Duccio di Buoninsegna (vers 1255/1260-vers 1318/19) fut en son temps le plus grand peintre siennois
La Pentecôte
Cathédrale de Santa Maria Assunta, Sienne.
Sienne, Museo dell’Opera del Duomo.
La Pentecôte (qui veut dire en grec "50ème jour") inspirée de la fête juive de Chavouot ou fête des Semaines, est une fête chrétienne qui a lieu cinquante jours après Pâques. Elle commémore la venue du Saint Esprit (cinquante jours après Pâques), peu de temps après la mort et la résurrection de Jésus-Christ, sur les apôtres de Jésus de Nazareth et les personnes présentes avec eux. Elle est rapportée dans les Actes des Apôtres.
Sandro Botticelli (1445-1510), peintre italien
Il est l'un des peintres les plus importants de la Renaissance italienne et de l'histoire de l'art.
La descente du Saint-Esprit
"La descente du Saint-Esprit" est un chef-d'œuvre de la Renaissance italienne qui a captivé les amoureux de l'art depuis des siècles. Cette œuvre, datant du XVe siècle, représente le moment où le Saint-Esprit descend sur les apôtres sous la forme d'un pigeon, comme décrit dans le Nouveau Testament.
La Pentecôte (qui veut dire en grec "50ème jour") inspirée de la fête juive de Chavouot ou fête des Semaines, est une fête chrétienne qui a lieu cinquante jours après Pâques. Elle commémore la venue du Saint Esprit (cinquante jours après Pâques), peu de temps après la mort et la résurrection de Jésus-Christ, sur les apôtres de Jésus de Nazareth et les personnes présentes avec eux. Elle est rapportée dans les Actes des Apôtres.
Jean-Marie Pirot, plus connu sous le nom d'Arcabas (1926-2018) peintre et sculpteur français reconnu en France et à l'étranger entre autres, pour son importante production dans le domaine de l'art sacré contemporain
Lyon-Fourvière, Monastère du cénacle
La Pentecôte - 2005
La Pentecôte (qui veut dire en grec "50ème jour") inspirée de la fête juive de Chavouot ou fête des Semaines, est une fête chrétienne qui a lieu cinquante jours après Pâques. Elle commémore la venue du Saint Esprit (cinquante jours après Pâques), peu de temps après la mort et la résurrection de Jésus-Christ, sur les apôtres de Jésus de Nazareth et les personnes présentes avec eux. Elle est rapportée dans les Actes des Apôtres.
En France, le lundi de Pentecôte a été officiellement institué comme jour férié par la loi du 8 mars 1886.
Après la canicule de 2003, le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin prit la décision de supprimer un jour férié et de le remplacer par une "Journée de solidarité envers les personnes âgées", initialement fixée au lundi de Pentecôte. Les difficultés d’application de cette journée de solidarité ont conduit les députés à adopter le 26 mars 2008 une proposition de loi visant à rendre le lundi de Pentecôte à nouveau férié. Le principe de la Journée de solidarité est maintenu, mais les partenaires sociaux auront "entière liberté", pour fixer les modalités d’accomplissement les plus adaptées aux besoins.
Elisa Mercœur (1809-1835) une poétesse française.
(Mai 1827)
La gloire et l'indigence
Ode
Le mérite élancé du sein de l’indigence
Sait prendre vers la gloire un vol plus courageux.
Le Brun
Je n’ai donc plus que toi, lyre, ma seule amie ;
Des sons, des chants encor, tes hymnes, sont ma vie.
Ta voix, l’écho de l’âme, est une voix du ciel :
J’oublie en t’écoutant le poids de ma misère ;
Je souffre moins alors, et, dans la coupe amère,
Ma bouche croit trouver quelques gouttes de miel.
D’un feu près de s’éteindre, ah ! ranimons la flamme !
De mes jours au déclin, que la parque réclame,
Entre ses doigts tremblants va se rompre le fil.
Celui qui chante et cède à son instinct suprême,
Qui n’a vécu jamais qu’au-delà de lui-même,
Doit léguer sa mémoire à ses frères d exil.
Dieu nous jette au hasard un moment sur la terre,
Et l’existence à l’homme est pesante ou légère ;
Ce qui lui semble un âge est à peine un seul jour.
L’un tombe au premier pas, quand un autre s’élève ;
Libres ou dans les fers, nous poursuivons un rêve
D’ambition, de gloire, ou d’ivresse, ou d’amour.
Et le mien (que les cieux prolongent ce délire !)
Est d’enchaîner la gloire au magique sourire ;
Et je poursuis encor mon songe inachevé.
Mais un vent m’a brisé comme un roseau fragile :
Ainsi le voyageur qui cherchait un asile,
Le soir, sur le chemin, dort sans l’avoir trouve.
Aussi, pourquoi ce rêve ? Ici-bas le poète,
Chaque jour repoussé par la pitié muette,
N’a jamais que de loin contemplé le bonheur ;
Et de gloire et d’oubli s’abreuvant tout ensemble,
Sans le trouver cherchant quelqu’un qui lui ressemble,
N’a pas un sein ami pour appuyer son cœur.
Ah ! qu’importe l’asile où repose ma tête !
Qu’importe que je rampe, ou je touche le faîte.
De la mort quand l’airain dit l’instant solennel,
Hélas ! soit un peu plus, soit un peu moins d’espace,
On a pour sommeiller toujours assez de place :
Qu’importe où vont dormir les restes d’un mortel !
Sans espoir d’un regret je m’éteindrai peut-être !
