Marie Intel poètesse française
28/11/2014
Le cyprès
Dessinée sur l'aube qui enfin renait
La pointe du cyprès se met à ondoyer
Esquissant une ombre au sombre reflet
Pressage d'une journée chaude et ensoleillé
Sortir du sommeil et oublier les mauvais rêves
Ces images venues d'un ailleurs inconnu
Des semblants d'une vie échouée sur la grève
Mais qui génèrent en toi une angoisse retenue
De la fenêtre ouverte je peux sentir les odeurs
Fraicheur de la nature transportée par le vent
Magnifique spectacle offert par le ballet des fleurs
Dans le silence, le papillon et la brise sont amants
La vie à son prix, dont la quête du bonheur
Dans cet océan des souhaits inassouvis
Les abysses les plus noires enserre mon cœur
Terrassée par le mal, je sais à présent le prix de la vie
Quand le crépuscule dessinera l'ombre du cyprès
Les regards ne seront plus que peine et désespoir
Dans l'inertie de ce murmure sans après
L'aube va enfin renaitre dans l'agonie du soir.
Marie.C