2 mars 2012
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LES ROSES DE Claudine de MONTJOIE
A la fin du XVI° siècle, Jean de Montjoie avait une fille, Claudine, pieuse et charitable. Tout ce qu'elle avait en propre, elle le distribuait en aumônes aux pauvres. Souvent même, quand il ne restait plus rien et que la misère se faisait pressante chez ses protégés, elle descendait dans les cuisines du chateau pour s'y ravitailler. Ce qui ne plaisait nullement à son père, le baron, un homme dur et cupide.
Un jour qu'elle sortait dissimulant dans les plis de son manteau des pains, qu'elle avait soustraits, elle le rencontra:
- Que portez-vous là Claudine ? demanda -t-il sèchement.
Elle entrouvrit son manteau : des roses blanches et roses en tombèrent. Il en ramassa une dont le parfum l'envoûta, il la gardera toute sa vie.
Dès lors, il la laissa faire, et dès ce jour répandit sa bonté.
A l'endroit du miracle, il fit ériger un oratoire. Claudine y fut enterrée lorsqu'elle mourut, considérée comme une Sainte.
70 ans après sa mort, dans le caveau familial, on découvrit le corps de Claudine en parfaite conservation, on la mit dans un tombeau vitré où elle fut vénérée.
Montjoie-le-Château
était le siège de l'ancienne seigneurie de Montjoie qui regroupait plusieurs villages.
En 1414, la famille des seigneurs de Glère-Montjoie s'éteint. La succession est prise par les barons de Thuillères-Montjoie, originaires de Lorraine. En 1440, la baronnie est réunie à l'Empire d'Allemagne. En 1635, après trois semaines de siège, le château est pris d'assaut et brûlé par 12000 soldats français (la Franche comté n'était pas française) conduits par le Maréchal de la Force. Les barons de Montjoie habiteront désormais Vaufrey.
Un vieux pressoir à cidre et une fontaine sont à découvrir dans le village.
La commune compte deux puits naturels : celui du "Sanglier" (30m) et celui du "Feu" (22m).