Charles de Sainte-Maure, duc de Montausier (1610-1690), est un gentilhomme et militaire français du XVII° siècle. Le duc de Montausier a courtisé une jeune femme appelée Julie d'Angennes, qui était fière et refusait le mariage.
Avec d’autres poètes de l’Hôtel de Rambouillet, il a composé un livret de compliments à sa Julie, sous la forme d’un bouquet de fleurs (poétiques). Chaque fleur est un prétexte à un compliment hyperbolique et spirituel.
de : Georges de Scudéry (1601-1667) romancier, dramaturge et poète français.
Charles de Sainte-Maure, duc de Montausier (1610-1690), est un gentilhomme et militaire français du XVII° siècle. Le duc de Montausier a courtisé une jeune femme appelée Julie d'Angennes, qui était fière et refusait le mariage.
Avec d’autres poètes de l’Hôtel de Rambouillet, il a composé un livret de compliments à sa Julie, sous la forme d’un bouquet de fleurs (poétiques). Chaque fleur est un prétexte à un compliment hyperbolique et spirituel.
de : Philippe Habert (1604-1637) Capitaine de l'artillerie, poète français.
Madrigal.
La guirlande Julie - 1641
Le souci.
Faut-il donc que la Rose ait sur moi l'avantage
D'étaler ses beautés dessus votre visage,
D'y charmer tous les cœurs et d'y donner des lois ?
Charles de Sainte-Maure, duc de Montausier (1610-1690), est un gentilhomme et militaire français du XVII° siècle. Le duc de Montausier a courtisé une jeune femme appelée Julie d'Angennes, qui était fière et refusait le mariage.
Avec d’autres poètes de l’Hôtel de Rambouillet, il a composé un livret de compliments à sa Julie, sous la forme d’un bouquet de fleurs (poétiques). Chaque fleur est un prétexte à un compliment hyperbolique et spirituel.
de : Philippe Habert (1604-1637) Capitaine de l'artillerie, poète français.
La guirlande Julie - 1641
Souci
Ne pouvant vous donner ni Sceptre, ni Couronne,
Ni ce qui peut flatter les cœurs ambitieux,
Recevez ce Souci, qu’aujourd’hui je vous donne
Pour ceux que tous les jours me donnent vos beaux yeux.
Le Souci ou souci officinal (Calendula officinalis L., 1753), fait partie de la famille des astéracées.
C'est une espèce de plantes herbacées pérenne à courte vie souvent cultivée comme annuelle, incontournable de nos jardins, dont la floraison commence aux premiers jours du printemps et se prolonge régulièrement jusqu'aux premières gelées. Il est parfois appelé souci des jardins. Ses fleurs jaune d'or ou orangé dynamise les massifs, et égaye les bouquets.
Très commun dans les régions méditerranéennes, le souci officinal croît dans la plupart des jardins et des friches sans avoir besoin d'y être semé, le vent faisant office de jardinier. Ses graines survivent à des froids intenses.
Le souci fait entre 40 et 70 cm de haut suivant les variétés.
Les capitules du souci sont radiés et produisent trois types différents d'akènes peu semblables les uns par rapport aux autres.
Les fleurons centraux donnent des akènes courbés striés et couverts d'excroissances rugueuses. Les fleurons ligulés à la périphérie de l'inflorescence donnent quant à eux des fruits beaucoup plus gros et lignifiés, soit allongés portant des excroissances en crochet dures, soit larges portant de courts crochets et comportant des côtes aplaties et rigides.
Ils se propagent aisément de trois formes de semences différentes :
Ceux allongés griffus s'accrochent parfois aux vêtements ou aux poils des animaux , tandis que ceux aplatis traînent au sol et sont déplacés sous l'effet du vent alors que les akènes centraux étroits en forme de "lunes" tombent simplement au sol. La plante pratique ainsi la barochorie, l'épizoochorie et l'anémochorie dans une moindre mesure.
Les graines du Souci se ressèmeront donc assez spontanément, car leur germination ne sera pas freinée par le froid, et elles se contentent de tous types sols, pourvu qu'elles soient au soleil une bonne partie de la journée.
Je t'aime, souci misérable,
Je t'aime, malheureuse fleur,
D'autant plus que tu m'es semblable
Et en constance et en malheur.
Gilles Durant (1554-1615)
Toutes les parties du Souci officinal ont une odeur aromatique forte, et leur saveur est amère.
..Le nom vernaculaire de "souci" vient du latin solsequia "qui suit le soleil", (sol, "soleil", et sequi, "suivre") qui a donné "solsie", "soucy" puis "souci". L'épithète spécifique officinalis signifie "officinal...
Autres noms du souci :
calendula, calendule, fleur de tous les mois, souci des jardins, souci des jardiniers, souci cultivé, souci officinal, grand souci, souci du poète, épouse de l’été, épouse du soleil, cadran du mari, fleur de vache, fleur de taureau, fleur dorée de Marie (le "marigold " anglais), marianne, fleur d’or, fleuron, fleuron d’or, flamme, herbe brillante, jaune d’œuf, safran du pauvre homme, ivrogne, campagnard, dragon d’eau, merveille, fleur du chagrin, fleur de la mort.
Variétés :
le Resina aux abondantes fleurs jaunes,
Le Porcupine à l’allure de dahlia,
Le bonbon Orange
le Snow Princess
Doubles variés
Pot Marigold,
Sherbert Fizz
Baby Orange
Pacific Beauty
Calypso
Touch of Red Mix
Le souci des champs (Calendula arvensis),
ou souci sauvage, ou souci des vignes,
est plus petit avec des graines du centre un peu différentes. Ses parties ont les mêmes propriétés que le souci officinal.
Les soucis (souci sauvage et souci du jardin) sont des plantes qui fleurissent partout en Europe de mai à octobre et attirent une grande diversité d’auxiliaires dont de nombreux pollinisateurs.
