John Ernst Steinbeck, Jr. (27 février 1902 à Salinas - 20 décembre 1968 à New York) est un écrivain américain du milieu du xxe siècle, dont les romans décrivent fréquemment sa Californie natale.
Il a reçu le prix Nobel de littérature en 1962.
parmi SES OEUVRES
dont certaines sont devenues "des films cultes"
La Coupe d'or (1929)
Vers le milieu du XVIIe siècle, un garçon de quinze ans, Henry Morgan, natif du pays de Galles, s'embarqua sur un vaisseau qui allait à la Jamaïque. Il rêvait d'être le plus grand corsaire d'Angleterre. Sa volonté de fer lui permit de devenir le boucanier le plus terrible et le plus glorieux qu'on vît jamais à l'île de la Tortue et à la Gonave. À trente ans, pour couronner ses exploits, il résolut de prendre d'assaut la Coupe d'Or, Panamá, la puissante ville espagnole.
Mais le désir de la gloire est comme le désir de la lune : pour l'éprouver, il faut garder une âme d'enfant. Après avoir conquis et incendié Panamá, l'âme enfantine d'Henry Morgan l'abandonna. Et quand plus tard il revint, vice-gouverneur de la Jamaïque, chargé d'honneurs et de fortune, il n'était plus qu'un homme qui s'ennuyait et craignait les scènes de ménage.
Les Pâturages du ciel (1932)
En Californie, entre Salinas et Monterey, des familles de fermiers vivent prospères et paisibles. La terre est riche et facile à travailler, les fruits des jardins sont les plus beaux de Californie. John Steinbeck décrit ces familles avec tendresse et humour. Le même paysage rassemble des personnages très divers qui, sous le même ciel, construisent un rêve intimement mêlé à la terre, aux fleurs, aux animaux, au grand souffle cosmique des saisons.
Au dieu inconnu (1933)
Les frères Wayne partent exploiter une ferme en Californie. Il y a Thomas, celui qui apprivoise les animaux, Burton, l'homme pieux, Benjamin, le tire-au-flanc, sur qui on ne peut jamais compter, et Joseph, l'amoureux de la terre. Même s'il n'est pas l'aîné, c'est Joseph que tout le monde reconnaît comme le chef de famille, et à qui son père a donné sa bénédiction avant de mourir. Il est fort, calme, et juste. Et un peu mystique. Comme un Dieu.
Le Poney rouge (1933)
Jody, petit garçon rêveur et solitaire, vit dans un ranch de Californie, avec ses parents et Billy Buck, le garçon d'écurie, son ami. Sa vie est paisible, entre l'école et les travaux de la ferme. Un matin, Jody découvre dans la grange un poney rouge, un cadeau de son père. Aidé par Billy Buck, Jody entreprend de dresser Galiban, le poney. Et peu à peu arrive le moment où, pour la première fois, Jody va pouvoir monter Galiban ! Mais le poney tombe malade...
Tortilla Flat (1935)
A Tortilla Flat, en Californie, Danny, un paisano sans attache vivant dans la rue, hérite d'une maison qui va devenir non seulement son foyer mais aussi le foyer de ses amis paisanos qu'il va inviter à partager son toit.
"La maison de Danny" devient alors le cadre des beuveries, causeries et petites misères quotidiennes de cette bande d'hommes simples.
En un combat douteux (1936)
« - Le soleil va bientôt se coucher. À la nuit, ceux de la ville vont peut-être laisser passer nos hommes, mais nous, ils nous arrêteront. Ils veulent notre peau. Alors, je veux que tu t'en ailles, dès que la nuit tombera, et que tu retournes en ville.
- Pourquoi ?
Marc le regarda de côté, puis fixa de nouveau son regard sur le sol.
- Quand je t'ai amené ici, dit-il, je croyais que j'étais très fort, et je suis persuadé maintenant que tu en vaux dix comme moi, Jim. S'il m'arrive quelque chose, on trouvera facilement vingt types qui pourront me remplacer. Mais toi, tu as du génie pour ce genre de travail. Le parti ne peut pas te sacrifier ainsi ; pour une petite grève de rien du tout. Ce ne serait pas raisonnable. »
Des souris et des hommes (1937)
Une belle histoire d'amitié. George et Lennie, deux copains qui vont de ranch en ranch à la recherche de travail atterrissent dans un village perdu. Lennie est retardé mentalement et George est obligé de le protéger car il se met parfois dans des situations difficiles. On va connaître leurs souffrances, leurs plaisirs simples et surtout leurs rêves qui est d'avoir leur propre ferme
FILM
La Grande Vallée (1938)
La vallée où se passent les choses les plus ordinaires du monde - les plus grandes - le pays où vivent les gens les plus simples, les plus mystérieux des hommes.
SERIE
Les Raisins de la colère (1938)
décrit les souffrances des «Okies», fermiers dans le Dust Bowl de l’Oklahoma, qui ont migré vers la Californie au-milieu des années 30 espérant y trouver un meilleur sort.
