocher, piocher !
Bruit des pas et bruit des armes,
Sentinelles jour et nuit,
Et du sang, des cris, des larmes,
La mort pour celui qui fuit.
Ô terre de détresse
 
Où nous devons sans cesse piocher, piocher !
Mais un jour dans notre vie,
Le printemps refleurira,
Libre alors, ô ma Patrie !
Je dirai : tu es à moi.
Ô terre enfin libre
 
Où nous pourrons revivre, aimer !
Ô terre enfin libre
 
Où nous pourrons revivre, aimer, aimer.
 
 
Composé en 1934 par des détenus politiques allemands du camp de Börgermoor (le "camp des marais"), ce chant est devenu, après la Seconde Guerre mondiale, l'hymne commémoratif de tous les anciens déportés.
Source : Collection "Mémoire et citoyenneté", N° 13. Publication Ministère de la défense/SGA/DMPA
29 avril - Journée nationale du souvenir de la déportation
Partager cet article
Repost0

commentaires

 

 

 

 

 

 

 

 

Recherche

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Catégories

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Evans - Jura

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mes Blogs Amis À Visiter

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Evans - Jura