Mythologie grecque
Quatre nymphes des bois tombèrent éperdument amoureuses du dieu Apollon et en conçurent de la jalousie les unes pour les autres.
Cela dissipa tant leur attention qu’elles finirent par négliger leurs obligations auprès d’Artémis (Diane), qui s'en offensa. Intraitable, elle les métamorphosa en quatre soucis blancs et ternes, à la vue desquels Apollon s’affligeait.
Il ne pût pas faire autre chose que d’en colorer les fleurs à l’aide des rayons du soleil.
C’est depuis ce jour que le souci porte des capitules jaune d’or ou orange qui déplacent leur tête selon la course du soleil, pour rappeler l’amoureux souvenir des nymphes qui n’eurent d’yeux que pour le lumineux Apollon (Phœbus).
Le Dominiquin (1581–1641) - Diane et ses Nymphes - v. 1616 -1617
Mythologie Nordique
Le souci (Calendula) fut d’abord voué à la déesse germanique Freyja. Il inspirait des rêves prémonitoires et sa couleur orange ou or éveillait la force et la vitalité. Cette fleur appelée aussi "fiancée du soleil" s’ouvre aux moments décisifs de la course solaire et rappellent par leur forme l’astre du jour, et a depuis toujours été sacrée.
Aussi magique que sacré, le Calendula était indispensable pour la confection des philtres d’amour.
Freyja est considérée comme une déesse de l'amour, de la beauté, de la terre et de la fertilité. Elle est belle, parfois rousse ou blonde, et on l'invoque pour être heureux en amour. On la sollicite de même pour obtenir de bonnes saisons. Elle était la déesse de l'intimité, de la richesse, de la magie, des prophéties.
Freyja par G. Klimt
Mythologie chrétienne
Le souci est appelé "Marigold" en Angleterre.
C’est parce que le souci fleurit pendant presque toutes les célébrations dédiées à la Vierge Marie, qu’il porte ce nom d’or de Marie.
Ce sont des fleurs qui composent les bouquets qui lui sont offerts.
"Dans la tradition chrétienne, la légende veut que Marie utilisa des fleurs de souci comme pièces de monnaie lorsqu’elle se rendit en Égypte accompagnée de Joseph et de l’enfant Jésus. Les voleurs dérobèrent son sac et y découvrirent des fleurs de souci au lieu de pièces de monnaie."
Son parfum aromatique très puissant et spécial, qui en a fait un symbole de Rachat après la Mort. Il symbolisait la vie éternelle et passait pour la fleur de cimetière par excellence.
VIII - IX° siècle
Le souci (solsequiam - Calendula officinalis)
fait partie des plantes dont la culture est recommandée dans les domaines royaux Charlemagne (v. 742-814) dans le "capitulaire De Villis".
Charlemagne fait part, à destination des villici, les gouverneurs de ses domaines (villæ, villis), d'un certain nombre d'ordres ou de recommandations qui pourront être contrôlés par les missi dominici ("les envoyés du maître").
Le capitulaire De Villis, ou plus exactement le Capitulare de Villis vel curtis imperii (ou imperialibus) est un acte législatif (fin du VIII°, début IX° siècle).
Depuis la période de L’école de médecine de Salerne , le nom scientifique du souci, calendula, proviendrait du latin calandæ, qui désigne les calendes, c’est-à-dire le premier jour de chaque mois.
L’école de médecine de Salerne (ou Schola Medica Salernitana) première école de médecine fondée en Europe au Moyen Âge (vers le IX° siècle), et l'une des plus importantes (apogée au XI° et XII° siècle).
XII° siècle
Répertorié dans les jardins depuis le XII ème siècle le Souci officinal possède des vertus exploitées dans de nombreux domaines. C'est d'abord une plante tinctoriale, qui sert donc de pigment.
Hildegarde de Bingen (1098-1179) nonne bénédictine mystique, compositrice et femme de lettres franconienne, Sainte de l'Église catholique, considérée comme la première naturaliste d'Allemagne. Elle est aussi médecin, son double don de voyance et de guérisseuse en fait l’un des plus renommés de son temps.
Dans son ouvrage, "Causae et Curae" (causes et remèdes), Hildegarde de Bingen témoignait déjà de l’emploi du souci comme plante médicinale sous le nom de "ringula", Ringelblume se traduit par souci en allemand.
Elle exploitait ses puissantes propriétés pour guérir ulcérations cutanées et démangeaisons occasionnées par la gale et l’impétigo du cuir chevelu. Il est alors déjà un excellent topique. Elle le prescrit également en cas de troubles intestinaux.
Saint Albert le Grand (Albert de Cologne et Albertus Magnus, v.1200-1280) frère dominicain, philosophe, théologien, naturaliste, chimiste,
recommande l'usage du souci contre les troubles de l'intestin, du foie et de la rate, comme cicatrisant et antidote contre les intoxications, poison, les piqûres d'insectes et morsures de serpents.
Friedrich Walther, Albert le Grand
XV° siècle
En 1498, on rencontre dans l’Arbolayre "Le grant herbier en françois" (le grand herbier en français) :
..."la première mention concernant les qualités emménagogues du souci, on appelle emmenanogues des plantes médicinales qui stimulent le flux sanguin dans la région pelvienne et l'utérus et peuvent traiter la dysménorrhée ou l'aménorrhée."...
XVI° siècle
Horae ad usum Romanum, dites Grandes Heures d'Anne de Bretagne
Jean Bourdichon (1457-1521) enlumineur
Calendula offîcinalis L. = souci cultivé
Franche souscicle - Species calandula
Otto Brunfels , Otto Brunfels (ou Otho Braunfels, Othon Brunfels 1488-1534) botaniste et humaniste allemand.
Herbarum Vivae Eicones ad naturae imitationem
Caltha - Ringelblum = Souci
Puis, la forme solsequia s’est transformée en soulcil, comme l’écrit Rabelais au XVI ème siècle,
..."Le soulci et l'ancolie croistront plus que de coutume"...
