3 avril 2012
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Hans Christian Andersen (1805-1875)
est un poète et écrivain danois, qui, grâce à ses Contes pour enfants, incarne le génie populaire nordique.
Il est né à Odense le 2 avril 1805, et meurt à Copenhague le 4 août 1875. Ses histoires, traduites en plus de quatre-vingt langues, connaissent un succès durable et inspirent des écrivains, des metteurs en scène, des réalisateurs, des chorégraphes, des sculpteurs et des peintres.
Parmi ses contes,
les plus célèbres sont
«le Vilain Petit Canard»,
«la Reine des neiges»,
«les Habits neufs de l'empereur»,
«les Cygnes sauvages»
et «la Petite Sirène».
La Petite Poucette
Il y avait une fois, une femme qui aurait bien voulu avoir un tout petit enfant, mais elle ne savait pas du tout comment elle pourrait se le procurer; elle alla donc trouver une vieille sorcière, et lui dit :
- J'aurais grande envie d'avoir un petit enfant, ne veux-tu pas me dire où je pourrais m'en procurer un ?
- Si, nous allons bien en venir à bout ! dit la sorcière. Tiens, voilà un grain d'orge, il n'est pas du tout de l'espèce qui pousse dans le champ du paysan, ou qu'on donne à manger aux poules, mets-le dans un pot, et tu verras !
- Merci, dit la femme.
Et elle donna douze shillings à la sorcière, rentra chez elle, planta le grain d'orge, et aussitôt poussa une grande fleur superbe qui ressemblait tout à fait à une tulipe, mais
les pétales se refermaient, serrés comme si elle était encore en bouton.
- C'est une belle fleur, dit la femme.
Et elle l'embrassa sur les beaux pétales rouges et jaunes, mais au moment même de ce baiser, la fleur s'ouvrit avec un grand bruit d'explosion. C'était vraiment une tulipe, ainsi qu'il apparut alors, mais au milieu d'elle, assise sur le siège vert, était une toute petite fille, mignonne et gentille, qui n'était pas plus haute qu'un pouce, et qui, pour cette raison, fut appelée Poucette.
Elle eut pour berceau une coque de noix laquée, des pétales bleus de violettes furent ses matelas, et des pétales de roses son édredon ; c'est là qu'elle dormait la nuit, et le jour elle jouait sur la table, où la femme avait posé une assiette entourée d'une couronne de fleurs dont les tiges trempaient dans l'eau ; un grand pétale de tulipe y flottait, où Poucette pouvait se tenir et naviguer d'un bord à l'autre de l'assiette ; elle avait pour ramer deux crins de cheval blanc. C'était charmant. Et elle savait aussi chanter, et son chant était doux et gentil, tel qu'on n'avait jamais entendu le pareil ici...................................................

Voici un poème d'Andersen
La rose
Il advint que là où le père du Prince était enterré,
Poussa un rosier, un très beau rosier
Qui ne fleurissait qu'une fois tous les cinq ans,
Et qui ne portait qu'une seule fleur;
Mais cette fleur était une rose.
Elle sentait si bon que tous les soucis et chagrins
De celui qui humait son parfum étaient oubliés.
Hans Christian Andersen

(1805-1875)
Published by le-blog-de-mcbalson-palys
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dans
poèmes "nature - fleurs - paysages"
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