On osera gémir quand j’aurai cessé d’être :
Une larme s’accorde à qui laisse de l’or….
J’ai déployé ma voile au souffle de la bise :
Eh ! que faire aujourd’hui quand le prisme se brise ?
Maintenant près de moi que regarder encor ?
Voir le monde encenser, renverser une idole ;
Pour prix de ses accents mendier une obole ;
Passer comme dans l’ombre, et sans être entendu ;
Voir lancer l’anathème à tout homme qui pense ;
Et, sur son front empreint du sceau de l’indigence,
Voir un glaive toujours s’agiter suspendu !…
Que ce glaive, s’il faut, m’épargne ou me déchire !
Mais que jamais, captif, je n’attache ma lyre
Au char de la faveur emporté loin de moi.
Quelque soit le destin, je le souffre et le brave !
Avec des chaînes d’or en est-on moins esclave ?
Anatgème plutôt à qui n’ose être soil !
J’ai vu les dieux du jour qu’adore le vulgaire,
Traînant comme un fardeau leur puissance éphémère,
Flétris par les soupçons, frères de la grandeur,
Ou lassés de poursuivre un frivole mensonge,
Désenchantés, pleurant au réveil de leur songe,
Demander ce que c’est qu’on appelle bonheur.
Mais qui laisse à ses fils quelque nom sans mémoire
Peut aussi demander ce que c’est que la gloire :
C’est l’oubli du présent, l’attrait du souvenir ;
C’est un aspect des cieux que réfléchit notre âme ;
C’est dans le sein des nuits une magique flamme ;
C’est un regard divin lancé dans l’avenir.
Inutile sans doute aux yeux de l’ignorance,
Laissez-moi cette gloire ; elle est mon existence.
Dans ce noble désir de l’immortalité,
La rouille du repos n’a point rongé mes armes ;
Et, soldat attentif au moindre cri d’alarmes,
J’ai frappé l’ennemi, j’ai vaincu…. j’ai chanté !
Du mortel indigent coupable de génie,
C’est, hélas ! au tombeau que le crime s’expie ;
La pierre du cercueil est son premier autel.
Il existe, on l’insulte ; il expire, on le pleure ;
Il commence de vivre à cette dernière heure….
Sous la main du trépas il devient immortel.
Élisa Mercœur (1809-1835) une poétesse française.
(Février 1826)
Le chant du barde écossais
Sous les efforts du temps si le héros succombe.
Le Barde par ses chants le ravit à la tombe.
Le torrent qui grondait est resté suspendu ;
La neige blanchit la bruyère,
Et du rocher, lentement descendu,
Un fantôme s’égare au vallon solitaire.
La brise de minuit balance les rameaux
Du vieux chêne au tremblant feuillage ;
Tout est silencieux ; et l’ombre d’un héros
Paraît au sein de son nuage.
Les Bardes ont chanté les exploits du vieux temps :
Sous leurs doigts ont frémi les harpes fantastiques ;
À leurs accords mélancoliques
Les esprits ont mêlé de lugubres accents.
Qui vient de s’égarer sur tes cordes légères ?
Harpe, depuis long-temps tu ne résonnais plus :
Qui te rend tous les sons que je croyais perdus ?
Serait-ce le toucher des ombres de mes pères ?
Où sont-ils les beaux jours où mes chants belliqueux
Doublaient la noble ardeur des guerriers invincibles,
Descendant au tombeau pleins de gloire et terribles,
Fiers d’immortaliser le nom de leurs aïeux !
Il est fini leur exil sur la terre ;
Leurs corps n’enferment plus leurs esprits radieux :
C’était une vapeur et subtile et légère,
Que le vent de la mort chassa jusques aux cieux.
Las ! il n’est plus l’effroi des Scandinaves ;
Le noir sapin succombe au souffle des hivers :
Ils sont tombés les chefs des braves,
Et sous la mousse épaisse ils dorment aux déserts.
Lorsque vous reviendrez des collines sauvages,
Chasseurs, ne foulez pas cet humide gazon ;
Quelquefois, au milieu de transparents nuages
Les ombres des guerriers planent dans ce vallon.
Ils n’iront plus s’asseoir aux fêtes étrangères,
Dans ces lieux où leurs nobles cœurs
S’enivraient du souris des belles qui, naguères,
Enchantaient le repos de nos triomphateurs.
Ils ont fui pour jamais ; et la beauté plaintive
Cache au milieu des pleurs son timide regard :
C’est la fille du ciel, à la lueur craintive,
Que dérobe un épais brouillard.
Le fantôme d’un chef, à l’armure pesante,
Au loin se traîne avec effort ;
Il avance, il s’arrête, et, d’une main sanglante,
Il montre avec fierté sa blessure de mort.
Quelle est cette vapeur qui traverse la plaine ?
C’est l’ombre d’une vierge ; et son sein palpitant
Soulève encor son léger vêtement :
Il semble captiver une suave haleine.
Le nuage a perdu son élégant contour :
Il s’éloigne, il fuit, il s’efface,
Comme un faible monceau de glace
Disparaît aux regards du jour.
Vous tomberez, palais aux bases chancelantes :
Le temps vous couvrira de son voile de deuil ;
Mais les fils de Fingal, en flammes jaillissantes,
Dissiperont la nuit de leur cercueil.
Oui, les guerriers que le trépas dévore
Laissent un souvenir qu’entourent des regrets,
Et les héros vivent encore
Dans les chants du Barde écossais.