Puis soulcie, soucie, et enfin souci, mot apparu vers 1540
Matthiole en 1554, puis par Mathias (ou Mathieu) de l’Obel (ou de Lobel ou Delobel, en latin Lobelius 1538-1616) médecin et botaniste flamand, considérait le souci comme modérateur des flux menstruels exagérés et remède à leur insuffisance.
..."Pour provoquer et aussi faire courre les fleurs qui sont retenues"... :
autrement dit, réguler la fonction cataméniale. Matthiole dit en avoir obtenu de très bons et très nombreux effets.
Au XVI° siècle en Italie, les médecins recommandent son emploi pour faire une décoction soignant les maux des yeux.
Pierre De Ronsard (1524-1585), un des poètes français les plus importants du XVI° siècle.
Le Souci
"Je veux chanter, Cherouvrier, le Souci,
Qui te plaît tant et qui me plaît aussi;
Non les soucis dont Amour me fait guerre,
Mais les soucis étoiles de la terre :
Ainsi les Soleils des jardins, tant ils sont
Jaunes, luisants et dorés sur le front. [...]
Soit que ma Dame autrefois m'ait donné
Ta couleur jaune, ou que l'âme inclinée
A voir, sentir et contempler ta fleur,
Sur tous parfums estime ton odeur,
Jamais repas ne me fut agréable,
Si ton bouton n'enfleurit une table,
Salade, pain et toute la maison
Aux plus beaux mois de la prime saison."
Gilles Durant, sieur de la Bergerie (1554-1615) avocat au parlement de Paris connu comme un des auteurs de la Satire Ménippée.
on lui doit aussi d’autres poésies, Odes, chansons, sonnets...
A une fleur de souci
J'aime la belle violette
L'oeillet et la pensée aussi ;
J'aime la rose vermeillette,
Mais surtout j'aime le souci.
Belle fleur, jadis amoureuse
Du Dieu que nous donne le jour,
Te dois-je nommer malheureuse
Ou trop constante en ton amour ?
Ce Dieu qui en fleur t'a changée
N'a point changé ta volonté ;
Encor, belle fleur orangée,
Sens-tu l'effort de ta beauté.
Toujours ta face languissante
Aux rais de son oeil s'épanouit
Et quand sa lumière s'absente,
Soudain la tienne se ternit.
Je t'aime, souci misérable,
Je t'aime, malheureuse fleur,
D'autant plus que tu m'es semblable
Et en constance et en malheur.
J'aime la belle violette
L'oeillet et la pensée aussi ;
J'aime la rose vermeillette,
Mais surtout j'aime le souci.
XVII° siècle
Jean Bauhin (1541-1612) médecin et botaniste,
En 1570, il est appelé à la cour du duc de Wurtemberg à Montbéliard, où il demeure comme médecin jusqu'à sa mort. Il eut la direction du jardin botanique, les Grands jardins, le troisième en Europe par ancienneté.
En 1619, paraît Historiæ plantarum generalis novæ et absolutæ Prodomus mais son œuvre principale est "l'Historia plantarum universalis", une compilation de tout ce qui était connu de son temps en botanique,
Charles de Sainte-Maure, duc de Montausier (1610-1690), est un gentilhomme et militaire français du XVII° siècle. Le duc de Montausier a courtisé une jeune femme appelée Julie d'Angennes, qui était fière et refusait le mariage.
Avec d’autres poètes de l’Hôtel de Rambouillet, il a composé un livret de compliments à sa Julie, sous la forme d’un bouquet de fleurs (poétiques). Chaque fleur est un prétexte à un compliment hyperbolique et spirituel.
de : Philippe Habert (1604-1637) Capitaine de l'artillerie, poète français.
La guirlande Julie - 1641
Souci
Ne pouvant vous donner ni Sceptre, ni Couronne,
Ni ce qui peut flatter les cœurs ambitieux,
Recevez ce Souci, qu’aujourd’hui je vous donne
Pour ceux que tous les jours me donnent vos beaux yeux.
Charles de Sainte-Maure, duc de Montausier (1610-1690), est un gentilhomme et militaire français du XVII° siècle. Le duc de Montausier a courtisé une jeune femme appelée Julie d'Angennes, qui était fière et refusait le mariage.
Avec d’autres poètes de l’Hôtel de Rambouillet, il a composé un livret de compliments à sa Julie, sous la forme d’un bouquet de fleurs (poétiques). Chaque fleur est un prétexte à un compliment hyperbolique et spirituel.
de : Philippe Habert (1604-1637) Capitaine de l'artillerie, poète français.
Madrigal.
La guirlande Julie - 1641
Le souci.
Faut-il donc que la Rose ait sur moi l'avantage
D'étaler ses beautés dessus votre visage,
D'y charmer tous les cœurs et d'y donner des lois ?
Luisez, Astre vivant, dessus ma dernière heure,
Une jalouse ardeur ordonne que ie meure,
Pour un second Soleil, une seconde fois.
Charles de Sainte-Maure, duc de Montausier (1610-1690), est un gentilhomme et militaire français du XVII° siècle. Le duc de Montausier a courtisé une jeune femme appelée Julie d'Angennes, qui était fière et refusait le mariage.
Avec d’autres poètes de l’Hôtel de Rambouillet, il a composé un livret de compliments à sa Julie, sous la forme d’un bouquet de fleurs (poétiques). Chaque fleur est un prétexte à un compliment hyperbolique et spirituel.
de : Guillaume Colletet (1598-1659) poète et essayiste français
La guirlande Julie - 1641
Madrigal.
Le souci au soleil.
Quoi que tu sois pourvue d'un éclat non pareil,
Ce n'est pas de ton feu que je suis embellie;
Si je suis la Fleur du Soleil,
C'est du Soleil qui luit dans les yeux de Julie.
Charles de Sainte-Maure, duc de Montausier (1610-1690), est un gentilhomme et militaire français du XVII° siècle. Le duc de Montausier a courtisé une jeune femme appelée Julie d'Angennes, qui était fière et refusait le mariage.
