10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 00:33
 
 
"Les Portes"
 
Portes d'habitation
à Lods (village de caractère) - Doubs

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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 22:14
Renée VIVIEN,
née Pauline Mary Tarn le 11 juin 1877 à Londres et morte le 18 novembre 1909 à Paris,

Surnommée « Sapho 1900 », elle est une poétesse britannique de langue française du courant parnassien de la Belle Époque.


Ta royale jeunesse a la mélancolie

Ta royale jeunesse a la mélancolie 
Du Nord où le brouillard efface les couleurs, 
Tu mêles la discorde et le désir aux pleurs, 
Grave comme Hamlet, pâle comme Ophélie.

Tu passes, dans l'éclair d'une belle folie, 
Comme elle, prodiguant les chansons et les fleurs, 
Comme lui, sous l'orgueil dérobant tes douleurs,
Sans que la fixité de ton regard oublie.

Souris, amante blonde, ou rêve, sombre amant, 
Ton être double attire, ainsi qu'un double aimant, 
Et ta chair brûle avec l'ardeur froide d'un cierge.

Mon coeur déconcerté se trouble quand je vois 
Ton front pensif de prince et tes yeux bleus de vierge, 
Tantôt l'Un, tantôt l'Autre, et les Deux à la fois.

http://img1.picmix.com/output/pic/original/1/0/5/1/1901501_00b36.gif


Renée Vivien
http://img.over-blog.com/375x410/5/05/88/06/divers-internet/Ren-e-Vivien.jpg
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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 00:42

Marceline Desbordes-Valmore,

 

née à Douai le 20 juin 1786 et morte à Paris le 23 juillet 1859,

 

est une poétesse française.



La Journée perdue
Idylles

 

Me voici... je respire à peine !
Une feuille m’intimidait ;
Le bruit du ruisseau m’alarmait ;
Je te vois !... je n’ai plus d’haleine !
Attends... je croyais aujourd’hui
Ne pouvoir respirer auprès de ce que j’aime.
Je me sentais mourir, en ce tourment extrême,
De ta peine et de mon ennui.


Quoi! je cherche ta main, et tu n’oses sourire?
Ton regard me pénètre et semble m’accuser?
Je te pardonne, ingrat, tout ce qu’il semble dire ;
Mais laisse-moi du moins le temps de m’excuser.

J’ai vu mes moissonneurs réunis sous l’ombrage ;
Ils chantaient; mais pas un ne dit bien ta chanson.
Ma mère, lasse enfin de veiller la moisson,
Dormait. Je voyais tout, les yeux sur mon ouvrage.

Alors, en retenant le souffle de mon cœur,
Qui battait sous ma collerette,
Je fuyais dans les blés, ainsi qu’une fauvette,
Quand on l’appelle ou qu’elle a peur.


Je suivais, en courant, ton image chérie,
Qui m’attirait, souriait comme toi ;
Mais aux travaux de la prairie
Les malins moissonneurs m’enchaînaient malgré moi.
L’un m’appelait si haut, qu’il éveillait ma mère;
Je revenais confuse eu cueillant des pavots.
Et, caressant ses yeux de leur fraîcheur légère.
Je grondais le méchant qui troublait mon repos.
Hélas ! j’aurais voulu m’endormir auprès d’elle,
Mais je ne dors jamais le jour ;
La nuit même, la nuit me paraît éternelle,
Et j’aime mieux te voir que de rêver d’amour.
Que mon cœur est changé ! comme il était tranquille !
Je le sentais à peine respirer.
Ah! quand il ne fait plus que battre et soupirer,
L’heure qui nous sépare au temps est inutile.
Envoyant le soleil encor si loin du soir.
Je me disais : Mon Dieu ! que ma mère est heureuse !
Le repos la surprend dès qu’elle peut s’asseoir ;
Ma mère n’est pas amoureuse !
Et je fermais les yeux pour rêver le bonheur ,
Et mes yeux te voyaient couché dans ce bois sombre ;
Et, quand tu gémissais à l’ombre,
Le soleil me brûlait le cœur.


Olivier, voudrais-tu?... Que ton sourire est tendre!
L’amitié n’est pas là ! je ne puis plus parler.

Dis-moi... Que disions-nous? Oh! comment rappeler
Tout ce qu’il me reste à t’apprendre?


