7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 00:43

 

Les bancs

photos personnelles

 

 

Evans - Jura - rue de la Fontaine


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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 00:40

Fête : 7 mai
 

Gisèle
 
Etymologie : Epée (germanique).
 
Gisèle est une personne ouverte, sociable, communicative, extravertie, exprimant la joie de vivre et appréciant les échanges avec les autres. C'est une individualiste qui est prête à fournir beaucoup d'efforts pour accomplir ses projets, sa volonté et son ambition étant à toute épreuve. Dotée d'une grande sensibilité, elle peut parfois apparaître réservée, discrète, timide. Perspicace, intuitive, elle possède une excellente écoute, et sait être tant une amie attentive qu'une conseillère avisée. Attention toutefois qu'elle n'abuse pas trop de l'ascendant qu'elle peut avoir sur les autres pour imposer ses conceptions avec autorité. Indépendante, originale, honnête, volontaire, Gisèle est sans aucun doute une personnalité à part entière. 

 

https://www.signification-prenom.com/prenom/prenom-gisele.html

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 00:56

Jean Nicolas Arthur Rimbaud est un poète français, né le 20 octobre 1854 à Charleville et mort le 10 novembre 1891 à Marseille.

Bien que brève, la densité de son œuvre poétique fait d'Arthur Rimbaud une des figures considérables de la littérature française.


Soleil et chair

Le Soleil, le foyer de tendresse et de vie, 
Verse l'amour brûlant à la terre ravie, 
Et, quand on est couché sur la vallée, on sent 
Que la terre est nubile et déborde de sang ; 
Que son immense sein, soulevé par une âme, 
Est d'amour comme Dieu, de chair comme la femme, 
Et qu'il renferme, gros de sève et de rayons, 
Le grand fourmillement de tous les embryons !

Et tout croît, et tout monte !

- Ô Vénus, ô Déesse ! 
Je regrette les temps de l'antique jeunesse,
Des satyres lascifs, des faunes animaux,
Dieux qui mordaient d'amour l'écorce des rameaux 
Et dans les nénufars baisaient la Nymphe blonde !
Je regrette les temps où la sève du monde,
L'eau du fleuve, le sang rose des arbres verts 
Dans les veines de Pan mettaient un univers ! 
Où le sol palpitait, vert, sous ses pieds de chèvre ; 
Où, baisant mollement le clair syrinx, sa lèvre
Modulait sous le ciel le grand hymne d'amour ; 
Où, debout sur la plaine, il entendait autour
Répondre à son appel la Nature vivante ;
Où les arbres muets, berçant l'oiseau qui chante, 
La terre berçant l'homme, et tout l'Océan bleu
Et tous les animaux aimaient, aimaient en Dieu ! 
Je regrette les temps de la grande Cybèle
Qu'on disait parcourir, gigantesquement belle,
Sur un grand char d'airain, les splendides cités ; 
Son double sein versait dans les immensités
Le pur ruissellement de la vie infinie. 
L'Homme suçait, heureux, sa mamelle bénie, 
Comme un petit enfant, jouant sur ses genoux.
- Parce qu'il était fort, l'Homme était chaste et doux.
Misère ! Maintenant il dit : Je sais les choses,
Et va, les yeux fermés et les oreilles closes. 
Et pourtant, plus de dieux ! plus de dieux ! l'Homme est Roi, 
L'Homme est Dieu ! Mais l'Amour, voilà la grande Foi ! 
Oh ! si l'homme puisait encore à ta mamelle,
Grande mère des dieux et des hommes, Cybèle ; 
S'il n'avait pas laissé l'immortelle Astarté
Qui jadis, émergeant dans l'immense clarté
Des flots bleus, fleur de chair que la vague parfume, 
Montra son nombril rose où vint neiger l'écume,
Et fit chanter, Déesse aux grands yeux noirs vainqueurs, 
Le rossignol aux bois et l'amour dans les coeurs !

II
Je crois en toi ! je crois en toi ! Divine mère, 
Aphrodite marine ! - Oh ! la route est amère 
Depuis que l'autre Dieu nous attelle à sa croix ;
Chair, Marbre, Fleur, Vénus, c'est en toi que je crois ! 
- Oui, l'Homme est triste et laid, triste sous le ciel vaste.
Il a des vêtements, parce qu'il n'est plus chaste, 
Parce qu'il a sali son fier buste de dieu, 
Et qu'il a rabougri, comme une idole au feu, 
Son cors Olympien aux servitudes sales ! 
Oui, même après la mort, dans les squelettes pâles 
Il veut vivre, insultant la première beauté ! 
- Et l'Idole où tu mis tant de virginité, 
Où tu divinisas notre argile, la Femme, 
Afin que l'Homme pût éclairer sa pauvre âme 
Et monter lentement, dans un immense amour, 
De la prison terrestre à la beauté du jour, 
La Femme ne sait plus même être courtisane ! 
- C'est une bonne farce ! et le monde ricane 
Au nom doux et sacré de la grande Vénus !