Avec d’autres poètes de l’Hôtel de Rambouillet, il a composé un livret de compliments à sa Julie, sous la forme d’un bouquet de fleurs (poétiques). Chaque fleur est un prétexte à un compliment hyperbolique et spirituel.
de : Georges de Scudéry (1601-1667) romancier, dramaturge et poète français.
La guirlande Julie - 1641
Madrigal
Le souci.
Jadis les rigueurs du Soleil
Me coûtérent la vie ;
J'attends un accident pareil
A cause que j'ai même envie ;
Mais il m'importe peu qu'elle me soit ravie,
Puis-que, même après le trépas,
Je sais l'art de suivre ses pas.
Charles de Sainte-Maure, duc de Montausier (1610-1690), est un gentilhomme et militaire français du XVII° siècle. Le duc de Montausier a courtisé une jeune femme appelée Julie d'Angennes, qui était fière et refusait le mariage.
Avec d’autres poètes de l’Hôtel de Rambouillet, il a composé un livret de compliments à sa Julie, sous la forme d’un bouquet de fleurs (poétiques). Chaque fleur est un prétexte à un compliment hyperbolique et spirituel.
de : Georges de Scudéry (1601-1667) romancier, dramaturge et poète français.
La guirlande Julie - 1641
Madrigal
Les soucis et les pensées
Son beau teint ne peut supporter
D'autres merveilles que les siennes.
Par lui la rose est sans couleur,
Les oeillets ont perdu la leur,
Les tulipes sont effacées,
Les lis n'ont plus de pureté,
Et pour toi rien ne m'est resté
Que des Soucis et des Pensées...
Charles de Sainte-Maure, duc de Montausier (1610-1690), est un gentilhomme et militaire français du XVII° siècle. Le duc de Montausier a courtisé une jeune femme appelée Julie d'Angennes, qui était fière et refusait le mariage.
Avec d’autres poètes de l’Hôtel de Rambouillet, il a composé un livret de compliments à sa Julie, sous la forme d’un bouquet de fleurs (poétiques). Chaque fleur est un prétexte à un compliment hyperbolique et spirituel.
de : Charles de Sainte-Maure, duc de Montausier (1610-1690),
La guirlande Julie - 1641
Madrigal
Le souci
Si l'on vous donne un lys, un oeillet, une rose,
Je peux vous présenter aussi
Un triste et languissant souci
Le sort ne me laisse autre chose ;
Je souffre une telle douleur
De vous offrir la moindre fleur
Qu'on verra dans votre couronne,
Que je deviens ce que je donne.
Charles de Sainte-Maure, duc de Montausier (1610-1690), est un gentilhomme et militaire français du XVII° siècle. Le duc de Montausier a courtisé une jeune femme appelée Julie d'Angennes, qui était fière et refusait le mariage.
Avec d’autres poètes de l’Hôtel de Rambouillet, il a composé un livret de compliments à sa Julie, sous la forme d’un bouquet de fleurs (poétiques). Chaque fleur est un prétexte à un compliment hyperbolique et spirituel.
de : Claude Malleville (1597-1547), poète français, l'un des premiers membres de l'Académie française en 1634.
La guirlande Julie - 1641
Sous le nom de Clytie.
Madrigal.
Le Souci,
Mortels, qu'on ne m'accuse pas
D'être infidéle, ni volage,
Bien qu'un miracle de cet âge
Ait pris mon âme en ses appâts;
Je puis sans crime, et sans folie,
Chérir cet objet non pareil;
Aimer Apollon, ou Julie,
C'est toujours aimer le Soleil.
Charles de Sainte-Maure, duc de Montausier (1610-1690), est un gentilhomme et militaire français du XVII° siècle. Le duc de Montausier a courtisé une jeune femme appelée Julie d'Angennes, qui était fière et refusait le mariage.
Avec d’autres poètes de l’Hôtel de Rambouillet, il a composé un livret de compliments à sa Julie, sous la forme d’un bouquet de fleurs (poétiques). Chaque fleur est un prétexte à un compliment hyperbolique et spirituel.
de : Robert Arnauld d’Andilly (1589 -1674), conseiller d’État, poète, écrivain et traducteur du français classique au XVII° siècle.
La guirlande Julie - 1641
sous le nom de Clytie.
Madrigal.
Le souci,
Je suis l'Amante, et l'Image
De l'Astre étincelant qui règne dans les Cieux,
Et je puis sans orgueil prétendre l'avantage
De parer son front glorieux;
Mes rivales ont eu l'audace,
Dans leur plus superbe appareil,
De t'oser demander ma place;
Mais, incomparable Soleil,
Plus digne de mes vœux que celui qu'on adore
Nulle dans l'Empire de Flore
Ne me peut disputer cet honneur sans pareil.
Je n'exalte point ma naissance,
Je ne vante point mes appâts ;
Pour concevoir cette espérance,
J'ai ce que les autres n'ont pas :
De rayons éclatants je suis environnée ;
Telle est ma destinée,
Que tu ne peux qu'à moi cette gloire donner:
Qui pourrait, qu'un Soleil, un Soleil Couronner ?
1654
Les Devises de Mr de Boissière,
avec n traité des règles de la devise...
Éditeur Augustin Courbé, 1654
"Le souci dans les emblèmes désigne le soleil."
Nicholas Culpeper (1616-1654), médecin et botaniste d'orientation astrologique.
Son herbier publié au XVII° siècle est l'un des grands classiques de la phytothérapie britannique,
Il aimait les herbes depuis son enfance et est devenu expert dans leur identification, indispensable à l'époque où presque tous les maux étaient traités avec des plantes. Les plantes médicinales servaient de manuels aux médecins dans lesquels chaque plante était nommée avec ses "vertus" ou ses utilisations.
"Il ne jurait que par le Calendula pour fortifier le cœur."