Regarde : ce matin j’avais tressé ces fleurs;
Mais quoi ! tout a langui des feux de la journée ;
Et la couronne à l’amour destinée
N’a servi qu’à voiler mes pleurs.
Je pleurais : c’est que l’heure, à présent si légère,
Dormait comme ma mère.
Enfin le jour se cache et me prend en pitié ;
Enfin l’agneau bêlant quitte le pâturage ;
Ma mère, sans me voir, est rentrée au village:
Et déjà ma promesse est remplie à moitié.
Je te vois, je te parle, et je te donne encore
Ce bouquet dont l’éclat s’est perdu sur mon sein,
Demande-lui si je t’adore ;
Moi, j’accours seulement pour te dire : A demain !

 

 

Illustration mcp
Journée perdue

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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 00:41
 
 
"Femmes et Fleurs"
 par les grands peintres (98)

Orestes Bouzon (1963) 
Lien vers son site : 
http://www.bouzonart.com/

Femmes et fleurs

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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 00:40
 
"Les Portes"
 
Nostalgie - Porte d'un ancien garage
à Port-Lesney - Jura
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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 23:29

Marceline Desbordes-Valmore,

 

née à Douai le 20 juin 1786 et morte à Paris le 23 juillet 1859,

 

est une poétesse française.


L’horloge arrêtée
Bouquets et prières

Horloge d’où s’élançait l’heure
Vibrante en passant dans l’or pur,
Comme l’oiseau qui chante ou pleure
Dans un arbre où son nid est sûr,
Ton haleine égale et sonore
Dans le froid cadran ne bat plus :
Tout s’éteint-il comme l’aurore
Des beaux jours qu'à ton front j’ai lus ?


Illustration mcp
l'horloge arrêtée
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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 23:26
 
 
"Femmes et Fleurs"
 par les grands peintres (97)

Gustave Boulanger (1824-1888)
Fille aux fleurs
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Gustave Boulanger (1824-1888)
Portrait de madame Lambinet née Nathalie Sinclairzz-boulanger-portrait-de-madame-lambinet-nee-nathalie-sincl.jpg

Gustave Boulanger (1824-1888)
 Orientale
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Marie-Geneviève Bouliard (1763-1825)
Aspasia
zz-bouliard-Aspasia.jpg

Marie-Geneviève Bouliard (1763-1825)
Portrait de femme au corsage fleuri
zz-Bouliard-Marie-genevieve-portrait-de-femme-corsage-fleu.jpg
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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 23:20
 
"Les Portes"
 
Portes de granges
à Port-Lesney - Jura
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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 01:51

Marceline Desbordes-Valmore,

 

née à Douai le 20 juin 1786 et morte à Paris le 23 juillet 1859,

 

est une poétesse française.



Malheur à moi
Les pleurs

                  Ah ! ce n’est pas aimer que prendre sur soi-même
                  De pouvoir vivre ainsi loin de l’objet qu’on aime.
                                              ANDRÉ CHÉNIER.


Malheur à moi ! je ne sais plus lui plaire ;
Je ne suis plus le charme de ses yeux ;
Ma voix n’a plus l’accent qui vient des cieux,
Pour attendrir sa jalouse colère ;
Il ne vient plus, saisi d’un vague effroi,
Me demander des serments ou des larmes.
Il veille en paix, il s’endort sans alarmes :
                Malheur à moi !

Las de bonheur, sans trembler pour ma vie,
Insoucieux, il parle de sa mort !
De ma tristesse il n’a plus le remord,
Et je n’ai pas tous les biens qu’il envie !
Hier, sur mon sein, sans accuser ma foi,
Sans les frayeurs que j’ai tant pardonnées,
Il vit des fleurs qu’il n’avait pas données :
                Malheur à moi !

Distrait d’aimer, sans écouter mon père,
Il l’entendit me parler d’avenir ;
Je n’en ai plus, s’il n’y veut pas venir.
Par lui je crois, sans lui je désespère ;
Sans lui, mon Dieu ! comment vivrai-je en toi ?
Je n’ai qu’une âme, et c’est par lui qu’elle aime ;
Et lui, mon Dieu, si ce n’est pas toi-même,
                Malheur à moi !

Illustration mcp
Malheur à moi (I)
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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 01:36
 
 
"Femmes et Fleurs"
 par les grands peintres (96)

George Henry Boughton (1834-1905)
Cueillette des fleurs
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George Henry Boughton (1834-1905)
Rêverie
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George Henry Boughton (1834-1905)
Promenade au bord de l'eau
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George Henry Boughton (1834-1905)
Printemps
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George Henry Boughton (1834-1905)
Le temps du printemps
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George Henry Boughton (1834-1905)
Avril
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George Henry Boughton (1834-1905)
Printemps
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George Henry Boughton (1834-1905)
Welcome
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