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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 03:06

une petite promenade bucolique dans mon village EVANS (611 habitants)  par cette belle journée de Mars

 

A la sortie du village côté Mercey Le Grand :

 Les Etangs

La frissonnante libellule 
Mire les globes de ses yeux 
Dans l'étang splendide où pullule 
Tout un monde mystérieux.
 
Les Rayons et les Ombres (1840)
 Victor Hugo
Le premier étang
Le premier étang
Le premier étang
Le premier étang

Le premier étang

Le deuxième étang
Le deuxième étang
Le deuxième étang

Le deuxième étang

Je vous aime, ô sainte nature ! 
Je voudrais m'absorber en vous ; 
Mais, dans ce siècle d'aventure, 
Chacun, hélas ! se doit à tous. 
Toute pensée est une force. 
Dieu fit la sève pour l'écorce, 
Pour l'oiseau les rameaux fleuris, 
Le ruisseau pour l'herbe des plaines, 
Pour les bouches, les coupes pleines, 
Et le penseur pour les esprits ! 
 
Les Rayons et les Ombres (1840)
 Victor Hugo
le ruisseau qui va à l'étang

le ruisseau qui va à l'étang

 

L'abeille
 
Sur le vert Hymette, Eros, un matin,
Dérobait du miel à la ruche attique ;
Mais voyant le Dieu faire son butin,
Une prompte abeille accourt et le pique.
L'enfant tout en pleurs, le Dieu maladroit,
S'enfuit aussitôt, souffle sur son doigt,
Et jusqu'à Kypris, vole à tire d'aile,
Oubliant son arc, rouge et courroucé :
- Ma mère, un petit serpent m'a blessé
Méchamment, dit-il, de sa dent cruelle. -
Tel se plaint Eros et Kypris en rit :
- Tu blesses aussi, mais nul n'en guérit.
 
Leconte de LISLE
le rucher

le rucher

Aux arbres
Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme!
Au gré des envieux, la foule loue et blâme ;
Vous me connaissez, vous! - vous m'avez vu souvent,
Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant.
Vous le savez, la pierre où court un scarabée,
Une humble goutte d'eau de fleur en fleur tombée,
Victor HUGO   (1802-1885)
La forêt de l'Arne (les bucherons sont en forêt c'est la période de l'affouage)

La forêt de l'Arne (les bucherons sont en forêt c'est la période de l'affouage)

Perce-neige
 
Humble fleur qui perce la neige,
C'est toi que je chante en mes vers,
Du printemps ouvrant le cortège,
Tu viens condamner les hivers.
Avec toi tout semble renaitre,
Tout s'anime aux bois d'alentour,
Et, joyeux de te reconnaître,
L'oiseau te célèbre à son tour.
Comme en été passe un orage,
On voit se faner ta pudeur ;
Mais quand tu finis sous l'ombrage,
C'est en un jour beau de splendeur.
Au monde avant le temps ravie,
Ainsi la naïve beauté
Parait, en achevant sa vie,
S'unir à la divinité.
 
Albert MONTÉMONT (1788 - 1961)
La Psyché 
Légende de la fée Printemps, et du perce neige
 
Il y a fort longtemps, un premier mars, un beau perce-neige, blanc et gentil, sortit de dessous la neige dans la forêt.
Le vent d'hiver le vit, se mit en colère et déclencha une tempête de neige sur la fleur.
Le gentil perce-neige mordu par le froid cria. La bonne fée Zina Primavara entendit la fleur sangloter et lui demanda :
" Pourquoi pleure-tu ?" -
"Je suis couvert de neige et meurs de froid"
répondit le perce-neige.
La fée Primavara ôta la neige de sur la fleur.
Tandis qu'elle faisait cela elle se blessa au doigt contre un petit caillou tranchant caché à coté du perce-neige.
Son sang tomba sur la racine de la fleur, la réchauffant, et le perce-neige revint à la vie.
Une autre goutte de sang tomba sur les pétales qui devinrent rouges.
Aussitôt un autre perce-neige, blanc, poussa à coté de lui. "C'est ainsi que les deux inséparables clochettes, la rouge et la blanche, devinrent à la fois le symbole du printemps, de l'amour et de l'espoir appelé Martisor"
Balade comtoise - EVANS - Jura
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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 01:09
Lucie Delarue-Mardrus (1874-1945), femme de lettres des années folles,  a écrit de nombreux poèmes, romans, contes et nouvelles ...
Elle était aussi dessinatrice, sculptrice et historienne.
 
