pêcheurs bretons"
L'horizon est de cendre,
Et l'on peut entendre,
Toutes les fines gouttelettes,
Glissées sur la murette.
Il tend ses bras gris,
Dénudés, sans vie.
Quelques feuilles safranées,
Tentent de s'accrocher.
Sur le sol meuble et mouillé,
Un léger tapis doré,
Dur, crisse sous le pas,
De l'homme passant là.
Vois, le grand platane!
Sous ce ciel diaphane,
Attend
impatient,
Son beau manteau blanc.
Marie-c Palys (2011)
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M.C Palys (1947)
Après midi d'automne
J'ouvre la porte de la maison
Et regarde au loin le vallon,
Enveloppé d'une brume épaisse
A grands pas , je m'empresse,
Marche sur le sentier,
M'attarde près du noyer ;
Quelques noix à ramasser ?
Cachées sous la terre mouillée....
Le chaton derrière moi,
Sautille près du bois.
Je remonte le chemin,
Tourne autour du bassin,
Légèrement sali,
Par les feuilles noircies.
Triste et monotone
Journée d'automne.
Les fleurs sont fanées
Le petit bois dépouillé.
Les roses et leurs derniers boutons;
On ne voit plus le vallon.
L'herbe est jaunie,
La terre est alanguie,
Le ciel cendré
La nuit va tomber.
Je remonte vivement l'escalier,
Je frissonne, il est temps de rentrer
La porte lourdement refermée,
Je m'installe sur le canapé.
C'est un dimanche d'automne
Triste et monotone.
Mc Palys