14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 01:06

 

 

Les bancs

 

Terrain de jeu du village d'Evans - Jura

 


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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 01:05
Fête : 14 mai
 
Mathias
 
Etymologie : Don de Dieu (hébreu).
 
Mathias est un homme viril, fort, orgueilleux, ambitieux et un certain magnétisme se dégage de sa personne, atout qu'il entretient d'ailleurs. Il allie charme et élégance à une présence sécurisante. Très strict, il ne s'agit ni de le tromper ni de l'abuser. Sa vision du monde est quelque peu manichéenne. En effet, pour lui la vie est simple, il y a les méchants et les gentils, et il n'a pas de temps à perdre avec les premiers... Sa puissance de travail, considérable, s'exprime plutôt dans des réalisations concrètes et matérielles. C'est un homme de terrain qui sait prendre des initiatives. Il se montre rapide d'exécution, souvent même un peu dur, intolérant et impatient. Il estime avec bon sens que ce qu'il peut faire, les autres le peuvent aussi... Il est perfectionniste, aussi sa conscience professionnelle est-elle très forte. Ne le vexez surtout pas car sa susceptibilité est extrême, à la hauteur de son orgueil. C'est un homme sûr, généreux, moral.
 
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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 03:16

Jules Barbey d’Aurevilly 

né à Saint-Sauveur-le-Vicomte, en Normandie le 2 novembre 1808 et mort à Paris le 23 avril 1889.

est un écrivain français. Surnommé le « Connétable des lettres », il a contribué à animer la vie littéraire française de la seconde moitié du xixe siècle. Il a été à la fois romancier, nouvelliste, essayiste, poète, critique littéraire, journaliste, dandy, et polémiste.


La Maîtresse rousse

Je pris pour maître, un jour, une rude Maîtresse, 
Plus fauve qu'un jaguar, plus rousse qu'un lion ! 
Je l'aimais ardemment, - âprement, - sans tendresse,
Avec possession plus qu'adoration ! 
C'était ma rage, à moi ! la dernière folie 
Qui saisit, - quand, touché par l'âge et le malheur,
On sent au fond de soi la jeunesse finie... 
Car le soleil des jours monte encor dans la vie,
Qu'il s'en va baissant dans le coeur !

Je l'aimais et jamais je n'avais assez d'elle ! 
Je lui disais : « Démon des dernières amours,
Salamandre d'enfer, à l'ivresse mortelle,
Quand les coeurs sont si froids, embrase-moi toujours !
Verse-moi dans tes feux les feux que je regrette, 
Ces beaux feux qu'autrefois j'allumais d'un regard !
Rajeunis le rêveur, réchauffe le poète, 
Et, puisqu'il faut mourir, que je meure, ô Fillette !
Sous tes morsures de jaguar ! »

Alors je la prenais, dans son corset de verre,
Et sur ma lèvre en feu, qu'elle enflammait encor,
J'aimais à la pencher, coupe ardente et légère,
Cette rousse beauté, ce poison dans de l'or !
Et c'étaient des baisers !... Jamais, jamais vampire
Ne suça d'une enfant le cou charmant et frais
Comme moi je suçais, ô ma rousse hétaïre,
La lèvre de cristal où buvait mon délire
Et sur laquelle tu brûlais ! 

Et je sentais alors ta foudroyante haleine 
Qui passait dans la mienne et, tombant dans mon coeur, 
Y redoublait la vie, en effaçait la peine, 
Et pour quelques instants en ravivait l'ardeur !
Alors, Fille de Feu, maîtresse sans rivale, 
J'aimais à me sentir incendié par toi 
Et voulais m'endormir, l'air joyeux, le front pâle, 
Sur un bûcher brillant, comme Sardanapale, 
Et le bûcher était en moi !

" Ah ! du moins celle-là sait nous rester fidèle, -
Me disais-je, - et la main la retrouve toujours, 
Toujours prête à qui l'aime et vit altéré d'elle, 
Et veut dans son amour perdre tous ses amours ! "
Un jour elles s'en vont, nos plus chères maîtresses ;
Par elles, de l'Oubli nous buvons le poison,
Tandis que cette Rousse, indomptable aux caresses,
Peut nous tuer aussi, - mais à force d'ivresses, 
Et non pas par la trahison !