III
Si les temps revenaient, les temps qui sont venus ! 
- Car l'Homme a fini ! l'Homme a joué tous les rôles ! 
Au grand jour, fatigué de briser des idoles, 
Il ressuscitera, libre de tous ses Dieux, 
Et, comme il est du ciel, il scrutera les cieux ! 
L'Idéal, la pensée invincible, éternelle, 
Tout ; le dieu qui vit, sous son argile charnelle, 
Montera, montera, brûlera sous son front ! 
Et quand tu le verras sonder tout l'horizon, 
Contempteur des vieux jougs, libre de toute crainte, 
Tu viendras lui donner la Rédemption sainte ! 
- Splendide, radieuse, au sein des grandes mers 
Tu surgiras, jetant sur le vaste Univers 
L'Amour infini dans un infini sourire ! 
Le Monde vibrera comme une immense lyre 
Dans le frémissement d'un immense baiser !
- Le Monde a soif d'amour : tu viendras l'apaiser.
Ô ! L'Homme a relevé sa tête libre et fière ! 
Et le rayon soudain de la beauté première 
Fait palpiter le dieu dans l'autel de la chair ! 
Heureux du bien présent, pâle du mal souffert, 
L'Homme veut tout sonder, - et savoir ! La Pensée, 
La cavale longtemps, si longtemps oppressée 
S'élance de son front ! Elle saura Pourquoi !... 
Qu'elle bondisse libre, et l'Homme aura la Foi !
- Pourquoi l'azur muet et l'espace insondable ? 
Pourquoi les astres d'or fourmillant comme un sable ? 
Si l'on montait toujours, que verrait-on là-haut ? 
Un Pasteur mène-t-il cet immense troupeau 
De mondes cheminant dans l'horreur de l'espace ? 
Et tous ces mondes-là, que l'éther vaste embrasse, 
Vibrent-ils aux accents d'une éternelle voix ? 
- Et l'Homme, peut-il voir ? peut-il dire : Je crois ? 
La voix de la pensée est-elle plus qu'un rêve ? 
Si l'homme naît si tôt, si la vie est si brève, 
D'où vient-il ? Sombre-t-il dans l'Océan profond 
Des Germes, des Foetus, des Embryons, au fond 
De l'immense Creuset d'où la Mère-Nature 
Le ressuscitera, vivante créature, 
Pour aimer dans la rose, et croître dans les blés ?...
Nous ne pouvons savoir ! - Nous sommes accablés 
D'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères ! 
Singes d'hommes tombés de la vulve des mères, 
Notre pâle raison nous cache l'infini ! 
Nous voulons regarder : - le Doute nous punit ! 
Le doute, morne oiseau, nous frappe de son aile... 
- Et l'horizon s'enfuit d'une fuite éternelle !...
Le grand ciel est ouvert ! les mystères sont morts 
Devant l'Homme, debout, qui croise ses bras forts 
Dans l'immense splendeur de la riche nature ! 
Il chante... et le bois chante, et le fleuve murmure 
Un chant plein de bonheur qui monte vers le jour !... 
- C'est la Rédemption ! c'est l'amour ! c'est l'amour !...

IV
Ô splendeur de la chair ! ô splendeur idéale ! 
Ô renouveau d'amour, aurore triomphale 
Où, courbant à leurs pieds les Dieux et les Héros, 
Kallipyge la blanche et le petit Éros 
Effleureront, couverts de la neige des roses, 
Les femmes et les fleurs sous leurs beaux pieds écloses !
- Ô grande Ariadné, qui jettes tes sanglots 
Sur la rive, en voyant fuir là-bas sur les flots, 
Blanche sous le soleil, la voile de Thésée, 
Ô douce vierge enfant qu'une nuit a brisée, 
Tais-toi ! Sur son char d'or brodé de noirs raisins, 
Lysios, promené dans les champs Phrygiens 
Par les tigres lascifs et les panthères rousses, 
Le long des fleuves bleus rougit les sombres mousses. 
- Zeus, Taureau, sur son cou berce comme une enfant 
Le corps nu d'Europé, qui jette son bras blanc 
Au cou nerveux du Dieu frissonnant dans la vague. 
Il tourne lentement vers elle son oeil vague ; 
Elle, laisse traîner sa pâle joue en fleur, 
Au front de Zeus ; ses yeux sont fermés ; elle meurt 
Dans un divin baiser, et le flot qui murmure 
De son écume d'or fleurit sa chevelure. 
- Entre le laurier-rose et le lotus jaseur 
Glisse amoureusement le grand Cygne rêveur 
Embrassant la Léda des blancheurs de son aile ; 
- Et tandis que Cypris passe, étrangement belle, 
Et, cambrant les rondeurs splendides de ses reins, 
Étale fièrement l'or de ses larges seins 
Et son ventre neigeux brodé de mousse noire, 
- Héraclès, le Dompteur, qui, comme d'une gloire, 
Fort, ceint son vaste corps de la peau du lion, 
S'avance, front terrible et doux, à l'horizon !
Par la lune d'été vaguement éclairée,
Debout, nue, et rêvant dans sa pâleur dorée
Que tache le flot lourd de ses longs cheveux bleus,
Dans la clairière sombre où la mousse s'étoile,
La Dryade regarde au ciel silencieux...
- La blanche Séléné laisse flotter son voile,
Craintive, sur les pieds du bel Endymion,
Et lui jette un baiser dans un pâle rayon...
- La Source pleure au loin dans une longue extase...
C'est la Nymphe qui rêve, un coude sur son vase,
Au beau jeune homme blanc que son onde a pressé.
- Une brise d'amour dans la nuit a passé, 
Et, dans les bois sacrés, dans l'horreur des grands arbres,
Majestueusement debout, les sombres Marbres,
Les Dieux, au front desquels le Bouvreuil fait son nid,
- Les Dieux écoutent l'Homme et le Monde infini !
29 avril 1870