FILM
Lune noire (1942)
Au bout de la Scandinavie, une petite ville résiste à l'envahisseur allemand durant la Seconde Guerre mondiale car les troupes n'ont pu arriver jusqu'à cette ville reculée. Mais quand les soldats de l'armée allemande débarquent, la situation se transforme d'un coup. La ville va très vite se scinder en trois camps. Les collaborateurs, qui croient en l'ordre nouveau nazi, les soldats allemands, qui prennent possession de la ville, et les citadins qui résistent, de manière plus ou moins passive. De ce combat à long terme où règnent l'usure et la terreur, trois personnalités vont se distinguer
Rue de la sardine (1945)
Un moment de l'histoire des Américains dans les années 40. Monterey, Californie, un port qui vit au rythme des sardiniers.
Un terrain vague, lieu de vie de « MACK et ses gars », sans parents, sans le sou, sans autres ambitions que les plaisirs de la bouffe et de la boisson, inoffensifs sauf en cas de provoc ou s'ils ont décidé de vous faire plaisir, car c'est un peu la bande « catastrophe ».
La Perle (1945)
Kino mène une vie pauvre mais heureuse avec sa compagne Juana et leur fils Coyotito. Vivant à La Paz, un village de pêcheur d'huîtres, ils partagent et apprécient chaque moment de leur modeste vie. Un jour pourtant leur vie bascule lorsque Kino pêche une grosse perle, d'apparence parfaite. Au départ Kino voit en cette perle la promesse d'un bel avenir et surtout la possibilité que leur fils apprenne à lire et puisse acquérir le savoir qu'il leur manque tant. Mais les choses se compliquent très vite car la perle attire l'envie, le calcul, et oblige finalement Kino, Juana et Coyotito à prendre la fuite, au péril de leur vie...
Les Naufragés de l'autocar (1947)
Une panne oblige des voyageurs à rester une nuit dans la station service où ils devaient changer de bus à direction d’une petite ville de Californie. Et quand ils peuvent enfin repartir, les ennuis ne sont pas terminés. Les ponts menacent de céder et de partir avec le courant, et si c’était encore le pire ! Mais non, les passagers se tirent dans les pattes, des intrigues se nouent autour de la si jolie Camille, du conducteur Juan, et des autres ...
FILM
À l'est d'Éden (1952)
les heurs et malheurs de deux familles pendant trois générations, les Hamilton mais surtout les Trask. L’action se déroule dans le Connecticut et en Californie, entre les années 1860 et la fin de la première guerre mondiale (1918). thèmes tournant autour de l’identité, de l’amour et des problèmes affectifs entre parents et enfants et particulièrement entre les frères de la famille Trask: d’abord Charles et Adam, ensuite Caleb et Aaron.
FILM
Tendre Jeudi (1954)
C'est la suite de "Rue de la sardine". On retrouve avec bonheur ce quartier truculent et ses habitants. Cette fois, Doc reviens de la guerre en Europe. Une sorte de morosité semble le gagner. Mack et sa bande de joyeux désoeuvrés pensent que seule une compagne peut le sortir de sa déprime. Bientôt, toute la rue est impliquée dans le complot afin de le rapprocher de Suzy.
Une histoire d'amour peu banale, des personnages attachants, de la bonne humeur à chaque page, avec toujours la truculence et la drôlerie qui font de ce livre un petit bonheur de lecture, c'est un livre à conseiller vivement pour chasser une morosité passagère!!
Voyages avec Charley (1962)
En septembre 1960, le romancier entreprend un long périple à travers les Etats-Unis au volant de son mobil-home, avec pour seul compagnon son chien Charley. L'Amérique qu'il rencontre n'est plus celle qu'il croyait connaître. Un récit de voyage qui sonne comme une cérémonie des adieux.
Parmi ces citations
Certains hommes éprouvent de l'amitié pour tout le reste du monde et certains autres se haïssent eux-mêmes et étalent leur haine autour d'eux comme du beurre sur du pain chaud.
A l'est d'Eden (1952)
Elle semblait avoir conscience que si elle vacillait, la famille entière tremblerait, et que si un jour elle défaillait ou désespérait sérieusement, toute la famille s'écroulerait, toute sa volonté de fonctionner disparaîtrait.
Les Raisins de la colère (1938)
Il n'y a rien de plus triste qu'une amitié qui ne tient plus que par la colle des timbres-poste. Quand on ne veut plus voir, entendre, ou toucher un homme, il vaut mieux rompre les amarres.
A l'est d'Eden (1952)
On ne peut comprendre les gens que si on les sent en soi-même.
A l'est d'Eden (1952)
Un peu d'amour, c'est comme un peu de bon vin... Trop de l'un ou trop de l'autre rendent un homme malade.
Tortilla Flat
Une vérité incroyable peut faire plus de mal qu'un mensonge.
A l'est d'Eden (1952)
Sous sa carapace de lâcheté, l'homme aspire à la bonté et veut être aimé. S'il prend le chemin du vice, c'est qu'il a cru prendre un raccourci qui le mènerait à l'amour.
l'auteur
Rien ni personne ne peut avoir tout à fait tort. Même une horloge arrêtée a raison deux fois par jour.
l'auteur
Une histoire, si elle veut être grande et se perpétuer, doit toucher chacun de nous. L'étrange, l'étranger ne nous touchent pas. Nous voulons des faits profondément personnels et familiers.
A l'est d'Eden