Et je la préférais, féroce, mais sincère, 
A ces douces beautés, au sourire trompeur,
Payant les coeurs loyaux d'un amour de faussaire... 
Je savais sur quel coeur je dormais sur son coeur !
L'or qu'elle me versait et qui dorait ma vie,
Soleillant dans ma coupe, était un vrai trésor ! 
Aussi ce n'était pas pour le temps d'une orgie, 
Mais pour l'éternité, que je l'avais choisie :
Ma compagne jusqu'à la mort !

Et toujours agrafée à moi comme une esclave, 
Car le tyran se rive aux fers qu'il fait porter, 
Je l'emportais partout dans son flacon de lave, 
Ma topaze de feu, toujours près d'éclater ! 
Je ressentais pour elle un amour de corsaire, 
Un amour de sauvage, effréné, fol, ardent ! 
Cet amour qu'Hégésippe avait, dans sa misère, 
Qui nous tient lieu de tout, quand la vie est amère,
Et qui fit mourir Sheridan !

Et c'était un amour toujours plus implacable, 
Toujours plus dévorant, toujours plus insensé ! 
C'était comme la soif, la soif inexorable 
Qu'allumait autrefois le philtre de Circé.
Je te reconnaissais, voluptueux supplice !
Quand l'homme cherche, hélas ! dans ses maux oubliés, 
De l'abrutissement le monstrueux délice... 
Et n'est - Circé ! - jamais assez, à son caprice, 
La Bête qui lèche tes pieds !

Pauvre amour, - le dernier, - que les heureux du monde, 
Dans leur dégoût hautain, s'amusent à flétrir, 
Mais que doit excuser toute âme un peu profonde 
Et qu'un Dieu de bonté ne voudra point punir ! 
Pour bien apprécier sa douceur mensongère, 
Il faudrait, quand tout brille au plafond du banquet,
Avoir caché ses yeux dans l'ombre de son verre 
Et pleuré dans cette ombre, - et bu la larme amère
Qui tombait et qui s'y fondait !

Un soir je la buvais, cette larme, en silence... 
Et, replongeant ma lèvre entre tes lèvres d'or, 
Je venais de reprendre, ô ma sombre Démence ! 
L'ironie, et l'ivresse, et du courage encor !
L'Esprit - l'Aigle vengeur qui plane sur la vie -
Revenait à ma lèvre, à son sanglant perchoir...
J'allais recommencer mes accès de folie 
Et rire de nouveau du rire qui défie...
Quand une femme, en corset noir,

Une femme... Je crus que c'était une femme, 
Mais depuis... Ah ! j'ai vu combien je me trompais, 
Et que c'était un Ange, et que c'était une Ame, 
De rafraîchissement, de lumière et de paix ! 
Au milieu de nous tous, charmante Solitaire, 
Elle avait les yeux pleins de toutes les pitiés. 
Elle prit ses gants blancs et les mit dans mon verre, 
Et me dit en riant, de sa voix douce et claire
" Je ne veux plus que vous buviez ! " 

Et ce simple mot-là décida de ma vie, 
Et fut le coup de Dieu qui changea mon destin. 
Et quand elle le dit, sûre d'être obéie, 
Sa main vint chastement s'appuyer sur ma main. 
Et, depuis ce temps-là, j'allai chercher l'ivresse 
Ailleurs... que dans la coupe où bouillait ton poison, 
Sorcière abandonnée, ô ma Rousse Maîtresse !
Bel exemple de plus que Dieu dans sa sagesse,
Mit l'Ange au-dessus du démon !

Henri Rondel (1857-1919)
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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 03:14


Mythologie grecque

Circé

par les grands peintres

Suite (2)

 

 

Edmond Dulac (1882-1953)
Circé
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Edmond Dulac (1882-1953)
Circé
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Edmond Dulac (1882-1953)
Circé et Ulysse
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Willem Schubart von Ehrenberg (1630/37-1676)
Ulysse au palais de Circé (1667)
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John Flaxman (1755-1826)
Ulysse à la table de Circé
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Jacques Victor Eugène Froment-Delormel (1820-1900)
Circé
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Gaetano Gandolfi (1734-1802)
La rencontre d’Ulysse et de Circé

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le Guerchin (Giovanni Francesco Barbieri -1591-1666)
 l'enchanteresse Circé 11-01-aa-l-enchanterresse-circe--Guerchin-dit--barbiere-g.jpg


Lorenzo Garbieri (1580-1654)
Circé
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Charles Hermans (1839-1924)
 Circé - La tentatrice (1881)12-qhermansHERMANS--Charles---Circe---La-tentatrice--1881-.jpg