 
 
 
Joie du printemps
 
Au printemps, on est un peu fou,
Toutes les fenêtres sont claires,
Les prés sont pleins de primevères,
On voit des nouveautés partout.
Oh! regarde, une branche verte!
Ses feuilles sortent de l'étui!
Une tulipe s'est ouverte...
Ce soir, il ne fera pas nuit,
Les oiseaux chantent à tue-tête,
Et tous les enfants sont contents
On dirait que c'est une fête...
Ah! que c'est joli le printemps!
 
 
Lucie Delarue-Mardrus - écrivain et dessinatrice - joie du printemps
Lucie Delarue-Mardrus - écrivain et dessinatrice - joie du printemps
Lucie Delarue-Mardrus - écrivain et dessinatrice - joie du printemps
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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 00:47
 
Joseph Rudyard Kipling
(Bombay, Inde britannique, le 30 décembre 1865 – Londres, le 18 janvier 1936)
est un écrivain britannique.
Ses ouvrages pour la jeunesse ont connu dès leur parution un succès qui ne s'est jamais démenti, notamment
 
- Le Livre de la jungle (1894), 
- Le Second Livre de la jungle (1895),
- Histoires comme ça (1902), 
- Puck, lutin de la colline (1906) 
- Kim (1901), 
- Mandalay (1890),
- Gunga Din (1890), 
- et Si (1910) sont parmi les plus célèbres) 
- des nouvelles, dont L'Homme qui voulait être Roi (1888)
- le recueil Simples contes des collines (1888)
- poèmes. 
 
Il a été considéré comme un « innovateur dans l'art de la nouvelle, un précurseur de la science-fiction et l'un desplus grands auteurs de la littérature de jeunesse ; son œuvre manifeste un talent pour la narration qui s'estexprimé dans des formes variées.
 
 
Mon poème préféré
 
Tu seras un homme, mon fils 
 
Si tu peux rester calme alors que, sur ta route,
Un chacun perd la tête, et met le blâme en toi ;
Si tu gardes confiance alors que chacun doute,
Mais sans leur en vouloir de leur manque de foi ;
Si l'attente, pour toi, ne cause trop grand-peine :
Si, entendant mentir, toi-même tu ne mens,
Ou si, étant haï, tu ignores la haine,
Sans avoir l'air trop bon, ni parler trop sagement ;
 
Si tu rêves, - sans faire des rêves ton pilastre ;
Si tu penses, - sans faire de penser toute leçon ;
Si tu sais rencontrer Triomphe ou bien Désastre,
Et traiter ces trompeurs de la même façon ;
Si tu peux supporter tes vérités bien nettes
Tordues par des coquins pour mieux duper les sots,
Ou voir tout ce qui fut ton but brisé en miettes,
Et te baisser, pour prendre et trier les morceaux ;
 
Si tu peux faire un tas de tous tes gains suprêmes
Et le risquer à pile ou face, - en un seul coup -
Et perdre - et repartir comme à tes débuts mêmes,
Sans murmurer un mot de ta perte au va-tout ;
Si tu forces ton coeur, tes nerfs, et ton jarret
A servir à tes fins malgré leur abandon,
Et que tu tiennes bon quand tout vient à l'arrêt,
Hormis la Volonté qui ordonne : "Tiens bon !"
 
Si tu vas dans la foule sans orgueil à tout rompre,
Ou frayes avec les rois sans te croire un héros ;
Si l'ami ni l'ennemi ne peuvent te corrompre ;
Si tout homme, pour toi, compte, mais nul par trop ;
Si tu sais bien remplir chaque minute implacable
De soixante secondes de chemins accomplis,
A toi sera la Terre et son bien délectable,
Et, - bien mieux - tu seras un Homme, mon fils.
https://img1.picmix.com/output/pic/original/7/4/8/7/1757847_7c2d1.gif

 

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 00:45
René Armand François Prudhomme, dit Sully Prudhomme, né à Paris le 16 mars 1839 et mort à Châtenay-Malabry le 6 septembre 1907, est un poète français, premier lauréat du Prix Nobel de littérature en 1901.
 
