Paroles de la chanson Le pommier à pommes interprétée par Gilbert Becaud
Paroles: Pierre Delanoë. Musique: Gilbert Bécaud 1980
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Le pommier à pommes
Pourquoi pas qu'on s'assoit sous un pommier à pommes
Bien assis, bien à soi, on attend qu'elles tombent
Pourquoi pas qu'on boira de l'eau de la rivière
Dans le creux de ses doigts, dans le lit de la pierre
Y fait comme il voudra, l'avion Paris-Stockholm
J'ai besoin de personne quand l'pommier pommera
Pourquoi pas qu'on ira labourer dans la neige
Quand la neige fondra, y aura le blé qui lève
Je prendrai mon fusil pour chasser du chemin
La mauvaise compagnie des chasseurs et des chiens
Y fait comme il voudra, l'avion Paris-Stockholm
J'ai besoin de personne quand mon blé lèvera
Pourquoi pas qu'on cassera la pendule de la gare
Comme ça tout le monde y s'ra ou trop tôt ou trop tard
Ça gênerait pas le coq ni ses cocoricos
Ni l'appétit du loup, ni la peur de l'agneau
Y fait comme il voudra, l'avion Paris-Stockholm
Y s'ra l'heure qu'on voudra sous le pommier à pommes
Pourquoi pas qu'on fera un ou deux petits drôles
Un pour toi, un pour moi sous le pommier à pommes
J'te jouerai du violon pendant que t'accoucheras
Ça t'paraîtra moins long, je crierai avec toi
Y fait comme il voudra, l'avion Paris-Stockholm
J'ai besoin de personne excepté de toi
Pourquoi pas qu'tu casseras toutes tes méchantes machines
Ta télé pyjama, ta demoiselle en leasing
Et tu détourneras l'avion Paris-Stockholm
Qui te déposera sous le pommier à pommes
Gilbert Bécaud "Le pommier à pommes" (live officiel) | Archive INA
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Éléonor Aimable Daubrée, né à Gouville-sur-Mer le 31 janvier 1881 et mort en 1961, est un poète de la Manche.
La Terre des Ancêtres - Jouve & Cie 1922
La chanson du cidre
A Monsieur Roger Lepaulmier
Secrétaire des "Normands de Paris"
I
Au verger mes pommiers
Qu’un rang d’arbres protège
Poudrent gaiement de neige
Leurs flancs et leurs cimiers ;
Leur floraison légère
Promet à la maison
La rustique boisson
Dont je remplis mon verre.
II
Juillet d’un geste prompt
Fait leurs pommes merveilles
Et conduit des abeilles
Les rondes sur leur front,
Puis à la flamme claire
Qui filtre en son regard
Distille le nectar
Dont je remplis mon verre.
III
Au pressoir gémissant
De leurs mains les automnes
Déversent dans les tonnes
Ce nectar sève et sang ;
Boisson qui désaltère
Et précieux trésor,
C’est le breuvage d’or
Dont je remplis mon verre.
Envoi
Vrai Normand, je préfère
Aux petits vins mousseux
Le cidre savoureux
Dont je remplis mon verre.
Ygraiken - Yvette Noël (1946) poète
Les pommes
De l’arbre, tombées
Cueillies ou ramassées
Empilées dans le grenier
Serrées dans les paniers
Mille couleurs de l’été
Sous nos yeux émerveillés
Ô cuisines parfumées
De leurs odeurs sucrées
Amis du pâtissier
Les délices du pommier
Sur les pâtes étalées,
Ecrasées en purée.
Êve ne s’est pas trompée
Tel un conte de fée
De l’Eden, le pommier
Par Adam croqué
À jamais égalé.