Lisa Hunt (1967)
Circé 
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Jacob Jordaens (1593-1678)
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Angélica Kauffmann (1741-1807)
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Lucien Lévy, dit Lucien Lévy-Dhurmer (1865-1953)
La magicienne Circé (1897)15-dhurmerLEVY-DHURMER--Lucien---La-magicienne-Circe--1897.jpg


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12 mai 2013 7 12 /05 /mai /2013 01:22

Joseph-Albert-Alexandre Glatigny, 

dit "Albert Glatigny",
 
né à Lillebonne le 21 mai 1839 et mort à Sèvres le 16 avril 1873,
est un poète, écrivain, comédien et dramaturge français. En 1917, il a reçu, à titre posthume, le prix de littérature de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre.
 
 
Circé

... Mais je prendrais mon coeur meurtri, mon coeur qui saigne 
Et je l'enfilerais, pareil à ceux qu'on voit 
Galamment transpercés et peints sur une enseigne, 
Avec ces mots : - Ici l'on mange, ici l'on boit !

J'en ferais un hochet bien ciselé pour celle 
Dont la superbe épaule a le balancement, 
Sous l'ardeur des cheveux où la flamme ruisselle, 
Du ballon que les airs bercent nonchalamment ! 

Un hochet pour les mains magnifiques et pures 
De l'enfant radieuse et blanche, de l'enfant 
Dont les tout petits doigts aux roses découpures 
Tiennent la clé des cieux, qu'un chérubin défend. 

Et quand j'aurais bien dit les angoisses amères 
Et les soucis aigus aux serres de vautour,
Épris de la grandeur terrible des chimères, 
J'irais lécher les pieds du beau chasseur Amour ; 

M'humilier devant son regard qui m'attire, 
Vous dire : - Emplissez-moi la coupe où j'ai laissé 
Mon âme ; prolongez sans cesse mon martyre, 
Sans pitié, sans égard, ô puissante Circé.

 

 

John William Waterhouse (1849-1917) 
Circe offrant la tasse à Ulysse
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12 mai 2013 7 12 /05 /mai /2013 01:16

 


Dans la mythologie grecque, Circé (en grec"faucon") est une magicienne très puissante, qualifiée par Homère  de particulièrement "experte en de multiples drogues ou poisons", propres à opérer des métamorphoses.

Mythe grec 
Circé est la fille d’Hélios (le Soleil) et de l’Océanide Perseis, sœur d’Éétès et de Pasiphaé. Homère, Hésiode et Cicéron la considèrent, de par sa naissance, comme une déesse à part entière, ce qui ne semble pas avoir été le cas du reste de sa parentèle.
Elle apparaît principalement au chant X de l’Odyssée : elle habite dans l’île d’Ééa, dans un palais situé au milieu d’une clairière, entouré de loups et de lions, autrefois des hommes qu'a ensorcelés Circé. C’est là qu’elle a autrefois, si on en croit les récits argonautiques, recueilli et purifié Jason et Médée (sa nièce, fille d’Éétès) après le meurtre d’Absyrtos.
Quand Ulysse et ses compagnons abordent l’île, vingt-deux d’entre eux, menés par Euryloque, se laissent attirer jusqu’au palais par une voix harmonieuse. La magicienne les accueille et leur offre un cycéon, breuvage composé de gruau d’orge, de miel vert, de fromage et de vin de Pramnos auquel elle ajoute une drogue funeste. Dès qu’ils ont bu, elle les transforme d’un coup de baguette en porcs. Euryloque, resté dehors, court avertir Ulysse, qui part à la recherche de Circé. Le dieu Hermès lui apparaît alors sous la forme d’un beau jeune homme tenant un roseau d’or. Le dieu Hermès à la baguette d’or lui remet l’herbe "moly" et lui donne des instructions pour triompher de Circé. Quand il arrive chez la magicienne, celle-ci lui offre le cycéon, mais elle échoue à le transformer d’un coup de baguette. Ulysse tire son épée ; apeurée, Circé lui offre de partager son lit. Là encore, Ulysse, suivant les recommandations d’Hermès, demande à la magicienne de jurer par "le grand serment des dieux" qu’elle ne cherchera plus à lui faire de mal. Ceci fait, Ulysse et Circé s’unissent, puis elle rend aux compagnons leur apparence humaine. Un an s'écoule. Elle aide enfin le héros et son équipage à préparer leur départ, en leur conseillant d'aller consulter le devin Tirésias aux Enfers.
De ses amours avec Ulysse, elle aurait conçu plusieurs enfants : Télégonos, Latinos, Agrios, Cassiphoné, Nausinoos, Nausithoos, etc. On prête en outre à Circé bon nombre d’enfants nés de liaisons avec plusieurs Olympiens. Ainsi, dans les Dionysiaques, Nonnos de Panopolis lui attribue-t-il la maternité de Phaunos, l’équivalent du Faunus latin, issu de ses amours avec Poséidon.