 
Recueil : "Stances et poèmes"
 
Ici-bas tous les lilas meurent,

 

Tous les chants des oiseaux sont courts ;
Je rêve aux étés qui demeurent
Toujours…
 
Ici-bas les lèvres effleurent
Sans rien laisser de leur velours ;
Je rêve aux baisers qui demeurent
Toujours…
 
Ici-bas tous les hommes pleurent
Leurs amitiés ou leurs amours ;
Je rêve aux couples qui demeurent
Toujours…
Sully PRUDHOMME - poète - "Ici bas tous les lilas"
Sully PRUDHOMME - poète - "Ici bas tous les lilas"
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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 03:33
Étienne Mallarmé, dit Stéphane Mallarmé,
né à Paris le 18 mars 1842 et mort à Valvins (Seine-et-Marne) le 9 septembre 1898,
est un poète français.
 
Admirateur de Théophile Gautier, Charles Baudelaire et Théodore de Banville, Stéphane Mallarmé fait paraître en revue quelques poèmes en 1862. Professeur d'anglais par nécessité, il est nommé en septembre 1863 au lycée de Tournon-sur-Rhône en Ardèche et passe par Besançon ou Avignon, avant d'arriver à Paris en 1871. Il fréquente alors des littérateurs comme Paul Verlaine, Émile Zola ou Auguste de Villiers de L'Isle-Adam et des artistes comme Édouard Manet qui a peint son portrait en 1876
 
Mallarmé est muté d’office et le 26 octobre 1866, il est nommé au lycée impérial de Besançon comme professeur d'anglais et d'allemand à BESANCON.
 
Les Mallarmé s’installent alors au 36 rue de Poithune, (aujourd’hui 32 rue Claude Pouillet), dans un des appartements d’une grande maison, près du lycée, dont l’arrière donne sur le Doubs.
 
Le lycée impérial  se trouve à 100 m. de chez lui, rue du lycée. C’est actuellement le collège Victor Hugo, après avoir été le lycée Victor Hugo (à partir de 1885), une École centrale (après la Révolution) et un Collège fondé par les Jésuites en 1597. Les bâtiments actuels datent du 17ème siècle et la façade est ornée d’une fontaine avec un buste de Pasteur , qui fut élève puis maître d’internat dans cet établissement de 1839 à 1842.
 
C’est aussi à Besançon que se nouent ses premières relations avec Paul Verlaine , son cadet de deux ans, qui en décembre 1866 lui envoie ses Poèmes saturniens tout juste édités.
 
Apparition
 
La lune s'attristait. Des séraphins en pleurs
Rêvant, l'archet aux doigts, dans le calme des fleurs
Vaporeuses, tiraient de mourantes violes
De blancs sanglots glissant sur l'azur des corolles.
 
- C'était le jour béni de ton premier baiser.
Ma songerie aimant à me martyriser
S'enivrait savamment du parfum de tristesse
Que même sans regret et sans déboire laisse
 
La cueillaison d'un Rêve au coeur qui l'a cueilli.
J'errais donc, l'oeil rivé sur le pavé vieilli
Quand avec du soleil aux cheveux, dans la rue
Et dans le soir , tu m'est en riant apparue
 
Et j'ai cru voir la fée au chapeau de clarté
Qui jadis sur mes beaux sommeils d'enfant gâté
Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées
Neiger de blancs bouquets d'étoiles parfumées.
 
https://img1.picmix.com/output/pic/original/9/2/8/6/1756829_874a1.gif
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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 02:43
Oscar Wilde, de son nom complet Oscar Fingal O'Flahertie Wills Wilde, est un écrivain irlandais, né à Dublin en Irlande le 16 octobre 1854 et mort à Paris le 30 novembre 1900 à l'âge de 46 ans.
 