Dresde, 1694
Samuel Muller
Vade-Mecum curiosum medicum et chirurgicum.
ou livret d'herbes complémentaire : Dans celui-ci sont présentées les herbes et plantes les plus nobles les plus couramment utilisées.
Il y dresse une liste de maux sur lesquels le Calendula agirait.
XIX° siècle
Bernard Peyrilhe (1735–1804) chirurgien français, connu comme l'un des fondateurs de l'expérimentation su, le cancer, maître de conférences à l'École de chirurgie de Paris (École de chirurgie).
En 1773, il a écrit la première revue systématique du cancer dans un essai primé qu'il a soumis à la Académie des lettres et des beaux-arts de Lyon en réponse à un concours de rédaction intitulé Qu'est-ce que le cancer ?.
En 1804, il attribue des qualités "narcotiques" au souci et dit de lui que :
"c’est une plante excellente, très usitée comme emménagogue domestique".
Auteur d'un imposant Traité pratique et raisonné des plantes médicinales indigènes. Il est considéré comme "l’ancêtre de l’école française de phytothérapie".
..."Le souci, dont la médecine moderne fait à peine usage, et auquel les gens de la campagne accordent par tradition mille propriétés plus merveilleuses les unes que les autres, a été considéré comme stimulant, antispasmodique, sudorifique, emménagogue, fébrifuge, fondant"...
Joseph Roques (1772-1850) médecin et botaniste français.
Nouveau traité des plantes usuelles, spécialement appliqué à la médecine domestique, et au régime alimentaire de l'homme sain ou malade
..."Calendula officinalis
Cette espèce croît naturellement dans les provinces méridionales de la France, et sur les côtes de Barbarie. Elle a beaucoup de ressemblance avec le souci des champs, dont elle diffère néanmoins par ses feuilles en forme de spatule, et par ses fleurs plus grandes, plus nombreuses, d'un jaune plus foncé. Les semences du centre sont courbées en arc, hérissées, celles de la circonférence élargies, creusées, en forme de nacelles.
On cultive cette plante dans les jardins, où elle produit plusieurs variétés remarquables par la teinte plus ou moins foncée des fleurs.
On attribue à ces deux espèces les mêmes propriétés. Toutes les parties manifestent un e saveur acidule, légèrement amère. Les fleurs exhalent, une odeur forte, un peu vireuse, et donnent à l'analyse un principe éthéré très subtil, et une matière gommo-résineuse. On recommande le suc exprimé de la plante fraîche, à la dose de trois ou quatre onces, dans les affections scorbutiques, dans l'engorgement des viscères abdominaux, la menstruation laborieuse, etc... On p
rescrit aussi les feuilles et les fleurs en infusion dans l'eau ou dans le vin.
Ces plantes ont beaucoup perdu de leur réputation ; elles figurent encore dans la pharmacologie, mais aucun mèdecin ne les emploie.
Les laitières de Paris se servent quelquefois de la fleur du souci pour colorer le lait qu’elles ont écrémé et délayé ; mais cette addition lui donne un goût désagréable"...
On procédait ainsi dès la fin de l’automne, pour non seulement en rehausser la couleur – le lait d’hiver étant plus pâle – mais également en augmenter la teneur en provitamine A dont est riche le souci.
Outre qu'autrefois on en colorait le lait, ce qui jaunissait le fromage et le beurre obtenu avec lui, on s'en servait parfois à teindre les cheveux et le textile,
Félix Fortuné Delarue, (Amiens, en 1794), dessinateur-lithographe
1827
Estampe, Arts graphiques
Institution :Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Synonymes : calendula, calendule, fleur de tous les mois, souci des jardins, souci des jardiniers, souci cultivé, souci officinal, grand souci, souci du poète, épouse de l'été, épouse du sole...
L’abbé Sébastien Kneipp ( 1821-1897) prêtre catholique bavarois à l'origine de cures (thérapies) naturelles (soins par l'eau froide, les plantes, etc...) portant son nom (en allemand Kneipp-Kur).
A la fin du même siècle, il se pose comme l’ardent défenseur du souci, plante qui trouva un usage inattendu comme hémostatique sur les champs de bataille lors de la Guerre de sécession américaine.
Eduard Winkler (1799-1862), un botaniste, érudit et professeur allemand
estampes médicinales 1832-34
Calendula officinalis L - Gemeine Ringelblume - souci
Grandville, ou Jean-Jacques Grandville, pseudonyme de Jean Ignace Isidore Gérard, (1803-1847) caricaturiste, illustrateur et lithographe français.
Scabieuse et Souci -
Mourning Bride and Marigold -
Scabiosa et Calendula.
1876
Felipe Santiago Gutiérrez (1824-1904) peintremexicain, connu principalement pour ses portraits.
Femme indienne au souci, 1876
(Indian Woman with Marigold,1876)
1887
"Les Plantes médicinales de Köhler"
est un rare guide médicinal allemand en trois volumes publié en 1887. Cet ouvrage, écrit principalement par Hermann Adolph Köhler (1834-1879), médecin et chimiste,
Calendula officinalis
1891
Amédée Masclef (1858-1916) abbé et botaniste
Atlas des plantes de France utiles, nuisibles et ornementales.
Edité par Paul Klincksieck en 1891
Souci des champs - calendula arvensis
XX° siècle
1909
Koloman Moser (1868-1918) peintre et décorateur autrichien, représentatif de l'Art nouveau de Vienne.
Soucis
Ringelblumen
Musée Léopold - Vienne
Félix Édouard Vallotton (1865-1925)
peintre et graveur franco-suisse
vase de soucis et oranges
Jean Édouard Vuillard (1868-1940)
peintre, dessinateur, graveur et illustrateur français.