Mythe romain
Le logographe grec Denys de Milet fait de Circé la fille d’Éétès et d’Hécate, déesse lunaire de la sorcellerie qui préside aux incantations. Toujours selon lui, elle épouse le roi des Sarmates, qu’elle empoisonne. Chassée une première fois par ses sujets, elle fuit dans une île déserte, ou selon d’autres, vers l’Italie où elle fonde Circaeum, aujourd'hui Monte Circeo, dans le Latium. C'est ainsi que les auteurs romains la relient à leur propre mythologie. Chez Ovide, elle se distingue alors par de nombreuses actions malfaisantes, transformant par exemple Scylla en monstre marin par jalousie, et le roi Picus en pivert.
Au Moyen Âge on la retrouve dans les légendes populaires d’Italie, mêlée à la figure d’Hérodiade sous le nom d’Aradia, fille de Diane et de Lucifer.

 

Circé

par les grands peintres (1)


Gioacchino Assereto (1600-1649)
Circé préparant ses mélanges 

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Alessandro Allori (1535–1607)
Circé et Ulysse41 00047767(1)-copie-1

 



Wright Barker (1863-1941)
Circé
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Alice Pike Barney (1857-1931)
Circé 
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Jan van Bijlert Hermansz (1597-1671) 
Ulysse et Circé
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jan brueghel l'ancien 
Circe et Ulysse
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Edward  Burne-Jones (1863-1869)
Le vin de Circé
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Giovanni Benedetto Castiglione (1609-1664)
La magicienne Circé
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Giovanni Benedetto Castiglione (1609-1664)
Circé
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Gian Domenico Cerrini (1609-1681) 
La Magicienne Circé
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John Maler Collier (1850 -1934)
Circé
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Dosso Dossi (Giovanni di Luteri / 1489-1542) 
Circé parmi ses amants changés en animaux
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Dosso Dossi (Giovanni di Luteri / 1489-1542) 
Circé 
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12 mai 2013 7 12 /05 /mai /2013 01:06

Pour le thème de mai

de la communauté "douce France"

Les bancs

Photos personnelles

Bancs au bord du Doubs

Fraisans - Jura

 

 

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12 mai 2013 7 12 /05 /mai /2013 01:01

Fête : 12 mai
 
Achille
 
Etymologie : Qui a de belles lèvres (grec).
 
Achille est un être bouillonnant, autoritaire, ambitieux, confiant en lui-même et passionné. Cet homme d'action a besoin de se dépenser physiquement et d'aller de l'avant. Il en impose de prime abord, et apparaît comme quelqu'un de fort, sérieux et digne de confiance. C'est souvent aussi un caractère trempé, poussant parfois jusqu'à la contradiction, l'arrogance, qui déteste la flatterie et les contraintes. Impatient, doué d'une agilité d'esprit surprenante, il peut se montrer aussi irritable, très nerveux, lorsqu'il estime que les bornes risquent d'être dépassées... Il sait surtout être agréable, très responsable, curieux, et n'hésite pas le cas échéant à se remettre en question, l'aventure et la nouveauté ayant tendance à le stimuler. Il hésitera d'ailleurs souvent dans sa vie entre son sens des responsabilités, son esprit de famille, et l'envie de tout remettre en cause, de vivre pour lui et non pas pour les autres. Selon les époques, ou selon les circonstances, ce sera une tendance ou l'autre qui l'emportera. Achille apparaîtra comme une épaule stable et solide sur laquelle s'appuyer, même s'il préférerait être un peu moins responsable des autres, alors qu'on profitera le plus souvent de sa serviabilité et de sa manière de prendre les choses au sérieux. 
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11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 02:30

Pierre de Ronsard 
 
né en septembre 1524 au Château de la Possonnière, près du village de Couture-sur-Loir en Vendômois et mort le 28 décembre 1585 au Prieuré de Saint-Cosme en Touraine,

 
est un des poètes français les plus importants du XVIe siècle.
« Prince des poètes et poète des princes », Pierre de Ronsard, est une figure majeure de la littérature poétique de la Renaissance.