 
MADONNA MIA
 
Jeune fille et lys, elle n'était point faite pour la
douleur de ce monde, avec sa chevelure brune et
douce que ses larmes collaient en tresses, avec ses
yeux pleins de désirs, à demi voilés par les larmes
encore endormies, comme des eaux très bleues qu'on
voit à travers les brouillards de la pluie ;
des joues pâles, où nul amour n'avait laissé sa
tache, sa lèvre inférieure rouge, et ramenée en dedans
pour fuir l'amour, et une gorge blanche, plus
blanche que la colombe argentée, et dont le marbre
pâle était rayé d'une veine pourpre. Et pourtant,
quoique mes lèvres ne doivent point cesser de la
louer,
je ne serais point assez hardi pour lui baiser
même les pieds, car je me sens sous l'ombre que
font les ailes du respect,
ainsi que Dante, quand il était debout avec Béatrice,
sous la poitrine enflammée du Lion, et qu'il
voyait le septième ciel de cristal et l'escalier d'or.
 
 
oscar WILDE - écrivain - "Madonna Mia"
Oscar Wilde

Oscar Wilde

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 03:33
Paul Marie Verlaine 
poète français, né à Metz le 30 mars 1844 et mort à Paris le 8 janvier 1896.
«La bonne Chanson»,
est un poème écrit en 1870, avant son mariage avec Mathilde Mauté. Il croit que, grâce à cette toute jeune fille, sa vie deviendra meilleure et il évoque le bonheur conjugal, paisible et familier qu’il espère.
 
 
"LA BONNE CHANSON"
 
POEME A MATHILDE
 
Puisque l’aube grandit, puisque voici l’aurore,
Puisque, après m’avoir fui longtemps, l’espoir veut bien
Revoler devers moi qui l’appelle et l’implore,
Puisque tout ce bonheur veut bien être le mien,
 
C’en est fait à présent des funestes pensées,
C’en est fait des mauvais rêves, ah ! c’en est fait
Surtout de l’ironie et des lèvres pincées
Et des mots où l’esprit sans l’âme triomphait
 
Arrière aussi les poings crispés et la colère
A propos des méchants et des sots rencontrés ;
Arrière la rancune abominable ! arrière
L’oubli qu’on cherche en des breuvages exécrés
 
Car je veux, maintenant qu’un Être de lumière
A dans ma nuit profonde émis cette clarté
D’une amour à la fois immortelle et première,
De par la grâce, le sourire et la bonté,
 
Je veux, guidé par vous, beaux yeux aux flammes douces,
Par toi conduit, ô main où tremblera ma main,
Marcher droit, que ce soit par des sentiers de mousses
Ou que rocs et cailloux encombrent le chemin ;
 
Oui, je veux marcher droit et calme dans la Vie,
Vers le but où le sort dirigera mes pas.
Sans violence, sans remords et sans envie :
Ce sera le devoir heureux aux gais combats.
 
Et comme, pour bercer les lenteurs de la route,
Je chanterai des airs ingénus, je me dis
Qu’elle m’écoutera sans déplaisir sans doute ;
Et vraiment je ne veux pas d’autre paradis.
 
 
Paul Verlaine
 
Paul VERLAINE - poète - "poème à Mathilde"
Mathilde Mauté

Mathilde Mauté

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 02:59
La société "Peugeot Frères" est née à Hérimoncourt, dans le Doubs.
En 1812, Jean-Frédéric et Jean-Pierre Peugeot obtiennent l'autorisation du préfet du Doubs de transformer leur moulin en une fabrique d'acier : la société "Peugeot Frères".
L'aventure commence avec toute une gamme d'appareils ménagers : fer à repasser, hachoir, machine à coudre, machine à laver… y compris le célèbre moulin à poivre, toujours en fabrication.
C'est à la fin du XIXème siècle avec la fabrication d'automobiles que le nom Peugeot acquiert sa renommée internationale.
 
MUSEE PEUGEOT - SOCHAUX - Doubs
 Le musée Peugeot relate aujourd'hui l'histoire de cette aventure en présentant un grand nombre de ses modèles produits sur plus d'une centaine d'années. Vous y verrez par exemple le "bébé" de Bugatti qui a été construit suite à un arrangement en 1913 avec Peugeot, le coupé chauffeur 174, la célèbre 402 des années 1940, et bien sûr la 404.
 