Les Soucis
Marthe Moisset (1871-1945)
peintre art nouveau
Composition florale avec soucis dans un vase en Delft
Marthe Moisset (1871-1945)
peintre art nouveau
Bouquet de soucis
1934
Lucien Robert Martrinchard (1843-1914) peintre bordelais
bouquet de soucis avec cloche de verre
Gaston Bouy (1866-1943) peintre français
19ème siècle
Art Nouveau
Bouquet de soucis
Atlas des plantes de jardins et d'appartements exotiques et européennes
Désiré Bois (1856-1946)
Souci calendula officinalis
Cicely Mary Barker (1895-1973) illustratrice britannique connue pour ses illustrations de fées et de fleurs, et son premier recueil, Flower Fairies of the Spring, est publié en 1923.
Fées de fleurs de souci
Grand Soleil au-dessus de moi dans le ciel,
Si doré, glorieux et haut,
Mes pétales, voyez, sont dorés aussi ;
Ils brillent, mais ne peuvent pas briller comme vous.
Je répands beaucoup de graines autour ;
Et là où ils tombent sur le sol,
Plus de soucis jailliront, plus de fleurs
Pour s'ouvrir largement aux heures ensoleillées.
C'est parce que je t'aime tant, que
je me tourne pour te regarder aller ;
Sans votre lumière, aucune joie ne pourrait être.
Regarde en bas, grand soleil, et brille sur moi !
Selon le chanoine Paul-Victor Fournier (1877-1964), botaniste français,
(Les quatre flores de France, parue en 1940),
..."Le nom scientifique Calendula date du Moyen Âge. L'étymologie provient du latin calendae (premier jour du mois chez les Romains), peut-être pour souligner le fait qu'il fleurit toute l'année, "probablement avec un sens analogue à calendrier, almanach, indicateur météorologique :
les capitules ont la particularité de se fermer la nuit et de se rouvrir dès que le soleil est suffisamment haut dans le ciel (phénomène de nyctinastie)"...
Robert Desnos (1900-1945) poète surréaliste et résistant français
Chantefables et Chantefleurs,
Le Souci
Et pour qui sont ces six soucis ?
Ces six soucis sont pour mémoire.
Ne froncez donc pas les sourcils,
Ne faites donc pas une histoire,
Mais souriez, car vous aussi,
Vous aussi, aurez des soucis.
Robert Desnos (1900-1945) poète surréaliste et résistant français
La fleur de souci
Ayant dit ayant fait
Ce qui me plaît
Je vais à droite je vais à gauche
Et j'aime la fleur de souci
Je vais à droite je vais à gauche
Je bois du vin je bois de l'eau
Chantant faux mais chantant fort
Et j'aime la fleur de souci
Chantant faux mais chantant fort
Quand le diable y serait
Je l'inviterais
S'il aime la fleur de souci
Je l'inviterais
Comme j'invite tous les bons camarades
à partager mon verre et ma chanson
Et à vider nos verres sur la fleur de souci
En 1937, le médecin allemand Wolfgang Bohn (1871-1942) Docteur en psychologie, Spécialiste du bouddhisme considère non seulement le souci comme un préventif du cancer, mais il affirme aussi que c’est :
"l’une des médications les plus puissantes contre la décomposition du sang cancéreux et contre le cancer inopérable".
Cette dernière propriété, a été relayée encore récemment par Jean Valnet (1920-1995) médecin et chirurgien militaire français, qui a été l'un des artisans du développement de ce qu'on a pu appeler la branche française de l'aromathérapie, rebaptisée phyto-aromathérapie.
Dans les années 1970, il constate :
"que la pommade de souci remplace très avantageusement la biafine dans le traitement des dermites provoquées par la radiothérapie."
1964
Bernard Buffet (1928-1999) peintre français expressionniste,
bouquet de soucis dans un vase
1977
Bernard Buffet (1928-1999) peintre français expressionniste,
Des soucis dans un vase
Julien Duriez (1900-1993) - peintre
Bouquet de soucis dans un pot en grès
Yves Paccalet, dans son
"Journal de nature" intitulé L'Odeur du soleil dans l'herbe
(Éditions Robert Laffont S. A., 1992) il évoque brièvement le Souci :
11 novembre
(Beaulieu-sur-Mer)
[...] Sur le tas d'ordures, un souci jaune-orange a poussé - simulacre de soleil à vingt rayons-ligules...
Lors de la longue histoire thérapeutique d’une plante, l’on découvre, l’on ajoute, plus l’on retranche pour diverses raisons telle ou telle propriété : c’est ce que l’on peut voir chez Bisset et Wichtl (Herbal Drugs & Phytopharmaceuticals, 1994), ouvrage dans lequel ces auteurs battent en brèche les vertus du souci sur les sphères hépatobiliaires et stomachiques que vantait Fournier dans les années 1940.
XXI° siècle
François Couplan (1950) ethnobotaniste et écrivain français, spécialiste des utilisations traditionnelles des plantes sauvages comestibles, qu'il a étudiées sur les cinq continents et dont il est pionnier en Europe.
Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur les plantes comestibles, la nature et la santé, chez plusieurs éditeurs :
- Mangez vos soucis : Plantes ornementales comestibles et leurs usages, Paris, Sang de la Terre, 2011 (1re éd. 1983), 224 p.
Depuis des siècles, nous ornons nos intérieurs, nos balcons et nos jardins d'une multitude de végétaux aux propriétés souvent méconnues. Plusieurs de nos plantes d'ornement classiques comptaient en Amérique, en Asie ou en Afrique subsaharienne parmi les légumes, les fruits ou les condiments favoris de divers peuples. Ce livre, qui mélange allègrement cuisine et botanique, fait le point sur ces traditions oubliées et sur les vertus cachées de nos plantes favorites. Il présente une soixantaine d'espèces courantes dans des fiches exhaustives réunissant origine, culture, description et recette. Du bégonia au chrysanthème, en passant par la capucine, le géranium et le yucca, ces fleurs aux propriétés gustatives rares nous prouvent que l'on peut allier plaisir des yeux et de l'estomac.Depuis des siècles, nous ornons nos intérieurs, nos balcons et nos jardins d'une multitude de végétaux aux propriétés souvent méconnues. Plusieurs de nos plantes d'ornement classiques comptaient en Amérique, en Asie ou en Afrique subsaharienne parmi les légumes, les fruits ou les condiments favoris de divers peuples. Ce livre, qui mélange allègrement cuisine et botanique, fait le point sur ces traditions oubliées et sur les vertus cachées de nos plantes favorites. Il présente une soixantaine d'espèces courantes dans des fiches exhaustives réunissant origine, culture, description et recette. Du bégonia au chrysanthème, en passant par la capucine, le géranium et le yucca, ces fleurs aux propriétés gustatives rares nous prouvent que l'on peut allier plaisir des yeux et de l'estomac.