 
VIe livre des Poèmes
 
Les paroles que dit Calypso
ou qu'elle devait dire
voyant partir Ulysse de son île
 
A Jean-Antoine de Baïf, poète excellent
«Donques, coureur fuitif et vagabond,
Qui n'as honneur ni honte sur le front,
Que tous les dieux, auxquels tu fais injure,
Vont punissant pour ton âme parjure,
Par mer, par terre, et t'ôtant chaque jour
De ta maison le désiré retour,
Te vont tramant d'une filasse brune
Coup dessus coup, fortune sur fortune,
Mal dessus mal, méchef dessus méchef,
Qui sans te perdre est pendu sur ton chef, 
Pour allonger ta misérable vie, 
Qui par ton fils te doit être ravie,
Quand de son dard en un poison trempé 
(Sauvant tes boeufs) seras à mort frappé.
Quoi? vagabond, que des Dieux la vengeance
Poursuit partout ! est-ce la récompense
Que tu me dois de t'avoir reçu nu,
Cassé, froissé à ce bord inconnu ?
Battu du foudre ; hélas ! trop pitoyable !
Je te fis part ensemble et de ma table,
Et de mon lit, homme mortel, et moi 
Sur qui la mort n'a puissance ni loi, 
Fille à ce Dieu qui partout te tourmente.
Que je vivais bien heureuse et contente,
Dedans mon antre, ah ! avant que le sort
T'eût fait flotter à mes bords demi-mort,
A calfourchon sur les ais de ta proue
(Naufragé vif dont la vague se joue)
Sans compagnons, que les feux envoyés
Du ciel avaient en ton lieu foudroyés :
Pauvres chétifs, qui furent, sans leur faute,
Punis pour toi, âme méchante et caute ! 
Je devais croire au dieu marin Proté,
Qui dès longtemps, prophète, avait chanté
Que finement trompée je seroie
Par un guerrier qui reviendrait de Troie,
Qui aurait vu de la mer les périls, 
Aurait connu Antiphate et Éris,
Lestrygons, et le borgne Cyclope,
Qui te mangea les meilleurs de ta trope.
Et te voyant, aux marques qu'il disait
Je te connus : mais amour me nuisait
Qui me gagna dès la première vue :
Si que l'esprit et l'âme toute émue
Et la raison, me laissèrent d'un coup ;
Et si voyais, dedans tes yeux, beaucoup
De signes vrais que tu étais Ulysse,
Homme méchant, artisan de malice.
Aux jours d'été, quand le soleil ardent
De ses rayons la terre allait fendant,
La crevassant jusqu'au fond de son centre,
Tous deux assis dessous le frais d'un antre
Où le ruisseau jasait à l'environ,
Ayant la tête au creux de mon giron,
Moi t'accolant ou baisant ton visage,
Je connus mieux ton malheureux courage.
Car me contant qu'environ la mi-nuit,
Étant par toi Diomède conduit,
Tu détournas les beaux coursiers de Thrace,
Tuas Dolon, que la Troyenne audace
Avait induit pour savoir si les Grecs
Voudraient combattre, ou s'ils fuiraient après
Que la jeune Aube, à la main safranée
Aurait au ciel la clarté ramenée ;
Puis me contant qu'en vêtement d'un gueux.
Rebobiné, rapetassé, bourbeux,
Cherchant ton pain d'huis en huis, à grand'peine
Entras en Troie, et parlas à Hélène,
Qui te montra tous les forts d'Ilion,
Te fit embler le saint Palladion,
Et sain et sauf sortir hors de la ville ;
Puis discourant que l'enfançon Achille
Reçut par toi les armes en la main ;
Puis me contant que les Grégeois en vain
Aux murs Troyens eussent fait mille brèches
Sans Philoctète et ses fatales flèches,
Que tu trompas d'une parjure foi,
Voulant apprendre à Pyrrhe comme toi
D'être méchant, ce qu'il ne voulut faire,
Te haïssant d'un ardente colère,
Prince bien né. Certes je prévis bien
Que ta finesse et toi ne valaient rien,
Et qu'à la fin je serais abusée
Du beau parler d'une âme si rusée.
Que gémis-tu d'un soupir si amer,
Les yeux tournés sur le dos de la mer,
Enflant pensif de sanglots ta poitrine ?
Fais ton bateau et sur la mer chemine,
Voilà du bois et des outils assez
Pour tes carreaux rudement compassés,
Dont tu bâtis ta barque naufragère,
Sans aucun art, d'une main trop légère.
Va, marche, fuis où la mer et le vent
Te porteront : j'espère que souvent,
Comme un plongeon, humant l'onde salée,
Je me verrai par mon nom appelée
Pour ton secours ; mais dusses-tu mourir,
Je ne saurais sur l'eau te secourir :
Car je n'ai point dessus la mer puissance,
Bien que la mer me donne ma naissance.
Mais, las ! devant que choir en péril tel,
Il vaudrait mieux être fait immortel
Près Calypso, dont un Dieu te sépare,
Que retenter cet élément barbare
Qui n'a point d'yeux, de cœur ni de pitié :
Mais orageux et plein d'inimitié
Semble aux putains, qui contrefont les belles,
Pour être après meurtrières et cruelles :
La mer qui sait ainsi que toi piper,
Se fait bonasse afin de te tromper.
Où est la foi que tu m'avais donnée,
Sous le serment du nocier Hyménée ?
Quand dextre en dextre en jurant me promis
Un lit certain qu'en oubli tu as mis,
Et par le vent autant que toi volage
Jettes en vain le sacré mariage,
Dont tu te ris en te jouant de moi ;
Sans faire cas de Dieu ni de ta foi,
Ni d'abuser de l'honneur des déesses ?
Aussi tu dois de cent vagues épaisses,
(Poussé par force au rivage étranger)