 
TUBES POUR IMAGES ANIMEES
161 QUADRILETTE - 1921

161 QUADRILETTE - 1921

TYPE 127 TORPEDO - 1911

TYPE 127 TORPEDO - 1911

TYPE 56 TONNEAU - 1904

TYPE 56 TONNEAU - 1904

VEHICULE LEGER DE VILLE (VLV)- 1941

VEHICULE LEGER DE VILLE (VLV)- 1941

TYPE 5 QUADRICYCLE - 1894

TYPE 5 QUADRICYCLE - 1894

301 D COUPE - 1936

301 D COUPE - 1936

601 COUPE TRANSFORMABLE - 1935

601 COUPE TRANSFORMABLE - 1935

402 LIMOUSINE - 1935

402 LIMOUSINE - 1935

601 ROADSTER - 1934

601 ROADSTER - 1934

174 COUPE CHAUFFEUR - 1923

174 COUPE CHAUFFEUR - 1923

202 UH LIMOUSINE COMMERCIALE - 1948

202 UH LIMOUSINE COMMERCIALE - 1948

TYPE 10 BREAK - 1894

TYPE 10 BREAK - 1894

203 U8 FOURGON PAQUET DE TABAC - 1952

203 U8 FOURGON PAQUET DE TABAC - 1952

CAMION 1525 - 1917

CAMION 1525 - 1917

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 02:27

 

Paul MORAND,
né le 13 mars 1888 à Paris et mort le 23 juillet 1976 à Paris,
est un écrivain, poète,diplomate et académicien français.
Considéré comme un des pères du « style moderne » en littérature, il s'est imposé comme l'un des grands écrivains français du XXe siècle. Son œuvre a eu une large influence sur les Hussards, en particulier Roger Nimier.
sur des poèmes de Paul Morand,
 
Don Quichotte à Dulcinée
est un recueil de trois chansons pour baryton et accompagnement composées par Maurice Ravel en 1932 .
 
dont
 
La Chanson romanesque
 
Si vous me disiez que la Terre
A tant tourner vous offensa,
Je luis dépêcherais Pança :
Vous la verriez fixe et se taire.
 
Si vous me disiez que l'ennui
Vous vient du ciel trop fleuri d'astres,
Déchirant les divins cadastres,
Je faucherais d'un coup la nuit.
 
Si vous me disiez que l'espace
Ainsi vidé ne vous plaît point,
Chevalier Dieu, la lance au poing,
J'étoilerais le vent qui passe.
 
Mais si vous disiez que mon sang
Est plus à moi qu'à vous ma Dame,
Je blêmirais dessous le blâme
Et je mourrais vous bénissant.
 
Ô Dulcinée...
 
Paul MORAND - poète et écrivain -  La Chanson romanesque
Paul MORAND - poète et écrivain -  La Chanson romanesque
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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 00:50
Rochefort sur Nenon (Doubs) :  une terre de légendes
 
LE SAUT DE LA PUCELLE
LEGENDES COMTOISES - LE SAUT DE LA PUCELLE - Doubs
Près de ROCHEFORT SUR NENON, une falaise abrupte surplombe le Doubs.
Une jeune bergère, jadis, gardait là-haut ses bêtes lorsqu'une bande de soldats surgit et se précipita vers elle.
Elle s'enfuit, éperdue, et arriva, poursuivie par les soudards lubriques, au bord du rocher. Entre le viol et la mort, elle n'hésita guère. Elle se recommanda à la Vierge et se jeta dans le vide.
Elle tomba doucement, comme portée par les airs, jusqu'au Doubs dont les eaux la soutinrent merveilleusement jusqu'à la rive.
La falaise en garde le nom de SAUT DE LA PUCELLE et une chapelle en porte témoignage.
LEGENDES COMTOISES - LE SAUT DE LA PUCELLE - Doubs

A Rochefort sur Nenon, au sommet des Roches, Lieu très prisé des amateurs d’escalade et de sensations fortes, aux beaux jours, une très belle ascension jusqu’au sommet de la falaise, vous profiterez d’un  panorama admirable sur la plaine du Doubs depuis le saut de la pucelle.

LEGENDES COMTOISES - LE SAUT DE LA PUCELLE - Doubs
LEGENDES COMTOISES - LE SAUT DE LA PUCELLE - Doubs
 
 
Charles Nodier écrivain franc-comtois disait d’ailleurs : «  Le spectacle de la  nature tourmente tous les sens,  l’œil se trouble, l’oreille s’effraie, la pensée se fatigue». Ne restent que les émotions…
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