À son réveil, Calen se trouvait au pays de morts et ne se rappelait absolument rien, si ce n'est qu'il était soldat. À présent, il doit vivre dans les Limbes en compagnie de Makoto, l'un des gardiens des lieux, et expier ses péchés en accomplissant la mission que Dieu lui a confiée : travailler en tant que shinigami. Ses sentiments envers Makoto, toujours là pour le soutenir et l'aider, vont grandir au fil du temps. Malheureusement, ce dernier est voué à disparaître... car il n'est rien d'autre qu'un golem, un homme façonné dans de la terre glaise.
Jari Duran peintre impressionniste
soucis et citrons
Mai Phan Van. peintre
Bouquet de soucis
Mochipanko - art
mains et soucis
2021, l'année du Souci (Calendula)
Pour l’Association Fleuroselect, 2021 est l'année du souci (Calendula) et de la Courgette. De vastes plantations de Calendula seront présentées dans des parcs publics de haut niveau, afin de montrer aux consommateurs finaux la diversité de cette plante polyvalente. Pas moins de 80 variétés ont été collectées auprès des membres de Fleuroselect. Des présentations sont prévues dans les jardins de la Royal Horticultural Society, Harlow Carr et Hyde Hall au Royaume-Uni, dans l’Ega Park à Erfurt et sur l’île de Mainau en Allemagne ainsi qu’au Jardin des Plantes (Muséum national d’Histoire naturelle de Paris).
Vous pourrez découvrir et admirer ces plantes annuelles dans toutes leurs diversités, l'occasion peut-être de choisir les variétés qui vous auront le plus séduit pour les semer ou les planter l’année prochaine dans votre jardin, sur votre terrasse ou sur votre balcon.
Fleuroselect is the international organisation for the ornamental plants industry. Its main activities include the testing, protecting and promoting of new flower varieties. Membership includes ...
Parmi la multitude de constituants du calendula officinalis on trouve :
- des huiles essentielles,
- Caroténoïdes
- Flavonoïdes
- Triterpendioles
- Acide salicylique et alcools.
- Acide oléanolique,
- Acide vanillique,
- Acide caféique,
- ainsi que bien d'autres acides.
Le souci en cuisine
C'est également une plante comestible (jeunes feuilles, capitule frais ou séché).
Surnommée aussi le "faux safran" de part sa couleur orangée, ses pétales et ses feuilles fraiches hachées relèvent très bien une salade de feuilles de violettes (Viola odorata) et de mauves (Malva sylvestris).
Les boutons floraux du souci officinal et du souci des champs peuvent être confits au vinaigre avant qu'ils ne s'ouvrent. On peut aussi les faire sauter "pour accompagner les grillades".
Les fleurs agrémentent les salades. On peut aussi en collecter les pétales et les ajouter au dernier moment au riz et aux pâtes. Elles y apportent de la couleur et une tonalité douce amère agréable.
Les recettes de souci les plus appréciées. Recette de souci facile, rapide et délicieuse : Granité menthe citronné, pêches, soucis et bleuet, Thé personnalisé pour Noel, Cheesecake de Courg...
Le souci est une plante tinctoriale, d'utilisation domestique. Il fournit une couleur jaune crème, obtenue par une décoction de ses fleurs, peinture végétale (écraser quelques pétales dans un peu d'eau chaude, pour le bonheur des enfants).
Le souci fournit aussi une source de colorant alimentaire non toxique, notamment utilisé pour foncer les beurres.
Lorsqu'on me demande quelle est la première plante médicinale que l'on devrait introduire au jardin, je réponds sans hésiter le souci. Lorsque l'on prend en compte valeur esthétique, médicina...
La Calendula officinalis est depuis longtemps utilisé en médecine traditionnelle. Les fleurs fraîches ou à peine séchées servent à préparer infusions et alcoolats qui ont notamment des propriétés anti-inflammatoires, anti-œdémateuses, antioxydantes, anti-virales, anti-tumorales, spasmolytiques, hypocholestérolémiantes et immunostimulantes.
En usage externe (teinture mère), c'est un excellent anti-inflammatoire (peau et muqueuses, intimes ou non), anti-œdémateux et antivenimeux. Il est antibactérien, antiviral, antifongique et cicatrisant.
On en fait aussi de l'huile ou de la lotion, particulièrement recommandée poue la fraîcheur du teint.
Thérapeutiques du souci
La Calendula officinalis est depuis longtemps utilisé en médecine traditionnelle. Les fleurs fraîches ou à peine séchées servent à préparer infusions et alcoolats qui ont notamment des propriétés anti-inflammatoires, anti-œdémateuses, antioxydantes, anti-virales, anti-tumorales, spasmolytiques, hypocholestérolémiantes et immunostimulantes.
En usage externe (teinture mère), c'est un excellent anti-inflammatoire (peau et muqueuses, intimes ou non), anti-œdémateux et antivenimeux. Il est antibactérien, antiviral, antifongique et cicatrisant.
On en fait aussi de l'huile ou de la lotion, particulièrement recommandée poue la fraîcheur du teint.
Selon l’Organisation mondiale de la santé le souci peut être considéré comme "un traitement externe des plaies superficielles, des inflammations modérées de la peau et de la muqueuse orale, des blessures et des ulcères veineux".
"Le calendula fait partie de la même famille que l’arnica (les astéracées) et possède des propriétés réparatrices et protectrices. Il contient des antioxydants naturels et stimule le renouvellement cellulaire."