Froisser ton chef parjure et mensonger ?
Ah ! tu devrais non pas froisser ta tête,
Mais l'abîmer au fort de la tempête,
Et cette langue apprise à bien mentir,
Dont mainte dame a pu se repentir
De l'avoir crue : et ne suis la première
Pleurant ta bouche à tromper coutumière
C'est quelque honneur tromper son ennemi,
Ou soit qu'il veille ou qu'il soit endormi,
Quand la guerre est par armes échauffée ;
Mais ce n'est mie à l'homme grand trophée,
Et grand honneur il n'a jamais reçu
De décevoir un cœur déjà déçu.
O méchant Grec ! bien petite est la gloire
Quand deux trompeurs ensemble ont la victoire
Sur une femme au cœur simple et benin :
Un Dieu volage, inconstant et malin,
Un homme caut qui trompe par finesse
Non les Troyens, mais les plus fins de Grèce
Puisque Mercure est descendu pour toi,
Je ne veux plus te retenir chez moi :
Suis ton chemin, cherche par le naufrage
De ton pays le sablonneux rivage.
Que portes-tu, méchant, en ta maison
Sinon finesse, et fraude et trahison,
Trompant par feinte et par fausse pratique
Déesse, dieux, et grande république,
Que tu as pu par un cheval dompter,
Que dix bons ans n'avaient su surmonter ?
Que vas-tu voir en ton île pierreuse,
Où ne bondit la jument généreuse
Ni le poulain ? que vas-tu voir sinon
Une putain riche d'un beau renom,
Ta filandière et vieille Pénélope ?
Qui vit gaillarde au milieu de la trope
Des jouvenceaux, qui départent entre-eux,
A table assis, des moutons et des bœufs,
Boivent ton vin ; cependant que la lyre
Les fait danser, le bouffon les fait rire ;
Qui pour avoir plus de commodité
A fait aller en Sparte la cité
Son Télémaque, enfant qui se lamente
Que jour à jour s'appetisse sa rente,
Et cependant qu'elle veut à plaisir
Quelque ribaud pour son mari choisir ?
Il me souvient qu'assis dessous l'ombrage,
Baisant tes yeux, ton front et ton visage,
Toi me trompant d'un parler éloquent,
Tu me contais, Pénélope moquant,
Qu'elle était sotte, et n'avait d'autre étude
Qu'à ne souffrir qu'une laine fût rude,
Pour en ourdir quelque ouvrage nouveau,
Toujours filant et virant le fuseau
Tourbillonneux, mordant de la gencive
Les nœuds du fil tout baveux de salive.
Ici auras soit de jour soit de nuit
Gaillarde épouse et auras chaste lit ;
Quand je voudrais devenir variable,
Je ne saurais : mon île est voyageable
Tant seulement aux vents et aux oiseaux,
Et non aux pas des hommes et chevaux :
Car de bien loin ma terre séparée
Du continent, des flots est emmurée,
Et rien n'aborde au feu de Calypson,
Pour te donner ou martel ou soupçon.
Bien, prends le cas que la rame Phéaque
Te reconduise au rivage d'Ithaque,
Terre pierreuse et pays sablonneux :
Il te faudra d'un habit haillonneux
Vêtir ton corps, il faudra prendre guerre,
A coups de poing te battre comme un hère,
Et t'accoster seulement d'un porcher :
Voilà, finet, ce que tu vas chercher,
Et cependant ta finesse ici laisse
Un reaume acquis, chaste lit et déesse».
Disant ainsi, tout le cœur lui faillit :
Un tremblement sa poitrine assaillit ;
Le cœur lui bat, elle se pâma toute ;
Du haut du front lui tomba goutte à goutte
Jusqu'aux talons une lente sueur,
Et les cheveux lui dressèrent d'horreur.
Puis, retournant les yeux devers son île,
Disait pleurant : «Terre grasse et fertile,
Lieu que les dieux en propre avaient élu,
Pour tes forêts autrefois tu m'as plu,
Pour tes jardins, pour tes belles fontaines,
Et pour tes bords bien émaillés d'arènes :
Mais maintenant ta beauté me déplaît,
Pour le départ de cet homme qui est
Ton seul honneur, or puisqu'il s'en absente,
Tu n'es plus rien qu'une île mal plaisante.
Las ! si au moins, homme méchant et fin,
J'avais au ventre un petit Ulyssin
Qui te semblât, je serais confortée,
M'éjouissant d'une telle portée :
Mais tu t'en vas, larron de mon bonheur,
N'ayant de quoi défendre mon honneur.
Arrête un peu, souffre que je te baise,
Pour rafraîchir cette amoureuse braise,
Qui m'arde le cœur, et qu'en cent mille lacs
Ton col aimé j'enlace de mes bras.
Mais où fuis-tu ! tu n'as ni mât, ni voile,
Robes, habits, ni chemises, ni toile
Pour te vêtir, ni vivres pour manger :
Attends au moins, vagabond étranger,
Que je t'en donne, afin que la famine
Ne te consomme errant sur la marine.
Ainsi tu vois que bénin est mon cœur,
Le tien de fer, acéré de rigueur,
Inexorable, impitoyable et rude,
Qui pour le bien m'uses d'ingratitude,
Cœur de lion, de tigre et de rocher,
A qui l'on peut justement reprocher
Qu'étant issu du genre Sisyphide,
Bien ne te plaît que fraude et qu'homicide».
A tant se tut : mais Ulysse toujours,
Sans s'émouvoir, dola par quatre jours
Tillac, carène, et les fentes étoupe
De lente poix : il cheville la poupe,
Ferre la proue, et poussant plus avant
Sa barque en mer, courbe la voile au vent,
Le jour cinquième, et laissa loin derrière
Ile, déesse, et larmes et prière.
 
