16 mars 2012
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Étienne Mallarmé, dit Stéphane Mallarmé,
né à Paris le 18 mars 1842 et mort à Valvins (Seine-et-Marne) le 9 septembre 1898,
est un poète français.
Admirateur de Théophile Gautier, Charles Baudelaire et Théodore de Banville, Stéphane Mallarmé fait paraître en revue quelques poèmes en 1862. Professeur d'anglais par nécessité, il est nommé en septembre 1863 au lycée de Tournon-sur-Rhône en Ardèche et passe par Besançon ou Avignon, avant d'arriver à Paris en 1871. Il fréquente alors des littérateurs comme Paul Verlaine, Émile Zola ou Auguste de Villiers de L'Isle-Adam et des artistes comme Édouard Manet qui a peint son portrait en 1876
Mallarmé est muté d’office et le 26 octobre 1866, il est nommé au lycée impérial de Besançon comme professeur d'anglais et d'allemand à BESANCON.
Les Mallarmé s’installent alors au 36 rue de Poithune, (aujourd’hui 32 rue Claude Pouillet), dans un des appartements d’une grande maison, près du lycée, dont l’arrière donne sur le Doubs.
Le lycée impérial se trouve à 100 m. de chez lui, rue du lycée. C’est actuellement le collège Victor Hugo, après avoir été le lycée Victor Hugo (à partir de 1885), une École centrale (après la Révolution) et un Collège fondé par les Jésuites en 1597. Les bâtiments actuels datent du 17ème siècle et la façade est ornée d’une fontaine avec un buste de Pasteur , qui fut élève puis maître d’internat dans cet établissement de 1839 à 1842.
C’est aussi à Besançon que se nouent ses premières relations avec Paul Verlaine , son cadet de deux ans, qui en décembre 1866 lui envoie ses Poèmes saturniens tout juste édités.
Apparition
La lune s'attristait. Des séraphins en pleurs
Rêvant, l'archet aux doigts, dans le calme des fleurs
Vaporeuses, tiraient de mourantes violes
De blancs sanglots glissant sur l'azur des corolles.
- C'était le jour béni de ton premier baiser.
Ma songerie aimant à me martyriser
S'enivrait savamment du parfum de tristesse
Que même sans regret et sans déboire laisse
La cueillaison d'un Rêve au coeur qui l'a cueilli.
J'errais donc, l'oeil rivé sur le pavé vieilli
Quand avec du soleil aux cheveux, dans la rue
Et dans le soir , tu m'est en riant apparue
Et j'ai cru voir la fée au chapeau de clarté
Qui jadis sur mes beaux sommeils d'enfant gâté
Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées
Neiger de blancs bouquets d'étoiles parfumées.
Published by Balades comtoises
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dans
Poèmes "mythologiques-féeriques-mystiques-philo
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