Venus et nymphes se baignant
Lagrenée l'Ainé (1724-1805)
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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 00:55
Mythologie grecque,

Leda et le cygne
par les grands peintres
Suite (4)

Pontormo (1494-1557)
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Odilon Redon (1840-1916)
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Attribué à Dante Gabriel Rossetti (1828-1882)
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Dante Gabriel Rossetti (1828-1882)
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Louis Antoine Léon Riesener (1808-1878)
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Jules Scalbert (1851-1928)
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Jules Scalbert (1851-1928)
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Andrea del Sarto (1486-1531)
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Vincent Sellaer (1500-1589)
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Vincent Sellaer (1500-1589)
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François André Stiémart (1680-1740)
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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 00:54


Pour le thème de mai

de la communauté "douce France"

 

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Saint-Vit - Doubs 

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 00:54

Fête : 6 mai
 
Prudence
 
Etymologie : Prudente (latin).
 
Vive et curieuse, Prudence a besoin de se dépenser physiquement, sinon sa nervosité devient vite envahissante. Impatiente, elle aime que les choses aillent vite, sans quoi elle devient irritable et emportée. C'est une grande indépendante pour qui la liberté est sacrée. Distinguée et sensible à l'effet qu'elle produit, elle se pose en exemple et est soucieuse de l'opinion d'autrui. Son apparente facilité de contact peuvent déconcerter son entourage. On pourrait la croire superficielle : il n'en est rien ! Sous des dehors rieurs se cache une femme sérieuse, profonde et pudique. Elle préfère garder ses soucis pour elle. Autoritaire, volontaire, bien qu'inquiète, elle sait prendre des responsabilités.
 
https://www.signification-prenom.com/prenom/prenom-PRUDENCE.html
 
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5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 02:48
Henri Cazalis,  
Il se fit connaître sous le pseudonyme de Jean Caselli et, surtout, de Jean Lahor.

né à Cormeilles-en-Parisis (Val-d'Oise) le 9 mars 1840 et mort à Genève (Suisse) le 1er juillet 1909, est un médecin et poète symboliste français. 


Léda

Au cygne frissonnant qui la vient embraser
Elle offre son beau corps robuste sans comprendre :
Des Immortels naîtront de ce muet baiser,
Et la forme d'Hélène en ce flanc va descendre.

Et par l'étrange éclat des soirs mystérieux
C'est ainsi que toujours la stupide Matière,
Et la femme ignorante ont procréé les Dieux,
Sans deviner d'où leur venait tant de lumière !

Adolf Ulrik Wertmüller (1751-1811) Leda et le cygne
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5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 02:47

 


Mythologie grecque,


Leda et le cygne

par les grands peintres
Suite (3)

Charles Paul Landon (1760-1826)
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Lord Frederick Leighton (1830-1896)
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François Gabriel Lepaulle (1804-1886)
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Michel-Ange (1475-1564)
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Gustave Moreau (1826-1898)
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Gustave Moreau (1826-1898)
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Gustave Moreau (1826-1898)
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Paul Mathias PADUA (1903-1981)
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Leda I - Michael Parkes (1944)
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Leda II - Michael Parkes (1944)
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5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 01:49

Pour le thème de mai

la communauté "douce France"

 

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Quartier Saint-Claude - Besançon - Doubs

 

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5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 01:09

Fête : 5 mai
 
Judith
 
Etymologie : Louée, félicitée (hébreu).
 
Judith est une femme charmante, douce et agréable, même si elle se montre introvertie, et souvent méfiante. Son émotivité est forte et sa sensibilité épidermique, au point de la rendre assez vulnérable au moindre traumatisme affectif. Elle tend donc à se préserver, ce qui ne l'empêche pas d'être généreuse. Emotive, facilement blessée par la vie, Judith peut se réfugier parfois dans des rêveries ou des chimères plus ou moins irréalistes, être attirée par le merveilleux, le fantastique. Souvent concernée par sa famille et les responsabilités qui en découlent, Judith fait facilement abstraction d'elle-même.
 



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