Ces vers, Baïf, ami des bons esprits,
Je chante au lit quand la fièvre m'a pris,
Pour mieux charmer le chagrin qui me ronge,
Me consolant (soit que je veille ou songe)
Par poésie, et ne veux autre bien :
Car ayant tout,sans elle je n'ai rien.
 
Newell Convers Wyeth – Ulysse et Calypso, 1929

Newell Convers Wyeth – Ulysse et Calypso, 1929

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11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 02:20

Dans la mythologie grecque, Calypso (en grec « celle qui dissimule ») est une nymphe de la mer.


Mythe
Calypso «aux belles boucles» passe pour être une nymphe, fille d'Atlas, selon Homère et le pseudo-Apollodore. Hésiode la range quant à lui parmi les Océanides et le poète du Catalogue des femmes lui prête des amours mystérieuses mais prolifiques avec Hermès dont elle aurait eu le peuple entier des Céphalléniens. Elle est considérée comme la reine de l'île mythique d'Ogygie, où elle mène une vie solitaire dans une caverne entourée d'autres nymphes.

Dans l’Odyssée, elle recueille Ulysse après son naufrage et tombe éperdument amoureuse de lui. Elle réussit à le retenir sur son île pendant sept ans, lui offrant même l'immortalité s'il consent à rester près d'elle. Mais Zeus prend pitié de ce que lui dit sa chère fille Athéna et envoie Hermès son fils lui donner l'ordre de relâcher Ulysse. Elle le laissera partir achever sa quête.
Selon certaines traditions, elle aurait eu deux fils du héros, à savoir Nausinoos et Nausithoos.