Le souci peut stimuler légèrement la production d’œstrogène.
Le calendula est une plante de la famille des soucis, qui fleurit à la saison estivale. Ses propriétés en font un soin efficace pour soulager les brûlures. Dans les cosmétiques, on utilise aus...
En agriculture, le souci des champs est utilisé depuis plus de trente ans pour la lutte biologique intégrée comme plante hôte de Macrolphus pygmaeus, notamment sur cultures de tomates ou d'aubergines.
Astrologie du souci
D'un point de vue astrologique, l'on peut dire que le souci est une fleur lunaire dans le sens où il résorbe les œdèmes et s'avère être un puissant cicatrisant.
Bonjour à tous, Le mois de Juin s'efface avec les festivités de Litha et le mois de Juillet nous accueille. L'été est enfin arrivé, un doux parfum de vacances se fait ressentir, c'est peut-êt...
. Les guirlandes de Souci tendues sur les montants de porte empêchent le mal d'entrer dans la maison.
. Dispersées sous le lit, les fleurs de Souci vous protègent pendant que vous dormez et vous permettent d'avoir des rêves prophétiques. Ceci est particulièrement efficace pour découvrir l'identité d'un voleur qui vous aurait dépouillé ou cambriolé.
. Rêver de soucis est réputé de bon augure, annonçant un mariage heureux.
. Ajoutées à l'eau du bain, les fleurs de Souci aident à gagner le respect et l'admiration de tous ceux que vous croisez.
. L'huile de souci est employée pour concocter des sortilèges d'amour, par exemple pour identifier en rêve son futur amour.
. Dans l'élaboration des sortilèges, le souci confère une aura bénéfique. Pour préserver au maximum ses propriétés, on doit le cueillir à midi.
. On dit aussi que lorsqu'il est cueilli à midi (heure solaire), le Souci renforce et soulage le coeur.
. Regarder les fleurs lumineuses du Souci renforce la vue, et porté dans la poche il aide à ce que la justice soit de votre coté lors d'un procès.
. On pensait que la seule vision de la couleur éclatante de ses pétales apportait la force et réconfortait les gens souffrant de dépression nerveuse.
. Il est dit que si une fille foule avec ses pieds nus, les pétales d'une fleur de Souci, un soir d'été où la, lune est bien visible, elle comprendra quelques heures, les langues des oiseaux.
. En tant que fleur "qui ne fane jamais", il suffisait qu’une jeune fille la plantât ou la semât dans les pas de son amoureux pour être sûre de l’attirer à elle à jamais, qu’il le veuille ou non.
. Les sorciers espagnols prescrivaient de porter en talisman des fleurs de Souci, cueillies quand le Soleil entre en Vierge, accompagnées d’une dent de loup, le tout enveloppé dans des feuilles de Laurier.
Langage des fleurs
Le souci peut signifier :
. La beauté et la chaleur du soleil levant
. Gagner l’affection de quelqu’un grâce au travail acharné
. La créativité et la volonté de réussir
. Le désir de richesse
. La cruauté et la froideur liée à la jalousie
. Les offrandes sacrées aux dieux
. Promouvoir la joie et la bonne entente dans la relation
. Se souvenir des morts et leur rendre hommage
. Si les soucis ont pu avoir quelques connotations négatives ces dernières années,
- Le désespoir et la douleur de la perte de l’amour, la plupart de son sens reste positif dans notre époque actuelle.
En Chine, il est associé à la longévité
En Inde au dieu Krishna, le berger délivrant son enseignement sur l'amour et le savoir.
Renée Vivien (1877-1909) surnommée "Sapho 1900", poétesse britannique de langue française aux multiples appartenances littéraires, relevant à la fois du Parnasse, du Symbolisme, du Préraphaélisme, et du romantisme tardif qu'est le Naturisme à la Belle Époque.
John Alexander McCrae (Canada 1872-1918) est un médecin militaire canadien. Il est connu comme l'auteur du poème Au champ d'honneur (In Flanders Fields), poème de guerre écrit pendant la Première Guerre mondiale. Rédigé à l'occasion des funérailles d'un ami de l'auteur, le lieutenant Alexis Helmer, tombé lors de la deuxième bataille d'Ypres en Belgique, les circonstances de sa composition font l'objet de plusieurs hypothèses.
Publié le 8 décembre 1915 dans le magazine britannique Punch, la popularité du poème ne cesse de croître à mesure de l'avancement du conflit. Rapidement traduit dans plusieurs langues, il est aussi largement utilisé dans le cadre de la propagande de guerre. L'image des coquelicots qu'il évoque est ainsi mise à profit lors d'opérations de levée de fonds telles que les émissions d'obligations de guerre. Cette image est aussi devenue l'emblème de la Campagne du Coquelicot, campagne annuelle d'appel aux dons menée en Grande-Bretagne et dans certains pays du Commonwealth, en soutien aux familles des soldats morts ou blessés au combat.
La popularité du poème se confirme après guerre, aussi bien au Canada que dans d'autres pays, où il est notamment utilisé lors des commémorations du jour du Souvenir, sous des formes diverses.
Au champ d'honneur
Dans les champs de Flandre, les coquelicots fleurissent
Entre les croix qui, une rangée après l'autre,
Marquent notre place ; et dans le ciel,
Les alouettes, chantant valeureusement encore, sillonnent,
À peine audibles parmi les canons qui tonnent.
Nous, les Morts, il y a quelques jours encore,
Nous vivions, goûtions l'aurore, contemplions les couchers de soleil,
Nous aimions et étions aimés ; aujourd'hui, nous voici gisant
Dans les champs de Flandre.
Reprenez notre combat contre l'ennemi :
Nos bras meurtris vous tendent le flambeau,
À vous toujours de le porter bien haut.
Si vous nous laissez tomber, nous qui mourons,
Nous ne trouverons pas le repos, bien que les coquelicots fleurissent