Calypso
par les grands peintres



Max Beckmann (1884-1950) 
Calypso et Ulysse
1-a-0310-3_Calypso_Ulysse_Beckmann.jpg




François Boucher (1703-1770)
Diane et Calypso
1-aa-francois-boucher-jupiter-und-kallisto-191120.jpg


d'après Pieter Bruegel (vers 1525-1569)
Fête de Calypso pour Ulysse 
1-Fete-de-Calypso-pour-Ulysse-d-apres-Brueghel.jpg


Arnold Böcklin (1827-1901)
Calypso et Ulysse
2-Arnold-Bocklin-1827-1901-Calypso-Ulysse.jpg


Arnold Böcklin (1827-1901)
Calypso et Ulysse
2-Ulysse-et-Calypso---Arnold_Bocklin---wiki.jpg


Pierre-Jacques Cazes (1676-1754)
Télémaque racontant ses aventures à Calypso
3-m021104_794-1-39_pCAZES-Pierre-JacquesTELEMAQUE-RACONTANT.jpg


d'après William Hamilton (1730-1803)
Calypso accueille Télémaque et Mentor 
5-calypsoCalypso-accueille-Telemaque-et-Mentor-d-apres-W.jpg





George Hitchcock (1850–1913)
Calypso
6-calypso-via-imamuseum.orgGeorge-Hitchcock.jpg




Jacob Jordaens (1593-1678)
Ulysse construisant un navire avant de quitter Calypso
7-m033201_001064_pJORDAENS-Jacob--Ulysse-construisant-un-na.jpg




Jacob Jordaens (1593-1678)
Ulysse construisant un navire avant de quitter Calypso
7-Mas0492-17147Ulysse-construisant-un-bateau-avant-de-quitt.JPG



Angelica Kauffmann (1741-1807)
Calypso appelant le ciel et la terre pour témoins de son affection pour Ulysse
8-angelica-Kauffmann_Calypso-calling-heaven-and-earth-to-wi.jpg




Angelica Kauffmann (1741-1807)
Calypso
8-angelica-kauffmann-calypso-n-6286741-0.jpg




Gérard de Lairesse (1641-1711)
Calypso et Ulysse
9--gerard-de-lairesse---calypso-et-ulysse---www.ilovemytho.jpg




Gérard de Lairesse (1641-1711)
Calypso reçoit l'ordre de Zeus transmis par Hermès de laisser partir Ulysse
9 calypso2Calypso reçoit l'ordre de Zeus transmis par Herm



Gérard de Lairesse (1641-1711)
Mercure, Calypso et Ulysse (1682)
9-Gerard-de-Lairesse---Mercure--Calypso-et-Ulysse--1682---.jpg




Henri Lehmann (1814–1882
Calypso
10-00-calypsoLEHMANN-Henri.jpg





d'après Joos de Momper (1564-1635)
Calypso et Ulysse
11-calypso_momperCalypso-et-Ulysse-d-apres-Joos-d-copie-2.jpg




Charles-Joseph Natoire (1700-1777)
Télémaque dans l'île de Calypso
12-a--c994485d2c051e23-grand-telemaque-calypso-natoire-char.jpg




Dominique Louis Féréol Papety (1815-1849)
Télémaque et Calypso
12-telemaque_calypsoTelemaque-et-Calypso-par-D.-L.-PAPETY.jpg




Jean Raoux (1677-1734)
Télémaque raconte ses aventures à Calypso
13-raoux_telemaqueTelemaque-raconte-ses-aventures-a-Caly.jpg




Sir William Russell Flint (1880-1969)
Ulysse et Calypso
14-ulyssetcalypso-flint.1289777254Ce-tableau-est-l-oeuvre-d.jpg


Jan Styka (1858-1925)
Calypso

15-imagejan-styka-copie-1.jpg


Jan Styka (1858-1925)
Calypso promet l'immortalité à Ulysse
16-Jan-Styka-Goddess-Calypso-promises-immortality-to-Odysse.jpg


Jan Styka (1858-1925)
Ulysse et Calypso 
17-JStykaOdysseusCalypso-copie-1.jpg



Newell Convers Wyeth (1882-1945)
Ulysse et Calypso
18-homer_n.c.-wyeth_odysseus_calypso-mariolandblog-copie-1.jpg


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